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* Cette impression de contrainte
.. ressort de l'expression employé .
.. "ont teneu à la place du parrain
.. et de la marraine..."
.. Il faudrait .consulter le registre
.. lui-même pour voir s'il s'agit d'une
.. expression consacrée locale,
.. ou s'il y a bien choix imposé
.. pour la validité .de l'acte qui
.. requière deux témoins.

Cachet aux armes Métivier,
probablement emprunte du sceau
de Pierre.

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Ses parrain et marraine, probablement commis d'office *, sont Pierre Lescore, habitant du bourg de Pomport et Marguerite Paourraye, de la Birondie. En effet les registres de baptême de l'église catholique constituent les seuls registres d'état civil officiellement reconnus. Il faut y être inscrit pour avoir une existance légale. Et les extraits que délivre le curé soigneusement conservé, tel celui demandé par les Métivier de cet acte, en 1775. Et dans cette région forment attachée à la Réforme, pour que la validité de cet extrait ne soit pas mis en doutre, on en fait certifier la signature du curé par le juge royal de Sainte-Foy qui atteste que le curé signataire est bien celui qui est en charge dans la paroisse. Quel luxe de précaution !

¤ Les Métivier sont nobles. Une attestation, datée du 18 mai 1781 et signée à Sainte-Foy par quatre gentilshommes de la généralité de Bordeaux et contresigné par le subdélégué de l'intendant de Guyenne et par le commandant en chef de la province certifie son appartenance à la noblesse **. Ce genre de document lui permet entre autre de ne pas payer la taille à condition de ne pas déroger. Tout naturellement, il fait le métier des armes et entreans les gardes du corps***.
Son ancêtre et homonyme, Pierre Métivier 4224/5632, s'étant particulièrement distingué à la bataille de Coutras en 1587, Henri IV lui accorda des lettres de noblesse, enregistrées à la cours des comptes, à Paris, le 10 novembre 1594.

*** Voir attestion de noblesse de Pierre Métivier.
*** En 1899, la famille (Jacques Franc de Ferrière16/20) possède encore « l'épaulette »
..... de Pierre Métivier, garde du corps.

¤ Marie Damade * est née au Mathelin où sa famille est installée depuis longtemps.
Le lieu-dit Le Matelin (orthographe actuel), se trouve en bordure du plateau couvert de vignes qui surplombe la Dordogne, en un peu en aval du village de Lamothe-Monravel, à gauche se trouve de la route qui conduit à Saint-Michel-de-Montaigne).

Elle aussi est d'une famille protestante. L'extrait de bapême qui lui est délivré le 25 avril 1784, avant son mariage, est éloquent. Il y a même changement de prénom : "Le 20 novembre 1764, dans l'église de la mothe a été baptisé sous condition françoise (sic), née aux matelin présente paroisse, fille Etienne Damade sr de la Roque et de Jeanne metivier prétendus mariés au prêche [...]" (l'orthogrphe d'origine est ici respecté sauf l'accentuation qui est rajouté pour faciliter la lecture). Le curé Gruneau, de Lamothe est même plutôt gentil A la place de "prétendus mariés au prêche" il aurait pu mettre concubins, ce qui aurait équivalu à traiter Françoise dite Marie d'enfant illégitime. Mais ce baptême catholique n'est peut-être pas le choix des parents ** ?

Plaque du cimetière dans la forêt
à Larchère où repose également
.Mathilde Ménier 17/25
et sa fille Blanche 9/13d..
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¤ Marie Damade, veuve Métivier, rencontre Pierre Bourdichon, président et juge de paix du canton de Cumange. Il habite Latour, commune de Monestier. Pierre est aussi de religion réformée.
En 1764, son père Jacques Bourdichon et sa mère Marie Tessandier (ou.Lessandier) font baptiser "au.désert" une petite Jeanne.
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Il semble que Pierre aussi ait été précédemment marié, et qu'il est, de cette.union antérieure des enfants, au moins une fille prénommée Solitude. Ce prénom fait supposer que la mère de l'enfant est décédée en couches.

¤ Marie Damade et Pierre Bourdichon décident de se marier.
Le 6 août 1807, ils font venir à La Birondie le notaire de Cumange Jean Chaffaud.
Ils signent un contrat de mariage. Ils choisissent de se marier sous le régime dotal réduit aux acquêts.
Il leur faut, en effet bien clairement préciser ce que chacun apporte.
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Pour protéger leurs filles issues des premiers mariages respectifs et éviter.tout malentendu, un inventaire précis est fait des biens de chacun, en.détails pour ceux de Pierre et en renvoyant aux inventaires après décès précédemment dressés pour ceux de Marie...
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Un acte de partage entre Marie Damade et sa fille Anne Métivier est d'ailleurs signé en mai 1809.
Cet acte est enregistré le 14 février 1831 à Bergerac, peut-être à cause du décès de Marie Damade ?
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