Pierre Loti apprécie beaucoup sa belle-sur Maguy (Marguerite
de Clermont). Elle possède l'intégralité des uvres
de son beau-frère. Dans chacun des volumes, une photographie de Julien
dédicacé.
En 1914, le célèbre marin voudrait
se rembarquer et combattre. Mais on le trouve trop âgé pour l'active.
Il met alors sa plume d'académicien au service de la France.
Pendant la guerre de 1939-45, son filleul Yann, qui a hérité
de la bibliothèque maternelle, doit abandonner son logement à
Mulhouse, rue Georges Klein. Il est réquisitionné par l'occupant
qui va y loger des docteurs de la cliniques voisine de St Damien. Mais en
inspectant la maison, les Allemands tombent sur de nombreux livres "subversifs"
: Hansi, Loti... un autodafé est dressé au milieu du carrefour
pour brûler les ouvrages séditieux...
* * *
Un passant ramasse subrepticement un des livres
condamnés en piochant au hasard sur le tas.
Il se fera un point d'honneur après la guerre et le retour de la famille
Franc de Ferrière dans son foyer, de leur restituer l'ouvrage rescapé.
Il s'agit d'un des livres (le dernier encore existant) de la série
des uvres complètes de Pierre Loti dédicaçé
à Meg. L'humour veux que ce soit l'un des plus virulents écrits
de Loti pendant la précédente guerre :
« Les
destructeurs de cathédrales »...
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