IV .7.Mf voir aussi : arbre Pierrot Peugeot Pour IMPRIMER cette fiche... | ||||||
Jules
Lucien Peugeot 15238/21654cf né le 9 septembre 1811à Hérimoncourt (25) le 9 décembre 1889à Hérimoncourt (25) fils Jean Pierre Peugeot (1768 - 1852) 76/108c et de Catherine Masson (1778-1862) épouse en 18.. Frédérique Eugénie Louise* Duvernoy ....... née le 21 septembre 1818** à . . . *** le 2 juin 1884à Hérimoncourt (25) fille de Georges Louis Duvernoy (1777-1855) et de Anne Caroline Berdot (17..-1827) | ||||||
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ou Catherine (?) *** ou 1812 (?) d'après le travail dactylographié sur 'la famille Duvernoy', transmis par Annelise Peugeot. *** née à Vaujoncourt (25) ? ou à Montbéliard (25) ? ou à Paris (75) ?. | ||||||
.Enfants
(tous nés à Hérimoncourt (25))
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Jules Peugeot est né dans le modeste logement qu'occupent ses parents dans
la teinturerie de son grand-père paternel. Il commence ses études au collège de Montbéliard et fait un séjour à Baden-Baden pour y apprendre l'allemand. Comme Jules montre des facilité pour apprendre, son père décide de lui faire poursuivre sa formation à Paris. Le jeune garçon part donc pour la capitale où il est admis à l'Ecole Centrale. C'est un étudiant brillant. Mais il a le tord, aux yeux de ses professeurs, de se joindre aux manifestants, en 1830*. Sa participation, avec toute la fougue et l'enthousiasme de sa jeunesse à l'édification et à la défense des barricades, lui vaut d'être renvoyer de l'école... Il rentre donc au Pays. | ||||||
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La Révolution de juillet 1830 conduit Charles X a
abdiquer. ...Son cousin Louis-Philippe monte sur le trône. | ||||||
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La
famille déménage alors à Strasbourg. De ses 8 surs,
Il ne reste que Virginie aussi appelée Valérie, (1807-1876). Elle
épouse Charles Friedel, banquier à Strasbourg. Par son mariage,
Louise revient au Pays. Jules Peugeot et Louise Duvernoy ont la joie d'avoir un fils, Eugène, en 1844. . ¤ Voici que surviennent les troubles et la crise de 1848. Jules et son frère ont bien du mal à écouler leur production. Ils sont contraints de vendre leur usine de La Chapotte à leurs cousins Japy. |
Pour pouvoir faire tourner
les ateliers qui leur restent, et surtout être entièrement propriétaires
de ces derniers, ils réussissent à contracter un emprunt de 800
000 F en Suisse qui leur permet de racheter les dernières parts de l'usine
de Terre Blanche et de Valentigney. Un nouveau débouché s'offre à eux grâce à l'engouement de la mode pour les robes bouffantes. Pour maintenir cette cloche qui soutient des mètres de tissus, la maison «Peugeot Frères» produit ces fameuses cages métalliques appelées crinolines, ainsi que des baleines. Tenues de bal sous le Second Empire. | |
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Pour satisfaire à la demande, 250 000 cages sont produites en une année, soit une moyenne de 1000 par jours ! Ils fabriquent toujours, à côté, des articles de quincaillerie, outils, moulins à café (depuis 1850), ressorts d'acier. Pour augmenter leur capacité de production, les deux frères, Jules et Emile, achètent en 1857 le moulin de Beaulieu (ou Bélieu) et le transforment en l'équipant d'un laminoir à froid. ¤
La famille de Jules et Louise s'agrandit : une petite fille, Alice, en 1851, et
un autre petit garçon, Gaston, en 1856. Mais ce dernier meurt moins de
six mois plus tard. ¤
Les modes sont changeantes. En 1866, Paris abandonne à la crinoline. Elle
ne se porte plus qu'en province et à l'étranger, jusque vers 1877.
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Sources
: A. Delavenne, 'Recueil Généalogique de la bourgeoisie ancienne',
art. Peugeot, pp.352-356 Louis Peugeot 'Généalogie de la famille Peugeot' polycopiée, 1928, corrigée et complètée par Michel Peugeot. René Sedillot,'Peugeot de la crinoline à la 404', éd. Plon, 1960 J.-L. Mayaud 'Les Patrons du Second Empire : Franche-Comté', article Jules Peugeot, éd. Picard 1991 'La famille Duvernoy', généalogie dactylographiée, 1986, transmise par Anne Lise Peugeot, pp. 13, 76-78 Cimetière d'Hérimoncourt' 10/2003 | ||
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