Autoportrait

Juan Luis Rodriguez Sibaja
est né le 24 novembre 1934 à San-José (Costa Rica).

Après être venu parfaire, aux Beaux-Arts de Paris, des études de gravure et de peinture, il restera de nombreuses années en France avant de retourner exercer et professer au Costa Pauvré d'Amérique centrale.
.
Ayant gardé de très nombreuses et chaleureuses relations, il revient fréquemment séjourner en Europe.

Chaise en bois ayant pris la place d'une sculpture en glace (après la fonte de cette dernière), sur un ring dont les cordes étaient symbolisées par des fils de fer barbelés.
Ensemble présenté, au Palais de Tokyo, sous le titre El Combate à la Biénnale de Paris en 1969.

Bois gravé qui servit de fond au carton d'invitation *.

Ce tableau, grotte bleu, 1963 (22,1 x 27,2 cm)
est acheté en 1968 par Yann 4/6, à l'occasion d'une exposition à la Galerie du Damier, en souvenir de l'amitié que Noële portait à Juan.

Il figure, en 1995, au catalogue
d'une grande rétrospective à San-José (Costa Rica).
Un détail en illustre la couverture.

* Juan en fit don à P. Huguet .

Trois exemples
de l'œuvre gravée.

.

Ci dessous :
petite eau-forte,
(6x8,7cm),
non datée.
.

" Lune blessée * "     ( 46x55,5cm)
albâtre, bois brûlés et poudres minérales sur toile

... .........." Juan-Luis arrive à Paris sans pinceaux mais avec toute sa fantaisie. Il a la vingtaine alerte, ce sont les années soixante, tout cela ajouté à une petite bourse des Beaux-Arts sera bien assez pour amuser les copains et épater les filles. Car côté matériel, c'est justement le grand vide, mais il n'y a pas plus généreux, ni plus branquignol que lui.
  
... .........." Ses amours avec Gin, jolie Luxembourgeoise étudiante en socio avec Noële dureront plus longtemps que sa bourse, pour la joie de tous.
 
... .........." Ses récits de grand chef d'une tribu d'Indiens des plages, fit rêver les petits Parisiens de ses amis. Il leur apprit la tradition des symboles pyrogravés, l'affûtage des couteaux de bois, la confection des javelots à requin et la sculptures des poupées totémiques à plumes dans son atelier de la rue des Cascades.
  
 ... ........   ..Villepasson en 1971 

" Il y avait aussi les camps d'été à.Villepasson où les œuvres de Juan-Louis furent multiples. Là, aux croisées de chemin, il érigea avec grâce des colonnes de pierres sèches. Sélectionnant dans la coline des blocs d'environ 20 cm3 pour la base et en décroissant jusqu' à du petit gravier pour le cabochon, choisissant chaque élément avec soin, il réalisa des emboîtages parfaits d'un mètre cinquante de haut. Ces empilements fait d'un caillou sur l'autre offerts aux intempéries résistèrent plusieurs hivers dans ces belles collines, et plus encore dans ma mémoire.

.
... .........." Tant et si bien qu'un jour, Juan se sentit repu d'européanisme et repartit avec Gin et la petite Saskia au Costa-Rica...
.
... .........." Quelques années plus tard, el.Diabolo refonda famille, entamant une nouvelle période de glorieuse bohème."

FAUSTINE IMBERT-VIER
la Shruttiffine, janvier 2001

.

... et à la même échelle,
son aboutissement gravé
(9,5x11,5cm)

Modéle vivant
à la mine de plomb ...

...  nous mettons à votre disposition deux pdf :
  1  pdf recto et 1 pdf verso.