SB - VI.68.M  
Hans Jacob Schmerber 132/196
 baptisé le 26 août 1717 à Mulhouse* (68) le 23 avril 1783 à Mulhouse* (68)
 fils de Niclaus Schmerber (1693-1734) 264/392
et de Salome Pfriendt (1700-1755) 265/393 
 il épouse 1) le 20 juin 1740 à Petit Hunigue** (CH)

Anna Elisabeth Schlumberger 133/197
 baptisée le 8 janvier 1719 à Mulhouse* (68)
le 24 août 1777 à Mulhouse* (68) 
fille de Hans Jacob Shlumberger (1677 - 1746)
266/394
et de Anna Blech (1681 - 1745) 267/395 
 il épouse 2) le 23 mars 1778 à Mulhouse* (68) 
Anna Magdalena Bucher
baptisée le 10 juin 1717 à Mulhouse* (68) 7 avril 1798 à Mulhouse (68)
fille de Ludwig Bucher et de Ursula Ehrlin
   
E
nfants tous baptisés à Mulhouse* :


  ** ou plus exactement        Mulhausen, ville libre
       alliée aux cantons
       suisses. L'orthographe        Mulhouse date
       de 1848
  
 **
Klein Huningue,
      "Baselgebiet".
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5)
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9)
10)
11)
12)
Salome Schmerber (01.01.1741 - ...), a
Anna Elisabeth Schmerber (17.01.1745 - ...), b
Anna Catharina Schmerber (01.12.1748 - ...), c
Hans Jacob Schmerber ( ... - ...), d
Valentin Schmerber (22.12.1750 - ...), e
Niclaus Schmerber (24.09.1752 - ... 175.), f
Niclaus Schmerber (16.09.1756 ? - ...) ou plutôt né en 1753 ?, g
Hans Heinrich Schmerber (15.12.1754 - ...), h
Anna Schmerber (03.02.1756 - ... 175.), i
Anna Schmerber (11.09.1757 - ...), j
Anna Magret Schmerber (01.02.1758 - ...), k
Johannes Schmerber (11.03.1760 - 10.09.1830) 66/98 , il épouse
le 17.09.1783 Elisabeth Weber (15.11.1764 - 09.09.1835) 67/99
.
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Détail d'un plan de Mulhouse -1797


 . 
L
e moulin Bleulat,
(ici cerclé de rouge)
se trouve adossé à l'un
des anciens remparts
entre la porte Jeune
et la tour du Bollwerk

 

  
¤ Hans Jacob (ou Johann Jacob, c'est à dire en français, Jean Jacques) est le fils premier-né de Niclaus Schmerber, meunier à Mulhouse
Dans les registres, il est désigné indifféremment sous les prénoms de Hans Jacob, Johan Jacob ou Jacob. Après 1778, il est surnommé "Johan Jacob alter" (le vieux), peut-être pour le distinguer de son fils ?
 
¤
Jacob devient meunier à son tour. Il reprend le moulin dit Bleulat (Bleülatmühle ou Bleülattenmühle) qui est entre les mains de sa famille depuis 1639. Ce moulin se trouve situé sur le Traenkbach, juste devant la tour du même nom. C'est de lui que vient le nom de rue du moulin (Bleilattengasse). L'eau du cours d'eau sert à animer des meules conique et verticale. En effet il est utilisé pour broyer le chanvre, deuxième étape de la transformation de cette plante en fibre textile.

Il avait été un moment moulin à farine, mais un précédant propriétaire, Jacob Dietch, est obligé de supprimer en 1623 les meules à blés qu'il y avait installées. Depuis c'est donc un Pluwlat ou Haufreibe, ce que l'on appelle en française ribe.
Bien que technicien et propriétaire d'une machine hydraulique qui n'est pas destinée à la fabrication de la farine, il s'inscrit à la corporation des boulangers pour pouvoir exercer son métier. Il y est admis le 26 février 1740, quelques mois avant son mariage avec Anna Elisabeth Schlumberger, la fille du boucher Hans Jacob.
 
¤
Curieusement Jacob et Anna Elisabeth préfèrent se marier à Petit Huningue. Y a-t-il eu des différends ou des oppositions entre les deux familles vis à vis de ce mariage ? Ou est-ce l'urgence et la discrétion recherchée qui en serait la cause, leur fille aînée venant au monde 7 mois et 1/2 plus tard ?
Ensemble ils ont 12 enfants, dont plusieurs, semble-t-il, meurent jeunes.
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¤ En 1773, Jacob commence à se sentir bien âgé (56 ans) pour continuer à faire fonctionner le moulin, d'autant qu'aucun de ses enfants n'a repris le métier.
Le
plus jeune, Johannes, s'est décidé pour la profession de potier d'étain dont il commence probablement l'apprentissage dans ces années-là. Il est possible aussi que le prix attractif qu'il espère en obtenir, après vente aux enchères pèse lourd dans la balance.En effet la ville de Mulhouse lui en propose 35.500 livres, c'est une belle somme que l'on peut facilement convertir en rentre ou réinvestir.
Le moulin change donc de main et est mis en location par son acquéreur. C'est le boulanger Pierre Brustlein qui le prend à bail et l'exploite jusqu'en 1781. En 1775, les meules à broyer le chanvre sont remplacées par des meules horizontales pour moudre la farine dont la population grandissante de Mulhouse a de plus en plus besoin pour se nourrir. Le pain reste la nourriture de base de cette époque. C'est le moulin à farine qui restera en fonction le plus longtemps à Mulhouse, jusque dans les années 1850. Les derniers bâtiments du moulin dit Bleulat disparaissent tardivement vers 1910.

¤ A la mort de Anna Elisabeth en 1777, Jacob a 60 ans. Ses enfants sont grands, mais il ne désire pas rester seul. Il convole en 2e noce avec Anna Magdalena Bucher, sa contemporaine qui lui survit une 15e d'année.
 
 
Sources :  
E. Meininger 'Tableaux généalogiques de la famille Schmerber' (Livre Schmerber)  
AMM fichier St Etienne d'après le registre Xa5a  
Weber 'Topographie du vieux Mulhouse, p. 142  
Moulins du Sundgau, tome 3, pp. 235-238  
12/2000
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