|
La
crème glacée
de
Jean-Jacques Boyer : |
|
S
Papassus,
un après-midi autour d'une table,
juillet 2000
|
Livre
: ancienne mesure de poid ; vaut suivant les lieux, entre 0,35 et 0,5
kg.
Pinte : ancienne
mesure de capacité ; vaut suivant les lieux, entre 0,6 et 1 litre.
Pouce : ancienne mesure
de longueur ; vaut suivant les lieux, environ 3 cm.
C
Cette recette de sorbet a
été récoltée par Jean-Jacques Boyer (1744-1833)
vers 1780-90, peut-être dans la région lilloise où
il était alors en garnison. Le capitaine Boyer, grand collectionneur
de recettes et de remèdes de bonne femme, est le grand-père de
Sophie Boyer, l'épouse d'Adolphe Franc
*.
Ses grimoires sont passés, avec les archives de sa famille, des
greniers de l'Hyrondelle***,
à Moncaret (24) à ceux de Pignon.
La recette de cette "Grace" se trouve transcrite sur
un petit bout de papier glissé dans l'un des recueils. Ce sont
manifestement des notes hâtives prises sous dictée et jamais
remises au propre, d'où une orthographe plus ou moins phonétique
qui a été scrupuleusement respectée ici.
pour
plus de détails *
ou***
puis
retour
|
|
..
|
|
Buf
polonaise
(Recette
de Mme Siben) |
|
|
Quand Louise Gouzy,
épouse d'Ernest Siben inscrit dans son carnet, à la suite
du titre d'une recette "Mme Siben", il ne s'agit pas d'elle,
évidemment mais très certainement de sa belle-mère
Caroline dite Nonna
|
|
.
|
|
|
Reine de Saba
:
|
|
|
La vraie reine de
Saba se fait dans un moule circulaire en forme de couronne. Certaines
cuisinières, pour se simplifier la tâche se contentent
de faire fondre tout le chocolat nécessaire au bain-marie. C'est
beaucoup moins bon. Le côté savoureux de ce gâteau
est justement de croquer sur des pépites de chocolat.
A Pignon, la Reine
de Saba est traditionnelle des goûters et des repas "café
au lait" du dimanche soir, dîner froid accompagné
de gâteaux et d'une boisson chaude. Le dimanche après-midi
étant la demie journée de liberté de la cuisinière,
ce repas casse-croûte était une astuce pour ne pas avoir
de cuisine à faire, hormis chauffer l'eau du café ou le
lait du cacao. Toutes les provisions étaient posées sur
la table et chacun se faisait les sandwiches de son choix.
Le "dîner café au lait" est devenu le
cauchemar de la cuisinière, le jour où Clémence
Ponceau a trouvé qu'un tel dîner était indigne des
invités de "Monsieur" et "Madame", et qu'elle
s'est mise à préparer à l'avance, le dimanche matin,
des petits canapés artistiquement arrangés...
|
|
.
|
|
|
Racahout
:
Recette de
Mme Picat.
|
|
|
M. le colonel Picat, son mari, est un camarade de promotion d'Ernest
Siben 10/14
. Les deux familles se rencontrent souvent. Cette relation amicale se
poursuit avec la génération suivante : Rderer et
Ferrière se côtoyent à Mulhouse avant la guerre
de 1939-1945. C'est tout naturellement qu'Henri, informé par
Yann et Paulette de la venue de leur petite fille à Grenoble
pour y étudier le russe, l'invite à leur rendre visite.
Et c'est ainsi que leur fils Pascal Rderer a l'occasion de rencontrer
Suzanne de Ferrière, mais ceci est une autre belle histoire ...
|
|
..
|
|
|
Galettes salées
pour le thé
(Recette
de Mme Cheminon)
|
|
|
Le Général
Cheminon, condisciple à l'"X" et ami d'Ernest
Siben, a épousé successivement deux surs, riches
héritières Russes, ou, plus précisément
Ukrainiennes. Comme il a perdu tôt sa première épouse,
la maman de Claude Cheminon, il est probable que cette Mme Cheminon
soit sa tante.
Il est possible
que cette recette de biscuits salés pour le thé soit une
tradition d'Ukraine ?
Anne
Franc de Ferrière avec le costume d'Ukrainienne de la nourrice
de sa grand-mère
|
|
.
|
|
|
Recettes
d'Augusta Bastien
(gâteau scott, le poilu et beaux coquins)
|
|
|
Augusta Bastien
est probablement la cousine marseillaise.
"Le Poilu"
est certainement une de ces nombreuses recettes que l'on se transmettait
prendant la Première Guerre Mondiale, les "Poilus"
étant le surnom des soldats français entre 1914 et 1918.
|
|
|
.
|
|
|
Macaronade
recette de Jeanne
Siben (Kikette)
|
|
|
Non ce ne sont pas
des macarons, d'ailleurs la recette entrait dans la catégorie
des viandes.
D'ailleurs, comme
toutes les recettes de Jeanne, la belle-sur de Paulette, elle
est simple, demande des ingrédients courants, ou qui se stockent
facilement : macaroni, herbes de Provence, tomates en boîte à
défaut de fraîches, ... Il faut du facile à faire,
sans trop d'embarras. De bonnes recettes pour des vacances, à
"La Crevette" par exemple, la maison de La Perroche
à Oléron.
|
|
|
.
|
|
|
Gâteau
au lait cru
recette de Théresette
Taupier-Létage
|
|
|
Théresette
Rey-Lescure, épouse d'André Taupier Létage, est
la belle-soeur de Max Taupier *. Elle habite une des ailes du château
de Vidasse, à Pessac sur Dordogne.
Depuis le temps
de "l'oncle" Daniel Franc de Ferrière, les habitants
de Pignon sont toujours les bienvenus
à Vidasse, pour de folles parties de jeux entre adolescents,
pour un thé ou un bridge pour la génération au
dessus, pour regarder un concours hippique, quand Max, grand amateur
de chevaux, en organise un dans le parc...
*
voir arbre
Daniel Franc de Ferrière
|
|
|
.
|
|
|
Galette aux amandes
recette de Mme
Barret
|
|
|
Encore une recette
que Louise a récoltée chez des cousins...
Les Barret sont
apparentés aux Gouzy par les Rocaché. Ce sont donc des
cousins issus de germains du côté de sa mère, Delphine
Rocaché. Le grand-père de cette dernière avait
un frère, médecin à la Bastide d'Armagnac. Sa petite-fille,
Marie Poeymiran, "tante Marinou" a épousé André
Barret. Elle a eu cinq enfants. Comme dans toutes les familles, la Guerre
de 1914-1918 a prélevé son tribu. Henri, son fils cadet
est (suivant l'expression consacrée) "mort pour la France".
Que de vies fauchées, gâchées... Le 4e , Jean, est
marié avec Elisabeth Noël.
Mme Barret qui transmet à Louise cette recette est-elle cette
Elisabeth, probablement un peu plus jeune qu'elle, ou Tante Marinou
?
.
|
|
.
|
|
|
Haricots verts
recette de Rabastens
|
|
|
Il existe mille
façons d'accommoder les haricots.
Ce qui rend cette recette précieuse, c'est son origine : "
Rabastens ". Pour Louise c'est sûrement un plat de son enfance,
car c'est à Rabastens qu'habitent ses grands-parents Gouzy. Et
c'est dans la maison familiale, ancien presbytère acheté
lors de la vente des Biens Nationaux, que son père, Paul Gouzy,
abandonnant l'errance de sa vie d'officier s'installe pour sa retraite
et où il reçoit ses petits-enfants Paulou, Jean, Paulette
et Pim (Henri) Siben.
|
|
.
|
|
|
Cake au
citron
pour le thé
|
|
|
Cette recette, extraite
du carnet de recettes de Paulette Siben (Mme de Ferrière) est
copiée de la main de Clémence Ponceau, la dernière
à avoir travaillé à son service et sans doute le
plus longtemps, puisqu'elle a accompagné Yann et Paulette plus
de 30 ans.
|
|
.
|
|
|
Crêpelettes
Recette d'Hélène Mieg
|
|
|
Farine, ufs,
lait, ce sont des ingrédients de base classique dans les recettes
alsaciennes et suisses. Aussi bien pour des plats salés que sucrés.
Ensuite, pour varier on rajoute au choix lard, fromage, sucre, sucre
à la cannelle, confiture...
Hélène
Scheurer, épouse d'André Mieg fait partie de la bonne
bourgeoisie Mulhousienne, et comme telle fréquente les salons
de Paulette et l'invite chez elle. C'est ainsi, au hasard de goûters
amicaux que les recettes s'échangent.
|
|
|
.
|
|
|
Salade
alsacienne
|
|
|
Ah, la purée
rose !!! avec la Reine de Saba, c'est probablement le plat le plus typique
de la table de Yann et Paulette.
Si vous aimez le
goût des betteraves rouges cuites, alors vous allez vous régaler.
C'est en plus un plat très joliment coloré. Si, si...
rose vif, et cette belle couleur est tout à fait naturelle. C'est
ce qui lui a valu son 2e nom : purée rose.
Si vous n'aimez pas, (vous n'êtes pas obligé d'aimer la
betterave cuite) vous vous rabattrez sur un autre plat d'entrée.
Je ne sais pas d'où
Paulette tient cette recette... Elle a beaucoup d'amies Alsaciennes.
Mais elle peut aussi lui venir de Nona, sa belle-mère (Marguerite
de Clermont) dont la nourrice était de Schwindratzheim (67).
Marguerite
de Clermont et sa nounou, Marguerite Riehm Wendling,
en 1872.
|
|
|