SB - I.2 Mm  

   
 P
ierre Daniel Frédéric Schœn 4/6a
né le 8 juillet 1882 à Mulhouse (68)* décédé le 10 septembre 1978 à Strasbourg (67)
fils de Gustave-Adolphe
Schœn (1848-1926) 8/12 et de Mathilde Lambling (1860-1937) 9/13

 il épouse le 10 juin 1920 à Strasbourg (67) 
Marguerite
Jacquel 5/7
née le 3 mai 1895 à Natzwiller (67)* le 30 mars 1947 entre Mulhouse et Strasbourg (?!)
fille de Charles Frédéric Jacquel (1855-1937) et de Aline Zweifel (1855-1916
)
 
 

               * Depuis 1871, l'Alsace fait partie du Reichland rattaché à l'Empire Allemand.
                  Pierre et Marguerite sont donc de naissance de nationalité allemande, bien que de familles francophiles.
 
Une paire de jumeaux
mort-nés en 1925
s'intercalent entre
Jean-Pierre
et Francine.
A l'époque ces derniers,
s'il n'ont pas respirés,
ou s'ils sont morts encore
trop avant terme,
ne sont pas enregistrés
 
   Enfants : (tous nés à Strasbourg)
 
1) 
Simone, dite Monette Schœn, née le 25.11.1921 3aa   a, elle épouse
    le 18.03.1950 à Strasbourg Georges L
æderich (19.01.1921 - 05.05.1976)
2) Jean Bernard, dit Jean-Pierre
Schœn, né le 20.11.1923 2ab b, il épouse
    le 11.03.1955 à Strasbourg Nicole Anthon (12.12.1929 - 03.06.1973)
3) Francine Lucienne Marianne
Schœn (19.07.1927 - 2009) 3ac  c, elle
   
épouse le 2.07.1955, à Paris, Claude Thomas (1920 - 1997
   
¤ Pierre Schœn porte aussi le prénom de son arrière-grand-père paternel : Daniel Schœn, mort l'année précédant sa naissance. Il grandit à Mulhouse, à la Mertzau.
1 - 2.3 - 4 - 5 - 6 -
 

  
Baptême de Monette et Renaud Schœn
à Natzwiller, en 1922

  
au 2ème rang (de gauche à droite) :
Suzanne Jacquel, René
Schœn, ... ? ,
Pierre
Schœn, Mady Boulangier,
M. Stephane, Frédéric Jacquel,
Anne Jacquel, Mme Stephane,
Charlie Marchal, Emy Jacquel-Marchal,
au 1er rang : Maurice Jacquel,
Mme Hosch, Louise Jacquel-Gesinger.
Mathilde
Schœn-Lambling,
Alice
Schœn-Jacquel,
Paul André Jacquel,
Marguerite
Schœn-Jacquel,
Gustave
Schœn
.

 Dès son adolescence il parcourt, à la suite de ses parents et de ses  cousins Schœn les routes poudreuses d'Alsace et de Franche-Comté.  C'est aussi un bon marcheur. Dans la famille on aime randonner. 
 Par quel biais arrive-t-il à se faire engager dans l'armée française en  1914 ? Toujours est-il qu'il va passer sous ces drapeaux les 4 années  de guerre, quatre années difficiles dont il sait pourtant, plus tard, parler  avec humour. De cette époque datent ses contacts avec les services  de renseignements du 2e Bureau, pour lequel son parfait bilinguisme  français-allemand est précieux.

 Après ses études, Pierre choisit de faire carrière dans les finances et  devient banquier à Strasbourg.
 
 Pierre
et René Schœn.
1 - 2.- 3 - 4 - 5 - 6 -  
 


  
De gauche à droite :
Aline Jacquel-Zweifel
Marguerite, assise, (peu avant sa mort)
Frédéric Jacque et Suzanne sur ses genoux,
Emy Jacquel
debout avec Paul André,
Alice
.

 
¤ Marguerite Jacquel est la fille Frédéric Jacquel, un industriel de Natzwiller (67), au-dessus de Rothau, grande région textile.
Elle est née dans la belle maison de maître qui surplombe les bâtiments de l'usine. L'entreprise de filature fournit du travail à tout le village. Sa mère, Aline Zweifel, est de Cernay (68), une autre ville industrielle d'Alsace.
La sœur aînée de Marguerite Jacquel, Alice, a épousé, en 1919, un ingénieur strasbourgeois, René
Schœn 16ab/24ab. C'est sûrement chez cette sœur et ce beau-frère qu'elle a l'occasion de rencontrer le frère aîné de ce dernier, Pierre Schoen, son futur mari.
 
¤
Pierre et Marguerite se marient à Strasbourg en 1920. Ils s'installent dans une grande maison bourgeoise 32 avenue de la Forêt Noire.
Pierre
Schœn est directeur de banque. Il dirige l'agence strasbourgeoise du CIAL (Crédit Industriel d'Alsace et de Lorraine).

 
¤
Leurs trois enfants, Monette, Jean-Pierre et Francine vont régulièrement passer d'inoubliables vacances chez leurs grands-parents maternels (Jacquel) à Natzwiller.

   

Les trois enfants  
  
Marguerite
Schœn-Jacquel en 1947
et Francine
Schœn le jour 
de son anniversaire en 1947 
Marguerite emmène sa fille Francine 
chez un bon photographe 
pour le jour de ses 20 ans.
La jeune fille accepte 
à la condition que sa mère,
elle aussi, soit prise en photo.
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La maison de l'avenue de la Forêt-Noir,
consulat de Dan
emark.
 

 
¤ Bien qu'installé dans le Bas-Rhin, Pierre garde des liens très étroits avec ses cousins Schœn de Mulhouse. Il est ainsi le parrain de Pierre-Yves Schœn, un des fils d'Etienne 4/6. Baptêmes, confirmations, mariages sont des occasions de joyeuses retrouvailles.C'est ainsi que Pierre et Marguerite montent à Mulhouse en mars 1947, pour accompagner Pierre-Yves dans sa démarche de confirmation, au temple réformé St Jean de Mulhouse. Mais sur le chemin du retour, c'est le drame. Pierre perd brusquement le contrôle de sa voiture qui quitte la route, un éclatement de pneu ?... Quand il reprend conscience, encore dans le brouillard consécutif au choc, il entend les gendarmes qui déjà s'affairent autour du véhicule accidenté "Encore un de ces chauffards du dimanche qui prennent le volant ivre et qui tue leur femme sur la route !". C'est ainsi qu'il apprend le décès de son épouse à qui l'accident a été fatal. A cette époque il n'y a pas encore de ceinture de sécurité dans les voitures, et le siège avant droit est sinistrement surnommé "la place du mort".
Après la disparition de Marguerite, Pierre se sent très seul. Il voyage à plusieurs occasions avec sa fille cadette Francine.


¤ Après la guerre de 1939-1945, Pierre, toujours directeur du CIAL, préfère mentionner sur ses cartes de visites son titre de consul honoraire du Danemark. En effet le Danemark, comme d'autres pays, se cherche parmi les personnalités locales, quelqu'un qui puisse le représenter dans la ville du Conseil de l'Europe. Beaucoup de Danois passent par Strasbourg, des voyageurs désirent partir au Danemark. Au consulat du Danemark, installé dans une des pièces de la maison de l'avenue de la Forêt Noire, ils peuvent chercher les documents dont ils ont besoin, faire leurs démarches administratives, etc.

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     Enfants de Simonne 3aa
dite
Monette
et de Georges Læderich, 
(tous 
nés à Paris)
 

    
  
1) Pierre Georges Louis Læderich, née le 25.01.1951, 161/241 2aaa
      il épouse le 21.06.1975* Patricia Valette, née 04.09.1951
  2) Christine Marguerite
Læderich, née le 27.08.1952, 161/241 3aab
      elle épouse le 27.04.1977 Bruno Deledalle, né 06.09.1949
  3) Corine Isabelle
Læderich, née le 21.05.1954 161/241 3aac
      elle épouse le 25.08.1976 ** Pierre Marie Bouvet de la Maisonneuve, né le 29.11.1952 
  4) Olivier Jean Roger Læderich, né le 05.09.1955 161/241 2aad
      il épouse le 13.05.1982, Elisabeth (Lize) Temby, née 12.10.1953 
 Cet emploi non rémunéré et ce titre purement honorifique amusent beaucoup  PierreIl profite de la visite du roi du Danemark à Paris en 1955, lors de  l'inauguration de la Maison du Danemark, et où il est invité comme tous les  consuls honoraires du royaume en France, pour demander à son altesse  l'autorisation d'organiser la réception de mariage de sa fille cadette dans ces  locaux juste terminés. L'accord lui est donné et c'est la première fois (et la  dernière ?) que ce centre de rencontre et d'échange accueille les invités d'une  noce française. Pierre Schœn reste consul honoraire jusque dans les années  1966-1967.
 ¤ Il a alors environ 84 ans. Il est veuf depuis de nombreuses années. Ses  enfants sont tous mariés et ont quitté Strasbourg. Et il commence à être trop  âgé pour entretenir cette grande bâtisse qui se chauffe encore au charbon. Ce  n'est plus de son âge de porter les lourds seaux d'anthracites pour alimenter  la chaudière en hiver. De plus les propriétés voisines ont été vendues et  remplacées par de grands immeubles de rapport, encaquant la maison et son  jardin. Ses trois enfants arrivent à le convaincre qu'il est temps de déménager  et de vendre le terrain à un promoteur.

 Pendant qu'on l'envoie faire un séjour à Paris chez son gendre Claude Thomas  en compagnie de ses deux petits-fils, Jean-Pierre et Francine prennent en  main le déménagement.


 Francine
3ac et Claude Thomas
     Enfants : (tous deux nés à Paris)
 1) Jacques Philippe Pierre Thomas,
     
2aca né le 17.03.1956
 2) Michel Georges Thomas,
    
2acb né le 17.01.1959
     il épouse le 06.09.1991 à Paris
     Catrinel Neg
œscu, née
     le 25.11.1964

 
Michel et ses 2 filles
Jacques
1 - 2.3 - 45 - 6 -  
 


 
 Nicole à Six-Fours vers 1965 entre
  Thierry, Frédéric, Pascal et Vincent.

 
L
es ouvriers, venus de l'usine de Natzwiller donnent un coup de main pour tout mettre en caisse et tout transporter rue Hirschler, dans le quartier des Contades où on lui a trouvé un nouvel appartement.
 
 
J
ean Pierre, grand organisateur a déjà préparé tout l'agencement, pour recréer un cadre accueillant, proche de celui de l'ancien logement. Mais quelle course pour tout déballer ! Quand son père rentre de Paris, après une semaine d'absence, Francine est heureuse de l'accueillir dans son nouveau salon ou tout est en place pour l'accueillir. Pierre, avec son esprit positif, ayant toujours assumé ses choix sans vain regret pour le passé, se déclare ravi, et il l'est !
 

  

   
 Enfants : (tous nés à Strasbourg)
1) Thierry Schoen né le 16.05.1956 aba
    il épouse le 25.06.1994 Valérie Dutruel, 
2) Vincent Schoen, né le 26.05.1958 abb
    il épouse le 03.09.1988 Adeline Bommart,
    née le 25.11.1964
3) Frédéric Schoen, né le 10.12.1960 abc
    il épouse le 29.06.1991 Patricia Monrocq,
    née le 25.11.1964
4) Pascal Schoen, né le 22.09.1963 abd
Jean-Pierre en Scandinavie... 


Jean-Pierre Schœ
après les chantiers 
de jeunesse 
et la résistance 
 l
'Indochine en 1946
 
 

   
   ...  avec sa compagne
        Fabienne Felder  (juillet 1997)
.

Sources :
G.-A.
Schœn 'Tableaux généalogiques de la famille Schœn...', 1920, notice 148 (Livre Schœn)
Francine Thomas-
Schœn, Monique Franc de Ferrière-Schœn, Jean-Pierre Schœn
1 - 2.3 - 45 - 6 -
02/2001