A
une époque
où bien des gens écrivent
et signent en lettres gothiques,
il utilise l'écriture italienne
à l'honneur en France
depuis plus d'un siècle
pour parapher son nom
en bas des actes officiels.
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1)
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Enfant
(Il y en a peut-être d'autres) :
Adèle Eyth (06.05.1840, Strasbourg
- 13.03.1881, Cannes),
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elle épouse le 20.08.1874 à Rothau*
Arthur Bourcart (01.09.1838 - 09.12.1889)
20/28
¤
Jean Frédéric Eyth est originaire du Wurtemberg. Jusqu'en
1789, les échanges entre l'Alsace, province française réputée
étrangère, encore intégrée au Saint Empire
Romain Germanique et les autres régions d'Allemagne sont choses
courantes. De plus les Würtembourgeois sont luthériens, comme
le sont encore alors une partie importante de la bourgeoisie de la ville
de Strasbourg. Et cela même après la rétrocession
de la cathédrale et du chur de plusieurs églises aux
habitants catholiques revenus s'installer dans la ville depuis qu'elle
a ouvert ses portes à Louis XIV, en 1681. Après la Révolution,
jusque dans le année 1815, c'est les conquêtes révolutionnaires
outre-Rhin et le rayonnement du 1er Empire qui attirent les immigrants.
On ne sait pas à quelle époque Jean Frédéric
s'installe en Alsace, mais son adaptation est facilitée du fait
que son père, un temps commissaire du district du grand duché
de Bade, lui a fait donner une bonne instruction, et qu'il maîtrise
bien le français.
Signature
de Jean Frédéric Eyth en1830
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M.
Eyth est installé comme négociant et ils habitent
29 rue des Tonneliers
La vie dans les ruelles
encaissées de Strasbourg
n'est pas très saine,
et la tuberculose
fait des ravages
(On disait alors la phtisie).
C'est cette maladie, alors implacable qui emporte
la jeune femme à l'âge de 32 ans.
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Il
épouse
Maria Victoire Fischer, une Strasbourgeoise beaucoup plus jeune que lui,
fille d'un ancien juge de Paix. Son beau-frère, Louis Auguste Fischer,
né ~ 1799, est notaire à Lingolsheim en 1829. A la mort de
sa femme en 1829, Jean Frédéric a déjà 52 ans.
Il se remarie pourtant rapidement (A-t-il des enfants en bas âge qui
auraient besoin, à la maison d'une seconde mère ?).
¤ Sa nouvelle
compagne, Caroline Oppermann n'a que 23 ans ! Elle est orpheline de mère.
Son père et son oncle, Jean Frédéric Daniel Annoured
(?) négociant, l'accompagnent à la mairie.
Signature
de Caroline Oppermann en 1830
Une petite fille prénommée
Adèle naît 10 ans plus tard, dans cette même rue sombre
des Tonneliers. Peut-être a-t-elle des frères et surs
aînés ? Probablement est-elle rapidement mise en nourrice,
comme c'est alors encore couramment le cas. Et ce qui lui évite
de contracter la tuberculose qui ronge sa mère. Caroline Oppermann,
veuve alors, meurt en 1844. La petite fille est alors confiée à
un tuteur, peut-être Louis Oppermann (1806-1876), le fils de M.
Oppermann-Stohl, le père de Jenny Oppermann (1843 - 1872), cette
même Jenny qui n'a qu'un an de plus qu'elle et qui épouse
Arthur Bourcart 20/28
?
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Faire
part de décès
de Emma Eyth
épouse Steinheil
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M.
Monsieur Gustave Steinheil, manufacturier, ancien député
des Vosges, Monsieur
et Madame Ernest Fuchs, Mademoiselle Noémi Steinheil, Monsieur
le Pasteur Fallot
et Madame Fallot, Mademoiselle Maria Steinheil, Monsieur et Madame Gustave
Steinheil, Monsieur et MadameGeorges Oschwald, Monsieur Robert Steinhel,
Messieurs Alfred, André et Etinne Fuchs, Mesdemoiselles Blanche,
Marguerite, Aimée, Jane et Hélène Fallot, Mademoiselle
Sybille Steinhel, Madame Veuve Louis Oppermann; Monsieur le Docteur Strohl,
Monsieur le Docteur Bourcart, Madame Veuve Christophe Dieterlen, Madame
Veuve Jules Engelbach, Monsieur Edouard Beck, Madame Victor Robert, Monsieur
et Madame Ernest Durot et leur fille, Mademoiselle Marie Strohl, Mademoiselle
Elisabeth Bourcart, Messieurs Arthur, Edouard et Georges bourcart, Mademoiselle
Emma Eyth, Monsieur le Pasteur Charles Boegner et Mdame Boegner, Monsieur
et Madame Ernest Boileau et leurs enfants, Monsieur Paul Boegner, préfet
des Vosges, Madame Boegner et leurs enfants, , Monsieur Alfred Boegner,
directeur de la maison des missions de Paris, Madame Boegner et leurs
enfants, Monsieur et Madame Auguste Becker, Mademoiselle Hélène
Boegner, Monsieur et Madame Alfred Dieterlen et leurs enfants, Monsieur
et Madame Jules Dieterlen et leurs enfants , Monsieur le Pasteur Rodolphe
Dieterlen Madame Dieterlen et leurs enfants, Monsieur Hermann Dieterlen,
Missionnaire Madame Dieterlen et leurs enfants, Monsieur le Docteur Christophe
Dieterlen et Madame Dieterlen, Monsieur le Pasteur Pierre Dieterlen, Messieurs
Henry, Jean, Maurice et Philippe Dietrelen, Monsieur Jules Engelbach,
Monsieur et Madame Gustave Engelbach, Monsieur et Madame Edouard Gruner
et leurs enfants, Messieurs Paul et Henri Engelbach, Mademoiselle Elisabeth
Krafft, Monsieur et Madame C. Hermann Goehrs et leurs enfants, Monsieur
le professeur Paul Goguel et Madame Goguel, Monsieur le Pasteur Ernest
Hertzog, Madame Hertzog et leur fille, Monsieur et Madame Jules Berninger
er leur fils, Messieurs Edouard, Gustave et Hermann Krafft, les familles
Oppermann, Goguel, Koenig, Weber, Beck, Kurtz, Schmidt, Emmerch, Fessenmayer,
Kreiss, Wurtz, Gruner, Ehrhardt,
Ont l'honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu'ils viennent
d'épouver
en la personne de
MADAME PAULINE EMMA STEINHEIL NÉE EYTH
leur épouse, mère, belle-mère, grand-mère,
sur, belle sur, nièce,
tante, grande tante et cousine,
décédée aujourd'hui, dans sa 62ème année,
après une longue maladie.
On les appellera le peuple saint, les rachetés de l'Eternel (Esaïe,
62.12)
Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en
Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres. (Eph.2.10)
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