SB - VI.64.M  
 Hans Jacob Schön 128/192
 né ou baptisé le 6 mars 1712 à Mulhouse* (68)  16 juillet 1785 à Mulhouse (68)
fils de Hans Jacob Schön (1678 - 1729) 256/384 et de Margaretha Ziegler (1768 - 1731) 257/385
 il épouse le 5 septembre 1740 à Bâle (CH)
 
Anna Læderich 129/193
 baptisée le 20 octobre 1725 à Mulhouse (68)
le 31 décembre 1773 à Mulhouse (68) 
fille de Peter Læderich (1673 - 1729?) 258/386 et de Anna Hauser (1665 - 1737) 259/387
  Enfants** :


Mulhouse à la fin du XVIIIe.
Peinture à l'huile, Musée historique
de Mulhouse.
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Anna Schœn(18.06.1741 - 28.01.1828), a
elle épouse le 22.11.1762 Johan Rudolph Ehrsam (17.. - ->1780)
Anna Margreth Schœn (21.07.1743 - 12.03.1745), b
Catharina Schœn (31.01.1745 - 12.03.1745), c
Hans Jacob Schœn (30.01.1746 - 04.12.1778), 64/96
il épouse le 02.05.1796 Rosina Risler (22.01.1741 - 14.04.1802), 65/97
Peter Schœn (30.05.1748 - 19.12.1778), e
il épouse le 07.02.1770 Anna Catharina Dollfus (30.11.1747 - 05.01.1803)
Margareth Schœn (12.04.1753 - 24.02.1793), f
elle épouse le 03.08.1770 Peter Reichardt
Anna Barbara Schœn (18.04.1755 - 09.07.1765), g
Rosina Schœn (24.11.1761 - 28.03.1834 ou 1824), h
elle épouse le 29.11.1780 Peter Witz (12.01.1758 - 06.12.1822)
 
1 - 2.3 -
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Plus exactement Mulhausen, ville libre alliée aux cantons suisses, l'orthographe Mulhouse  
date de 1848.

Les dates indiquées, avant 1798, sont souvent celles de l'inscription dans les registres 
tenus par les pasteurs, donc généralement baptême et inhumation.
 
 


  
¤ Hans Jacob Schoen (ou plus exactement Schön, suivant l'orthographe de l'époque) est maître charpentier (der Zimermann, der Werkmeister). Il figure même dans les registres municipaux comme charpentier de la ville (Werkmeister). Il habite " Grafengasse " (la rue des Comtes, rebaptisée Grand'rue ou Langegasse en 1798).
  
¤
Il épouse en 1740 Anna Læderich, la toute jeune fille d'un maître poêlier, elle n'a pas encore 15 ans !
  
¤ Jacob est reçu bourgeois le jour de son mariage. Le voici donc citoyen à part entière de sa ville. Comme charpentier, il demande et obtient son admission dans la tribu des maréchaux (Schmidzumft). Au courant sa carrière, il va successivement demander son entrée dans d'autres corporations. Il est ainsi admis à la tribu des agriculteurs (Ackerleutzunft) le 11 juin 1752 puis à celle des bouchers (Metzgerzunft) le 13 août 1761. Cette dernière réception ne lui coûte d'ailleurs rien, car il est reçu gratuitement
. 
Les épidémies font des ravages parmi les enfants. C'est ainsi qu'ils perdent deux toutes petites filles de 1ans ½ et de 2 mois au printemps 1745 et en été 1746.
L'aînée de leurs enfants, Anna, est la première à quitter la maison, en 1762. Elle épouse un maréchal ferrant Johann Rudolph Ehrsam, qui devient échevin en 1780.
Son frère Hans Jacob, le fils aîné de notre Hans Jacob devient charpentier comme son père et se marie en 1769.
L'année suivante c'est au tour de Peter et de Margareth de convoler en justes noces. Le mari de Margreth est tailleur. A la mort de son épouse, une vingtaine d'années plus tard, il se remarie avec une Anna Laederich.
 
  1 - 2.3 -  
 
 

  
L
a benjamine, Rosina se marie en 1780 avec un vitrier de Mulhouse. Elle quitte la maison paternelle et son père veuf depuis 7 ans.
Mais Hans Jacob a de nouveau charge de famille, en 1778, après le décès dramatique de son fils aîné. Il semble probable qu'il prend avec lui sa belle-fille Rosine Risler et les enfants de celle-ci.

  
L
ouis Abel, "Habiter noblement à Mulhouse au XVIIIe siècle" in "Maisons, villages et villes d'Alsace du Sud ; études d'architecture et d'histoire"
(coll. Recherches et documents"
Société savante d'Alsace, 1994, p.269
  
Hans Jacob Schoen (+ 1781 [sic] ) et son fils Hans Jacob après lui, est chef des chantiers de la ville (Zimmerwerkmeister = maître charpentier). Ils habitent rue des Maréchaux, en face du Werkhof, le chantier municipal. Comme charpentiers, ils ont dû participer à la construction des charpentes de certaines des nombreuses maisons que l'on construit à Mulhouse, notamment les petits hôtels particuliers à fronton triangulaire. Leur presque voisin Samuel Vogel, qui vient de racheter la partie de la cours du Haut Chapitre de l'évêché de Bâle qui donne sur la rue du Sauvage (alors rue des charrons) qui a recours à des entrepreneurs locaux pour son projet immobilier. Il est très possible, ainsi, qu'il ait eu recours à eux pour réaliser les charpentes de sa maison de maître (au 39 rue du Sauvage, qui a accueilli ultérieurement la première sous- préfecture de Mulhouse, et est actuellement occupée par le magasin Monoprix depuis 1936) et la nouvelle procure du Haut Chapitre, sur la partie leur restant à l'arrière, côté rue des maréchaux.

Sources :  
G.-A. Schoen 'Tableaux généalogiques de la famille Schoen...', 1920, notice 46  
Max Dollfus 'Histoire et généalogie de la famille Dollfus...', 1909, notice 67  
Traufbuch et fichiers de A.M.Mulhouse  

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12/2001