Enfants : tous nés à Mulhouse (68) [à vérifier] | ||
***.Portraits
à l'huile reproduits dans les Portraits Mulhousiens, de Camille Schlumberger Les originaux se trouvent aujourd'hui au château de Mormez. |
1)
Anna Engel (09.01.1778 - 05.07.1782, à Mulhouse),
a 2) Anna Margaretha Engel (07.09.1781 - 30.05.1849), b, elle épouse le 11.12.1804 Frédéric Schn (07.09.1777 - 19.03.1826), c 3) Jean Frédéric Engel (09.06.1784 - 13.05.1862, à Dornach ?), 90/122, , il épouse le 28.10.1813 Annette Witz (23.02.1791 - 27.12.1859, à Cernay) 91/123, 4) Anna Engel (27.02.1786 - . . . ?), e 5) Jean Henri Engel (26.04.1794 - 29.09.1867, à Paris), f, célibataire. |
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¤ Jean Henri Engel est né dans la petite République de Mulhouse où son père est tailleur. La ville libre, alliée aux cantons suisses, entretient de nombreuses relations avec Bâle. | ||
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¤ Jean Henri est reçu à la tribu des tailleurs, en 1776, après son mariage avec Marguerite Wild. Les échanges, achats et ventes de propriétés sont courants dans le vieux Mulhouse. Au détour des actes, on découvre que Jean Henri a acheté à Jean Henry Risler, une maison avec un hangar, rue de la lanterne, pour 7.500 livres tournois, en juillet 1779. Au même moment, il vend à Jacob Steiner, boucher, deux maisons avec cave et hangar. Et en 1798 il achète une prairie le long du Steinbächlen lors de la vente de biens ecclésiastiques. Ces années-là beaucoup de jeunes gens entreprenants de Mulhouse se lancent dans l'impression sur étoffe, ces cotonnades appelées indiennes et qui font fureur en France. C'est le cas de Jean Henri. Mais la conjoncture est de moins en moins favorable : La Révolution Française et la mise en place de barrières douanières aux portes de la ville engendrent une assez grave crise économique. Comme d'autres mulhousiens, Jean-Henri part s'installer dans la cité sur de Bâle où il habite de 1790 à 1792. |
Marguerite
Wild
et Jean Henri Engel Silhouettes découpées Ce type de portrait est très à la mode à la fin du XVIIIe siècle |
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En 1792, malgré la ceinture douanière et les tracasseries des agents du département du Haut-Rhin qui limitent les échanges vers l'extérieur, il revient à Mulhouse. Il réunit ses capitaux pour s'associer avec Frédéric Moser et la veuve de Jean Gaspar Wolf, pour relancer une fabrique d'indienne à Mulhouse sous la raison sociale de Moser Engel & Cie. En 1796, la barrière douanière est toujours là, mais elle est relativement perméable, et la contrebande est active. Et les manufactures mulhousiennes écoulent la majeure partie de leur production en France. Jean Henri s'installe à son propre compte. Les ateliers de la petite manufacture d'indienne Engel & Cie sont installés dans les bâtiments d'une ancienne tannerie, entre la rue du fossé et le mur d'enceinte, à proximité de la Porte Haute (cf. plan). |
Manufacture d'indiennes Engel & Cie, Grand'rue, Mulhouse (n°13) d'après le plan de 1797 In J. Blanc, 'Les Engel, une famille ...' |
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En plus de la tannerie, il y a des écuries, une maison d'habitation et ses dépendances, ainsi qu'un jardin. Dépendent aussi de la propriété, quelques étangs près du Steinbächlein. C'est grâce à un accord de commandite, de 50.000 livres, passé avec Christophe Burckardt, banquier bâlois, que M. Engel peut faire cette acquisition. ¤ Les dernières
années du siècle voient les derniers pourparlers aboutir
à la réunion de Mulhouse à la France en 1798. |
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Sources
:
Rogert Steiner, Monique Schn Jérôme Blanc 'Les Engel, une famille d'industriels et de Philanthropes' Ed. Christian, 1994 C.Schlumberger, 'Portraits Mulhousiens', 1902 12/2000 |
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