Georges
et Marguerite

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Ce pastel
a été exécuté
à Paris en 1893.

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Yann et Agnès
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Il se lance dans la carrière d'officier de marine. Après avoir étudié à la faculté de droit de Bordeaux, il est reçu comme élève commissaire de la Marine le 1er novembre 1877.
Il a 20 ans.

Deux ans plus tard, il est promu aide commissaire, attaché au port de Rochefort.
Le 14 janvier 1880 il s'embarque sur la ''Magicienne'', un croiseur de 1ère classe.
C'est le dernier vaisseau purement voilier de la Marine Nationale. C'est ainsi qu'il entame un long périple à travers l'Atlantique. Il visite le Canada, les Etats Unis (un photographe de Broadway immortalise la fière prestance de ce jeune officier français), les Antilles, les Canaries et les Açores.
Il rentre en 1882. En juillet 1883, il est nommé pour 2 mois commissaire de l'inscription maritime à Marennes.

Il s'embarque pour la seconde fois en septembre, sur la canonnière ''Aspic''. Il participe alors à la campagne du Tonkin et de Chine sous le haut commandement de l'Amiral Courbet. C'est ainsi qu'il prend part à la bataille de Fou Tchéou en 1884. Mais il tombe gravement malade à Formose. Il est rapatrié en France le 1er décembre 1884.

Il est maintenant sous-commissaire de la marine. Il est envoyé à Rochefort puis à l'Ile d'Yeu. En février 1886 il reprend la mer, d'abord sur le ''Messager'' (école de défense sous-marine). Puis en mars, après cinq mois à terre, il passe sur le ''Villars'', un croiseur dont le port d'attache est Brest.

Sur la frégate
« La magicienne »
1880-82
 
 

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Blanche et Julien
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Il débarque définitivement le 1er avril 1889. Il a 32 ans et est affecté à des postes à terre. Le 26 juillet 1889, il est nommé commissaire à l'inscription maritime à Marans, et commissaire général de la marine à Bordeaux le 4 septembre 1891.

En 1886, sa soeur, Blanche, épouse un officier de marine originaire de Rochefort, Julien Viaud. Ce dernier est plus connu sous son pseudonyme de Pierre Loti. Il a fait, comme Georges, la campagne du Tonkin.
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En 1895, c'est au tour de Georges de convoler en justes noces avec Marguerite de Clermont, dont il a fait la connaissance chez un ami commun, M. Pierre Paris.

Marguerite de Clermont est née à Paris. Son père est sous-directeur de l'Ecole Pratiques des Hautes études, à la Sorbonne. Son enfance se partage entre la capitale où son grand-père de Clermont 36/52 est venu s'installer dans les années 1830 et le pays de Montbéliard d'où est originaire sa mère et où elle a de nombreux cousins. Elle est bilingue, parlant avec la même aisance le français et l'allemand, la langue de ses ancêtres paternels. Elle confie ses deux jeunes enfants à une " nounou " alsacienne originaire de Mulhouse qui prend soin d'eux avec beaucoup d'amour et de tendresse.

Marguerite est une femme cultivée. Elle a beaucoup d'amitié pour son beau-frère, Julien Viaud.

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C'est une femme de caractère, très fière de ses origines. Les couverts de services sont gravés aux armoiries des deux familles. De nombreux objets personnels sont marqués de son chiffre.

Mais elle se considère toujours comme de ''santé délicate''.
Elle transpose ses problèmes de santé sur ses enfants à qui elle interdit par exemple de manger entre les repas à cause de la mauvaise digestion qui pourrait en résulter.
A la fin de sa vie, son fils Yann raconte avec un sourire en coin qu'il regardait ses ''petits amis'' se régaler du délicieux goûter que leur faisait préparer son grand-père, Philippe de Clermont 18/26, quand il venait passer une après midi chez ce dernier qui habitait un grand appartement situé à côté du jardin du Luxembourg. Et que jamais il ne se risqua à enfreindre l'ordre maternel... Par certain côté, ''Maguie'' était donc une femme redoutable.

Georges poursuit sa carrière à terre, à Bordeaux.

Ses deux enfants naissent en Gironde : Agnès à Caudéran et Yann à Bordeaux.
L'année suivante, en 1899, il est nommé chevalier de la légion d'honneur.

En 1905 il devient commissaire de 1ère classe dans la Réserve .

Il prend sa retraite et s'installe avec sa famille dans une grande maison, 3 rue du Parc à Meudon (92). Il met à profit ses connaissances en droit maritime en étant arbitre rapporteur auprès du tribunal de commerce de la Seine pour les affaires maritimes et fluviales.

Marguerite et sa nounou,  
Marguerite Riehm Wendling,
en 1872.           

 Fondue dans le bronze   
4 -11 Mai 1913,  
( l'opacité )    

Agnès, à 14 ans,
entre 1910 et 1911, 
écrit un journal,
retrouvé dans une malle
du château de Carbonneau.    

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Marguerite reste en région parisienne. Elle ne mange presque pas et maigrit considérablement. Elle finit par ne peser qu'une vingtaines de Kilos quand elle meurt en 1931, à Sèvres*.
Sa belle fille Paulette, dans son grand âge, se forcera toujours à manger, même sans appétit, pour ne jamais tomber dans cet état.

Maguy a quand même eu la joie de connaître trois de ses petits-enfants :
Jean, né en 1924, Colette, née en 1926 et Geo, né en 1929.

Elle se fait appeler, comme la grand-mère de sa belle-fille, Nona.

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