Enfants (nés à Charency-Vezin (54)) :
1) Paul Le Duc (18.05.1864 - 24.02.1879)
2) Marie Lucie Caroline dite Coïne Le Duc (08.01.1877 - 01.02.1900)

¤ Léon Le Duc est né à Vezin dans un petit village de Meurthe-et-Moselle où son père est notaire.Le village voisin de Charency se réunit avec Vezin, pour ne plus faire qu'une seule commune aujourd'hui. Il semble que cette commune faisait partie de la Moselle jusqu'en 1871. Et en aurait été séparée lors de l'annexion de L'Alsace-Lorraine ? (A vérifier).

Pauline et Léon (Les deux portraits, sont des pastels de l'école de Metz *).

¤ Léon et Pauline se marient en 1861.
En France, c'est le Second Empire.
Il a 32 ans, elle en a 20.
L'étude notariale est prospère
Tout semble leur sourire.

¤ Ils ont deux enfants, choix de roi, un garçon et une fille : Paul et Caroline dite Coïne.
A la naissance de Coïne, François Thiébaut, le jardinier et Jean Baptiste Charles Mangin, rentier de 62 ans, tous deux aussi de Charency, accompagne l'heureux père, Léon, faire la déclaration à la mairie.

¤ Quelques années avant la chute de l'Empire et le redécoupage des frontières qui a perturbé la région, Charency-Vezin est devenu un gros bourg frontalier. Bientôt, il y est même construit une ligne de chemin de fer, avec une gare à Charency. Paul n'a pas encore fêter ses dix ans que disparaît l'Empire et que commence la IIIe République.

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* Rachetée depuis par la commune,...
c'est aujoujourd'hui la mairie.....

Les affaires vont mals. Léon a-t-il fait des placements imprudents ?
Toujours est-il qu'il doit faire face à de grosses difficultés financières.
Il lui faut vendre son étude, sa maison de Charency-Vezin , qu'il a hérité de son père, appelée le château*... Mais cela ne suffit pas pour éponger les dettes. Heureusement la famille se cotise pour dédommager les clients.
L'honneur est sauf, mais à quel prix !
Léon, brisé, se retire à La Neuville près Stenay, dans le département de la Meuse où il meurt en 1898.

¤ Pauline Leduc-Domer se consacre désormais à sa fille Coïne, douce jeune fille gravement malade. Elle reste seule, après le décès de celle-ci, morte à l'âge à 23 ans d'un fibrome cancéreux. Pauline rédige ses dernières volontés, quelques semaines plus tard, le 12 avril 1900. Elle habite toujours Laneuville près Steinay (55), chez son frère Ferdinand Lucien Domer, chef d'Escadron à la retraite, qu'elle désigne comme usufruitier, son neveu Ernest Siben étant son héritier. Mais Lucien meurt à son tour en juillet, Pauline reformule donc son testament en septembre. Restée seule, à 60 ans, elle finit sa vie très solitaire. Ses neveux Siben essayent d'entourer de leur affection, mais ils habitent loin... Et sa belle-sœur, Caroline Siben née Leduc, est bien vieille et ne quitte plus Vezin.

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Sources : E. Siben : 'Notes et souvenirs' ; Y. F. de F. (album Siben) ;
AM Metz, mariage 1826 ; traditions et archives familiales -
09/2004

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