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    ¤ Une dernière grande joie est réservée à 
    Rose peu avant son départ de Paris. Un jour de 179.., on introduit 
    dans son salon deux garçonnets habillés en marins. Leurs deux 
    visages, si semblables, frappent la mère en deuil.  
    ............................« Mes 
    enfants ! » s'écrit-elle.  
    Oui, ce sont bien ses deux fils perdus. Leur nourrice noire les a sauvés 
    du massacre, cachés, puis confiés au capitaine d'un bateau de 
    passage. La personne qui les a pris en charge ne pouvant les conduire directement 
    en France, les a laissés, avec tous les papiers les concernant, à 
    un orphelinat de la région de New York, aux Etats-Unis. C'est là 
    qu'un ami de la famille Montureux les a retrouvés, identifiés 
    et ramenés avec lui. Quelle immense joie pour leur mère ! Quelle 
    panique pour les deux enfants ne parlant et ne comprenant que l'anglais. Le 
    soir même, ils s'échappent de l'hôtel particulier où 
    habite Rose. Heureusement, on retrouve vite les deux petits garçons 
    désorientés et perdus, errant dans les rues de la capitale et 
    on les raccompagne chez leur mère.  
  ¤ A Haïti (Saint-Domingue), les armes 
    se sont tues. La répression sanglante qui s'est abattue sur les révoltés 
    a apparemment ramené le calme. La force reste aux colons blancs*. 
     
  * 
    Entre 1794 
    à 1796 l'île est occupée par les Espagnol set les Anglais. 
     
    La révolte, conduite par Toussaint Louverture, reprend en 1796. Napoléon 
    Bonaparte 
    envoie une expédition en 1802 qui met fin à l'autonomie de l'Ile. 
     
    Mais le flambeau de la liberté est relevé par l'un des compagnons 
    de Toussaint,  
    l'indépendance de Haïti, la partie francophone.de.Saint-Domingue, 
     
    est définitivement acquise en 1804. 
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