V.12.Ff voir aussi Le «château» de Chouday Pour IMPRIMER cette fiche... | ||
. Frédéric Antoine Maurice (Caillot) de Montureux, dit Frédéric «Petit» 18290c/246122cbis né le 15 avril 1790 à 5 avril 1790 à Cap Français, rebaptisé Cap Haïtien (Haïti) le 10 mars 1857 à Vierzon (36) fils de François Bonaventure Caillot de Montureux (1723 - 1791) 182/246 et de de Rose Raffeneau (1761 - 1799) 183/247 épouse vers ... 1827-1828, à Paris (75) Estelle Musnier de Chevilly baptisée le ... à Issoudun (36) le ... à ... ? (36) fille de ... Musnier de Chevilly | ||
Enfant
: 1) | (une
fille unique) ... de Montureux (~1829 - ... ) 182 45/ 246 61ca elle épouse entre 1846 et 1853 ... de ... (18.. - ... ) . | |
**
Ibo : peuple | ¤
Frédéric de Montureux, dit Frédéric Petit pour le
distinguer de son cousin Frédéric de Sarrauton, dit Frédéric
Grand, a un frère jumeau, Eugène. Ils sont nés à Cap des Français (ou Cap Français), ce grand port sur la côte nord de Haïti, la partie française de St Domingue. Comme de coutume en cette fin du XVIIIe il est confié avec son frère à une nourrice. Mais comme on est dans les îles, leur nourrice est une solide esclave noire, née en Afrique, de race Ibo*, choisie parmi les esclaves de l'habitation** et rebaptisée Marie par ses maîtres.. Alors que la plupart des Blancs de la région sont massacrés par les esclaves de l'île révoltés contre l'oppression de leurs maîtres Blancs en 1791, les deux bébés ont la vie sauve grâce à leur nounou noire. Marie, qui les emporte dans le "campement des Nègres". |
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Toute la famille,
au sens élargie, déménage pour l'Indre, où elle possède
encore une propriété, le château, à Chouday. Là,
Frédéric passe quelques années de liberté et de gaieté,
à monter à cheval et chasser en compagnie de son oncle Lamanière
et de ses cousins. Il devient un cavalier accompli et expert dans le maniement
du fusil. | ||
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. Pourtant L'adolescent souffre de graves problèmes de santé. Il est atteint depuis longtemps d'une "vomique" (infection pulmonaire purulente, apparenté dans certain cas avec la tuberculose) qui aurait dû, au premier abord, le faire réformer. Son corps d'armée est le 22e chasseurs qui a fait la campagne d'Egypte et qui est baptisé depuis la "Légion infernale". Malgré ses difficultés respiratoires, Frédéric devient un valeureux soldat. Il fait la campagne de l'an II sur les côtes de l'Océan, celle de l'An XIV jusqu'à la paix de Presbourg. Il est en Prusse en 1807, en Pologne en 1808. On le retrouve en Espagne et au Portugal où il est envoyé jusqu'en 1814. Son cousin Honoré de Sarauton est tué devant Braga en 1809. En 1815 Frédéric de Montureux se bat à Waterloo ... | |||
Contrairement
à beaucoup de ses condisciples, mis en demi-solde, il a la chance de pouvoir
rester dans l'armée après la 2e Restauration. Probablement se trouve-t-il
trop bas dans la hiérarchie militaire pour que l'on puisse lui reprocher
cet engagement. En 1822, il est en garnison à Nevers. C'est un officier de cavalerie honnête et consciencieux, qui vit de sa paie au régiment et jouit de l'estime de ses camarades qui connaissent sa bravoure et son courage. L'année suivante, son bataillon est en Espagne. Frédéric sauve le 7e Régiment de Chasseur à Cheval où il sert alors, en réparant une fausse manuvre commandée par un chef d'escadron novice. Cette action de bravoure qui aurait pu lui valoir le conseil de guerre pour désobéissance et le peloton d'exécution si elle avait échoué, lui fait recevoir la croix noble de St Ferdinand. Il avait déjà la Légion d'honneur et la croix de St Louis. . ¤ Frédéric de Montureux épouse Esther de Chévilly, la fille d'un gentilhomme campagnard et quitte l'armée avec le grade de capitaine. La noce a lieu à Paris vers 1828. Alexandrine de Montureux, sa tante, accompagnée de ses deux filles Alinska et Juliette de Sarrauton, est invitée à ce beau et bon mariage. La jeune épouse apporte, dans sa corbeille une belle dote, et Frédéric, à défaut d'une fortune qu'il ne possède pas, sa bravoure, ses médailles et son nom. | |||
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. Ils habitent près de Vierzon, où ils ont une belle propriété. Ils ont une fille unique. Elle reçoit une bonne éducation à l'institution de la légion d'honneur, dite des Barbettes. Elle rentre chez ses parents vers 1846. C'est une jolie demoiselle, aux manières douces et agréables, héritière de la fortune maternelle. Elle est ce que l'on appelle un bon parti. Frédéric de Montureux se fait construire, vers 1853, une jolie maison entre la rivière d'Arnon, la route de Lignières et le chemin de fer qui conduit à Châteauroux. Cette villa, appelée Guérigny, est située entre Lury et Vierzon. Il la fait visiter à sa sur Alexandrine et son beau-frère et cousin, Auguste de Sarrauton, lors du voyage que font ces deux derniers vers le midi où Auguste projette alors de s'installer pour sa retraite... | ||
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: Auguste Sarrauton : 'Souvenirs d'une vie obscure' (manuscrit) E. Siben : 'Notes et souvenirs' (manuscrit) 10/2004 |
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