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  Ce patronyme
  s'écrit aussi :
ou Maiteta
ou Metetaul
ou Matetaul.

Sanne Père (ou grand-père ?.) de :
..........Suzanne Catherine Marguerite Mettetal (1701 - 1771) 305/433
elle épouse avant 1725 Jean Jacques Peugeot (04.11.1699 - 16.06.1781) 304/432

¤ Georges est meunier du moulin d'Hérimoncourt.
Son père, François Mettetal, originaire de Glay, était déjà meunier de ce moulin.
Il est possible que ce François soit le petit-fils de Jean Mettetal le vieux, né vers 1614, et installé à Glay comme meunier. Ce Jean a plusieurs fils et plusieurs petits-fils dont descendent tous les Mettetal du Pays de Montbéliard. La plus ancienne mention du nom de Mettetal remonte à 1431, à Blamont.

¤ Les Mettetal sont donc une famille de meuniers. Avant la Révolution, dans la Principauté de Montbéliard, comme dans la Franche Comté voisine, il est extrêmement rare qu'un moulin appartienne en pleine propriété au meunier qui le fait tourner. Le droit d'eau appartient au seigneur du lieu, laïc ou religieux. Le meunier n'est que locataire (amodiataire). Mais les baux peuvent avoir des durées très variables, et sauf incident, à la mort du meunier en titre, un de ses fils ou son gendre, formé à l'art de la meunerie, reprend le bail à son nom...

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¤ La seigneurie de Montbéliard appartient au duc de Wurtemberg. Elle est en terres d'Empire (Saint Empire Romain Germanique). Le rattachement de Montbéliard à la France date de 1792.
Le 11 juillet 1679, le "Duc Georges de Wurtemberg" donne le moulin d'Hérimoncourt en "accensement perpétuel" à "l'honorable" François Mettetal, avec le droit d'y construire sur le terrain bâtiment qu'il voudra, et d'y rétablir l'ancienne ribe*", moyennant un fermage de "40 # par an et 5 bichots de froment de bonne mesure et bon grain".

¤ François Mettetal est le seul meunier du village d'Hérimoncourt. La petite bourgade d'Hérimoncourt est composée d'une quarantaine de maisons bâties le long du ruisseau. Les habitations ont des murs bas, aux ouvertures peu nombreuses (des portes et quelques rares fenêtres) couvertes d'un grand toit souvent couvert de chaume. L'église du village, sous le vocable de St-Pierre, est le lieu de réunion de la communauté et de culte, le dimanche, sous la direction du pasteur luthérien.

¤Le moulin d'Hérimoncourt date au moins du XIVe siècle.
On appelle alors "moulin" toute "usine" qui fonctionne avec l'énergie hydraulique. Une roue à aube peut entraîner aussi bien ribe que meule à moudre les grains ou toute autre machinerie : scie, martinet**.

  * La ribe, est un moulin à pierre conique et verticale servant à broyer le chanvre, ce mot est féminin dans le Pays de Montbéliard et la Franche-Comté voisine, probablement à cause de son équivalent allement die Ribe.
** Outil de forge.

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Schéma simplifié d'un moulin à farine franc-comtois

Les moulins à farine de la région sont de construction assez simple. Les techniques mises en œuvre sont connues depuis l'Antiquité, ont peu changé depuis Vitruve. La machinerie est construite presque entièrement en bois. Le meunier, qui pourvoit à son entretien, se fait menuisier à ses heures pour remplacer, au fur et à mesure de leur usure, les éléments des engrenages : alluchons, dents en bois : (F ) du "rouet" et fuseaux, sortes de barreaux : (H ) de la "lanterne". Le grain, versé dans la trémie (Q), se glisse entre les deux meules (M) par le trou pratiqué au centre de la meule supérieure, appelée "volante", et qui tourne, entraînée par la mécanique, sur l'autre meule, la "gisante". La force centrifuge fait s'écouler le grain vers l'extérieur où le resserrement entre les deux meules le réduit peu à peu, par frottement, en farine. Celle-ci s'accumule à la sortie dans une "arche", coffre à farine (R)... Habituellement le mouvement n'est pas transmis directement à la meule, mais par l'intermédiaire d'un "hérisson" (grande roue horizontale dont les alluchons sont disposés sur la gante et non sur le côté comme sur le rouet) fixé sur l'arbre (K).

Le moulin d'Hérimoncourt est de petite taille et assure au moins la mouture.
Il dépendait à l'origine des biens de l'hôpital de Blamont, mais depuis la Réforme,
il appartient au seigneur du lieu.

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Il est bâti au centre du village. L'eau du Gland, qui court au milieu de la vallée fait tourner son unique roue. Il suffit pour moudre la farine nécessaire à la consommation locale. Mais, de temps en temps, la sécheresse qui diminue le débit du ruisseau le contraint au chômage.

La plupart des moulins, sous l'Ancien Régime, sont des moulins banals.
Edifiés pour le service de la communauté voisine, ils sont aussi ceux auxquels les habitants taillables et corvéables sont obligés de venir moudre leurs grains, à l'exclusion de tout autre. Ce "droit" de banalité ne sera aboli en France qu'en
juillet 1793.

¤ François n'a peut-être pas de fils (ou de petit-fils ?.) pour lui succéder.
Jean-Jacques Peugeot, mari de Catherine Marguerite Mettetal, reprend
le bail du moulin d'Hérimoncourt à son nom.

Sources : Eric Bungener 'Filiations Protestantes, Vol. I France, tome 2' art. Mettetal, éd. Familiales, s.d.
Mathilde Franc de Ferrière 'Les moulins de Franche Comté du XVIe au XVIIIe siècle', mémoire de maîtrise, Besançon, 1985
René Sedillot 'Peugeot de la crinoline à la 404', Plon, 1960
Pour en savoir plus sur les moulins en général : Jean Orsatelli, Les Moulins, éd. J. Laffitte, 1995
03/2002

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