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Jehan Méquillet 1266/1778
né en mars 1639 à Montécheroux (25) le 9 avril 1675 à Valentigney ? (25)
fils de Bénédicte Méquillet (1...-16..) 2532/3556
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épouse en 16..
Elisabeth Brisechoux 1267/1779
née en 16.. à Montbéliard (25) en 1...
fille de Jean Brisechoux (15..~1605) 2534/3558 et de Lispel Kluffel (16..-1...) 2535/3559

................Ils ont au moins huit enfants.
................Trois sont connus, mais sans que l'on sache exactement leur ordre de naissance.

..Enfants : 1) Jean Georges Méquillet (16..-1700),
E..nfants : 2) ...
Enfa..nts : 3) Samuel Méquillet (16.. - 1739),
Enfa..nts : 1) il se marie deux fois

Enfan..ts : ..) Catherine Méquillet (16.. -1738) 633/889
Enfant..s : 1) elle épouse vers 1711, David Cuvier (1666 -1743) 632/888

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Temple St-Martin, à Montbéliard, construit par l'architecte H..Schickhart, début XVIIe

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in "Le Pays de montbéliard
du Wurtemberg à la France", p.226
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¤ Les Méquillet sont originaires de Montécheroux (25) où le patronyme est très courant. Ce petit village, niché sur les hauteurs entre Pont-de-Roide et St-Hippolyte, dépend de la seigneurie de Clémont. C'est la terre la plus au Sud des princes de Wurtemberg. Rattachée au comté de Montbéliard depuis 1561, elle passera définitivement sous la suzeraineté des rois de France en 1748, en même temps que les autres territoires adjacents du Comté de Montbéliard connus sous l'appellation des "Quatre Terres". Il s'agit donc d'une enclave luthérienne en pays catholique.

¤ Jean Méquillet est pasteur à Valentigney, à une vingtaine de kilomètres au Nord de Montécheroux, sur les bords du Doubs, dans le territoire direct de Montbéliard.

¤ Son épouse, Elisabeth Brisechoux, est native de la ville de Montbéliard. Son père Jean Brisechoux est recteur des écoles latines.

¤ Jean Méquillet est nommé par la suite second "ministre" (synonyme de pasteur) de l'église française de Saint-Martin, à Montbéliard. C'est une importante promotion, dans une carrière pastorale, à laquel son beau-père n'est peut-être pas étranger.
Il devient plus tard, à son tour, recteur des "écoles latines". Cet établissement d'enseignement secondaire, fondé au XVIe, accueille une cinquantaine d'élèves, répartis sur trois à quatre divisions.Il est fréquenté par les fils de la bourgeoisie et les meilleurs élèves des écoles françaises.
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On enseigne en particulier, dans cette école latine, la rhétorique, les langues anciennes (latin, grec et hébreux), les mathématiques, l'histoire et la géographie, pour préparer les futurs étudiants pasteur. Une lacune : il n'y a pas de cours de langue vivante, pas d'enseignement d'allemand, or les études pastorales se font forcément à Tübingen, en Wurtemberg, puisqu'il n'existe pas alors d'université de théologie luthérienne de langue française. L'enseignement primaire est dispensé, lui, à Montbéliard même, par l'école française, ou, dans les autres paroisses du pays, par les écoles primaires ou "triviales". Celles-ci enseignent la lecture, l'écriture et quelques rudiments de calcul aussi bien aux garçons qu'aux filles....

¤ Jean Méquillet et Elisabeth Brisechoux ont au moins huit enfants. Deux d'entre eux deviennent pasteurs. L'aîné (?) est pasteur à Chagey de 1687 à 1700, année de sa mort. Il est remplacé dans cette paroisse par son frère Samuel, qui, lui aussi, reste à ce poste jusqu'à sa mort en 1739. Ce dernier, qui est très influencé par le mouvement piétiste, cherche à transmettre sa foi en Dieu, un Dieu proche et personnel. Ce pasteur dynamique introduit l'usage, dans la Principauté de Montbéliard, de la cérémonie de la confirmation pour les jeunes de 14-15 ans. Il écrit aussi un catéchisme à l'usage de la jeunesse qu'il fait imprimer à Montbéliard.

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