.
 
 
2004
.
110 ans de « PIGNON - FRANC de FERRIÈRE »
et les « Cent ans de sa rénovation »en 1904

par Jean FRANC de FERRIÈRE 2a

 

Le nom de cette propriété est fort ancien puisqu'il apparaît sur les plus anciennes cartes d'État-Major. Il est certainement lié à la présence traditionnelle des grands « Pins Pignons »qui se trouvent au bord du plateau, en haut du vallon de Fond Vidal et que l'on peut voir de fort loin depuis la vallée de la Dordogne.
On appelle toujours dans la région les pins parasol ou pins pignon, les «
.pins des protestants ». A l'époque où les luttes entre protestants et catholiques faisaient rage, surtout pendant les guerres de la deuxième moitié du XVIème siècle puis au XVIIème siècle lors de la révocation de l'Édit de Nantes (1685), dans notre région de la vallée de la Dordogne, ces grands pins parasol, marquaient les propriétés protestantes où un huguenot pourchassé pouvait toujours espérer trouver refuge.
 
1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12
 
.
 
 

Pignon est donc une très ancienne propriété protestante. Les protestants ne pouvaient pas être enterrés dans les cimetières catholiques qui se trouvaient toujours autour des églises. Ile étaient donc enterrés sur leurs terres. Pignon a son cimetière dans le bois de Malacousse. Il est relativement récent mais ces tombes étaient autrefois fort simples. C'est ainsi qu'à Pignon, on trouve deux petites pierres levées, sous les grands pins de Fond Vidal, qui marquent la tombe vraisemblablement d'un " Fourcaud ", peut-être l'avant dernier propriétaire portant ce nom ?

En effet, le dernier propriétaire de ce nom fut : Pierre Fourcaud * , né à Juillac en 1810, sans doute à Pignon. Il avait épousé le 24 Juin 1847 Jeanne Casdille Ménier 17/25b, née en 1824, fille d'un négociant en vin de Bordeaux, Jean Ménier 34/50. Elle décéda à Pignon le 31 Octobre 1870. Pierre Fourcaud lui survécu et il mourut à Gensac le 24 Mai 1885. Ils n'avaient pas eu d'enfants et ils léguèrent la propriété de Pignon à la sœur de Jeanne Ménier, Anna Ménier 17/25c, née en 1824 et restée célibataire. Elle décéda en 1894.

 
  1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12
.
 
.
 
 

Notre aïeul, Jacques Franc de Ferrière 16/24, (1825-1885) avait épousé le 22 Février 1853, une autre fille de Jean Ménier, Jeanne-Mathilde 17/25, née en 1829, et ils avaient eu trois enfants dont Jean-Jacques Georges Franc de Ferrière 8/12, né à Pomport le 26 Septembre 1857, qui est mon grand-père.

A son décès, le 23 Mai 1894, Anna Ménier légua Pignon à son neveu Georges Franc de Ferrière. Depuis cette date, la propriété de Pignon qui fut toujours une propriété de famille, est une propriété FRANC de FERRIÈRE et elle fait toujours honneur à la famille. Lors du décès de Georges en 1914, Pignon fut transmis à son fils Jean-Jacques 4/6, dit.Yann qui n'avait alors que 16 ans.
Il en prit grand soin jusqu'à sa mort en 1989. Son fils Jean en hérita et maintint la tradition familiale.
En 1991, dans le cadre d'une donation partage entre ses enfants, Jean donna la nue-propriété de Pignon à son fils Marc
2ad en en conservant pour lui-même l'usufruit.  

Pignon est bien FRANC de FERRIÈRE depuis 110 ans.

 
Pignon et Pierre Loti..
 
1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12
.