SB - IV.26.F  
    
J
ean Frédéric Eyth 42/58
né le 20 août 1787 à Sreudenstädt* (D) avant 1844 à . . . (67)

 
fils de Jean Antoine Eyth (17.. - . . . ) 84/116  et de Maria Henriette Armbruster (17.. - . . . ) 85/117
 il épouse 1) le . . . à Strasbourg ? (67)
Maria Victoire Fischer
née en 1797 à Strasbourg (67) le 1er janvier 1829 à Strasbourg (67)

fille de Jean-Jacques Fischer (~1765.. - >1829) et de Anne Marie Dürer (17.. - <1829)
 il épouse 2) le 16 janvier 1830 à Strasbourg (67)  
Caroline Oppermann 43/59
née le 20 août 1807 à Strasbourg (67) le 2 avril 1844 à Strasbourg (67)

 fille de Jean Chrétien Oppermann (17.. - >1810) 86/118
et de Caroline Burggraff (17.. - 1810) 87/119  
 
      Armoiries de la famille Eyth  
 (Elles se trouvaient Villa St Rémy, à Cannes)
(La copie de cette photo a été donnée à Georges Bourcart par Hélène ...)
1 - 2.3 - 4 -  
* Sreudensdüdt se trouve en Wurtemberg
 
 A une époque
où bien des gens écrivent
et signent en lettres gothiques,
il utilise l'écriture italienne
à l'honneur en France
depuis plus d'un siècle
pour parapher son nom
en bas des actes officiels.
 
 
1
)

 
E
nfant (Il y en a peut-être d'autres) :
Adèle Eyth (06.05.1840, Strasbourg - 13.03.1881, Cannes), 21/29
elle épouse le 20.08.1874 à Rothau*
Arthur Bourcart (01.09.1838 - 09.12.1889) 20/28

¤ Jean Frédéric Eyth est originaire du Wurtemberg. Jusqu'en 1789, les échanges entre l'Alsace, province française réputée étrangère, encore intégrée au Saint Empire Romain Germanique et les autres régions d'Allemagne sont choses courantes. De plus les Würtembourgeois sont luthériens, comme le sont encore alors une partie importante de la bourgeoisie de la ville de Strasbourg. Et cela même après la rétrocession de la cathédrale et du chœur de plusieurs églises aux habitants catholiques revenus s'installer dans la ville depuis qu'elle a ouvert ses portes à Louis XIV, en 1681. Après la Révolution, jusque dans le année 1815, c'est les conquêtes révolutionnaires outre-Rhin et le rayonnement du 1er Empire qui attirent les immigrants.
On ne sait pas à quelle époque Jean Frédéric s'installe en Alsace, mais son adaptation est facilitée du fait que son père, un temps commissaire du district du grand duché de Bade, lui a fait donner une bonne instruction, et qu'il maîtrise bien le français.
     Signature de Jean Frédéric Eyth en1830

 
*
Leur mariage est transcrit sur les registres d'Etat Civil de Cannes trois jours plus tard 
  1 - 2.3 - 4 -    
 
 
M
. Eyth est installé comme négociant et ils habitent
29 rue des Tonneliers
La vie dans les ruelles
encaissées de Strasbourg
n'est pas très saine,
et la tuberculose
fait des ravages
(On disait alors la phtisie).

C'est cette maladie, alors implacable qui emporte la jeune femme à l'âge de 32 ans.
   
Il
épouse Maria Victoire Fischer, une Strasbourgeoise beaucoup plus jeune que lui, fille d'un ancien juge de Paix. Son beau-frère, Louis Auguste Fischer, né ~ 1799, est notaire à Lingolsheim en 1829. A la mort de sa femme en 1829, Jean Frédéric a déjà 52 ans. Il se remarie pourtant rapidement (A-t-il des enfants en bas âge qui auraient besoin, à la maison d'une seconde mère ?).

¤ Sa nouvelle compagne, Caroline Oppermann n'a que 23 ans ! Elle est orpheline de mère. Son père et son oncle, Jean Frédéric Daniel Annoured (?) négociant, l'accompagnent à la mairie.
 Signature de Caroline Oppermann en 1830
Une petite fille prénommée Adèle naît 10 ans plus tard, dans cette même rue sombre des Tonneliers. Peut-être a-t-elle des frères et sœurs aînés ? Probablement est-elle rapidement mise en nourrice, comme c'est alors encore couramment le cas. Et ce qui lui évite de contracter la tuberculose qui ronge sa mère. Caroline Oppermann, veuve alors, meurt en 1844. La petite fille est alors confiée à un tuteur, peut-être Louis Oppermann (1806-1876), le fils de M. Oppermann-Stohl, le père de Jenny Oppermann (1843 - 1872), cette même Jenny qui n'a qu'un an de plus qu'elle et qui épouse Arthur Bourcart 20/28 ?

  
Sources : archives familiales
AD Bs Rhin, Reg. d'Etat civil de Strasbourg, mariage 1830décès 1826 n°6 (5 Mi 482/429)
AM Strasbourg, Décès 1844, actes n° 642
01/2001
  1 - 2.3 - 4 -    
 

Faire part de décès
de Emma Eyth
épouse Steinheil

 

 

M.
Monsieur Gustave Steinheil, manufacturier, ancien député des Vosges, Monsieur
et Madame Ernest Fuchs, Mademoiselle Noémi Steinheil, Monsieur le Pasteur Fallot
et Madame Fallot, Mademoiselle Maria Steinheil, Monsieur et Madame Gustave Steinheil, Monsieur et MadameGeorges Oschwald, Monsieur Robert Steinhel, Messieurs Alfred, André et Etinne Fuchs, Mesdemoiselles Blanche, Marguerite, Aimée, Jane et Hélène Fallot, Mademoiselle Sybille Steinhel, Madame Veuve Louis Oppermann; Monsieur le Docteur Strohl, Monsieur le Docteur Bourcart, Madame Veuve Christophe Dieterlen, Madame Veuve Jules Engelbach, Monsieur Edouard Beck, Madame Victor Robert, Monsieur et Madame Ernest Durot et leur fille, Mademoiselle Marie Strohl, Mademoiselle Elisabeth Bourcart, Messieurs Arthur, Edouard et Georges bourcart, Mademoiselle Emma Eyth, Monsieur le Pasteur Charles Boegner et Mdame Boegner, Monsieur et Madame Ernest Boileau et leurs enfants, Monsieur Paul Boegner, préfet des Vosges, Madame Boegner et leurs enfants, , Monsieur Alfred Boegner, directeur de la maison des missions de Paris, Madame Boegner et leurs enfants, Monsieur et Madame Auguste Becker, Mademoiselle Hélène Boegner, Monsieur et Madame Alfred Dieterlen et leurs enfants, Monsieur et Madame Jules Dieterlen et leurs enfants , Monsieur le Pasteur Rodolphe Dieterlen Madame Dieterlen et leurs enfants, Monsieur Hermann Dieterlen, Missionnaire Madame Dieterlen et leurs enfants, Monsieur le Docteur Christophe Dieterlen et Madame Dieterlen, Monsieur le Pasteur Pierre Dieterlen, Messieurs Henry, Jean, Maurice et Philippe Dietrelen, Monsieur Jules Engelbach, Monsieur et Madame Gustave Engelbach, Monsieur et Madame Edouard Gruner et leurs enfants, Messieurs Paul et Henri Engelbach, Mademoiselle Elisabeth Krafft, Monsieur et Madame C. Hermann Goehrs et leurs enfants, Monsieur le professeur Paul Goguel et Madame Goguel, Monsieur le Pasteur Ernest Hertzog, Madame Hertzog et leur fille, Monsieur et Madame Jules Berninger er leur fils, Messieurs Edouard, Gustave et Hermann Krafft, les familles Oppermann, Goguel, Koenig, Weber, Beck, Kurtz, Schmidt, Emmerch, Fessenmayer, Kreiss, Wurtz, Gruner, Ehrhardt,
Ont l'honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu'ils viennent d'épouver
en la personne de
MADAME PAULINE EMMA STEINHEIL NÉE EYTH
leur épouse, mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle sœur, nièce,
tante, grande tante et cousine,
décédée aujourd'hui, dans sa 62ème année, après une longue maladie.
On les appellera le peuple saint, les rachetés de l'Eternel (Esaïe, 62.12)
Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres. (Eph.2.10)

Rothau (Alsace) le 3 septembre 1885
  1 - 2.3 - 4 -    
(impr. Fasroli, Strasbourg)