Il est très possible, ainsi, que leur presque voisin Samuel Vogel, qui vient de racheter la partie de la cours du Haut Chapitre de l'évêché de Bâle qui donne sur la rue du Sauvage (alors rue des charrons) et qui a recours à des entrepreneurs locaux pour son projet immobilier, ait recours à eux pour réaliser les charpente de sa maison de maître (au 39 rue du Sauvage, qui a accueilli ultérieurement la première sous-préfecture de Mulhouse, et est actuellement occupé par le magasin Monoprix depuis 1936) et la nouvelle procure du Haut Chapitre, sur la partie leur restant à l'arrière, sur la rue des maréchaux.

¤ En novembre 1778, comme c'est souvent le cas quand pluies et neiges fondantes se conjuguent en début ou fin d'hiver, le niveau de l'Ill monte et déborde envahissant la plaine autour de Mulhouse. L'inondation gagne l'atelier et le dépôt de bois de Hans Jacob. L'eau emporte les matériaux qu'il y avait entreposés, notamment le bois qu'il avait préparé pour un prochain chantier dans une église. C'est la ruine !
 
Ses créanciers le font jeter en prison. Désespéré, Hans Jacob parvient à s'évader, et de désespoir il se jette dans le bras de l'Ill appelée Waesserung où il se noie.

¤ Rosina reste veuve avec 4 enfants. Son aîné vient d'avoir 7 ans et la dernière n'a encore que quelques jours !
Heureusement qu'il y a la solidarité familiale et corporative.
 

  Inondation à Mulhouse, 
à la Porte Haute  
le 20 décembre 1790, 
l'image montre  
le sauvetage des personnes   surprises par la montée   soudaine des eaux.  



Musée Historique  
gouache d'Andreas Gluck.