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VI.1.M
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George Franc, sieur du Placial
ou
de Ferrière 128/192

né en 1709 à Prigonrieux (24)
entre 1756 et 1767 à Prigonrieux ? (24)
fils de Armand Franc de Ferrière (16..-17.. ) 256/384

et de Isabeau du Sénal (16..-17.. ) 257/385
épouse le 21 juillet 1739 à Prigonrieux ? (24)
Marie Cabanac 129/193
née vers 1706 à Prigonrieux (24)
fille de Jean Cabanac (1688-1748) 258/386
et de ... ... 259/387(16…>1748)

Enfants :
1) Marie Franc 65/97a
1) (06.06.1740 - 28.05.1741)
2) Pierre Franc 64/96

1) (19.10.1742 - 06.08.1819) ,
1) il épouse en 1767
1) Anne Naudy 65/97
George ou son fils Pierre (?),
le tableau du grand salon
en cours de restauration
sur la terrasse de Pignon.
 
1 - 2 - 3
  .

En 1713, l'abandon
du domaine de Ferrière.
Ci-contre :
grange, maison de maître
et pigeonnier.
En cartouche :
maison des métayers.

 

Photos prises par
Mathilde en juillet 1998

 

 *..Il ne faut pas confondre
.... avec une particule de noblesse.
.... De nombreuses familles bourgeoises
.... du Sud-Ouest ont ainsi des noms
.... à rallonge qui rappellent qu'ils
     ont un jour possédé
     telle ou telle propriété.

 

 1 - 2 - 3

¤ George est encore très jeune, quand sa famille doit vendre la propriété de Ferrière et vient s'installer à Prigonrieux (24). Dans les actes, George est indifféremment appelé George Franc, Franc du Placial (ou "Plassial") ou Franc de Ferrière *. Lui-même signe George Franc. Ferrière et le Placial sont les noms d'anciennes propriétés de la famille situées à Lalinde et à Molières, perdues en 1713.
 
¤
Marie Cabanac est probablement née à Lansade, dans une propriété qui appartenait déjà à sa famille en 1682 et qui échoit par mariage à George. En 1748 elle est l'unique héritière, avec sa mère encore vivante, de son défunt père.
Lors de leur mariage, George et Marie sont âgés de 30 et.33 ans.

 

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1 - 2 - 3

 
¤ La fortune de George est suffisante pour le placer parmi les notables de Prigonrieux. En 1753, il est présent à la convocation des habitants de la paroisse quand la décision de construire une grande église (catholique) dans le village est annoncée. Plusieurs fois depuis plus de soixante ans il est question de remplacer la petite chapelle. En effet, elle est mal entretenue et bien trop étroite pour la population. Le devis de travaux s'élève à près de 8 000 livres. La nouvelle église est achevée en 1767, cf..V.I.M, et George est tenu de participer, comme les autres propriétaires de la paroisse, aux frais engagés.
Pourtant George est protestant, comme ses parents et de nombreux autres habitants de Prigonrieux surnommée "la Huguenote", mais depuis 1685, le culte réformé est interdit. Tous les protestants sont devenus officiellement des "Nouveaux Catholiques", ils ont l'obligation de participer à la messe, de se marier à l'église catholique, d'y faire baptiser leurs enfants et d'appeler le curé pour recevoir
l'extrême-onction avant de mourir.
Ces conversions forcées expliquent que le nombre des paroissiens ait en effet considérablement augmenté officiellement. Cependant les protestants de Bergerac et de Prigonrieux semblent trouver moyen d'accommoder les choses.

En 1699, le jeune duc de La Force, catholique zélé, les surnommait avec dépit "ces amphibies bourgeois".


Sources : traditions familiales;
Louis Eckert ( archives privées, correspondances); Y. F. de F. (album Franc de Ferrière)
A. de Termes, l'église de Prigonrieux ; O. Baudry : Prigonrieux, les trois églises. 1993
08/2002

 
 
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Geo                                      

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