fiche0128
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VII.1 M
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Armand Franc, sieur de Ferrière 256/384
né vers 1688 ? à Lalinde (24) en 17.. à Prigonrieux ? (24)
fils de Raymond Franc de Ferrière (16..-1... ) 512/768
et de Henrie de Termes (16..-1... ) 513/769
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il épouse
Isabeau (du) Sénal 257/385
née en 16.. après 1710 à Prigonrieux ? (24)

 

.....Enfants étants parvenus à l'âge adulte :
.....(l'ordre n'est qu'une supposition)

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..1) Elisabeth* dite Judith Franc (1701 - ~1743),
..1) elle épouse le 14 juin 1740 Joseph de Raymond (~1702 - 17..)
..2) Hélie (ou Elie) Franc (1.… - …17..), il épouse ? ...
..3) George Franc (1709 < 1767), 128/192

..1) il épouse le 21 juillet 1739 Marie Cabanac (~ 1706 - 17..) 129/193

 * Appelé, par erreur, Isabelle en 1740 dans le régistre des mariages de Prigonrieux                     .

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Village de SteColombe,
paroisse dont dépendait
Ferrière.

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¤ Armand Franc, sieur de Ferrière est le fils aîné de Raymond Franc, sieur.de.Ferrière. Il hérite avec son frère Charles Franc, sieur du Placial, de.la.propriété de Ferrière, située dans la paroisse de Ste Colombe, au nord de.Lalinde. Il.possède aussi deux maisons dans la ville de Lalinde.
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¤ Armand, comme son père avant lui, est protestants. Les Réformés sont nombreux à Lalinde, et la communauté est durement touchée par les persécutions religieuses. Louis XIV enlève toute existence légale à l'église protestante par la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, mais il ne peut forcer les consciences. De lourdes amendes frappent ceux de la "R.P.R.", la Religion Prétendue Réformée, nom désobligeant donné aux protestants de France par le.pouvoir royal. Peut-être est-ce ces amendes qui obligent Armand à vendre la.propriété de Ferrière en 1713 à Jean Queyrel, procureur du roi.
 

 

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L'entrée de la bastide
de Molière, par le chemin venant du Placial.

 

 

 

 

 

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L'acte de vente, signé le 7 avril, réserve sur cette vente les droits du frère d'Armand, Charles, qui est dit "absent depuis longtemps". A-t-il fuit au moment de la Révocation malgré l'interdictions faite par Louis XIV de quitter le royaume sous peines de condamnation aux galères ? Il semble qu'il n'ai jamais donné de.ses nouvelles, car son neveu George Franc 128/192 se fait parfois appelé "du.Placial". Le Placial est un hameau situé à 1 km au Sud de Molières, entre Lalinde et Cadoin sur l'autre rive de la Dordogne.
 

 

 

Détail extrait d'une carte d'état-major.

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Le fiancé, Joseph; présente un     certificat avec le consentement     du sieur Balistrand, curé de sa     paroisse daté du 13 juin 1740.     En effet les mariages hors de     sa paroisse d'origine sont très     surveillés pour essayer d'éviter     les cérémonie de complaisance     avec un prêtre moins à cheval     sur les directives officielles,     qui se montre mons regardant     sur la catholicité des fiancés.

Par le même acte de vente, Armand cède ses maisons de Lalinde à Antoine de.Valette, sieur de Bosredon, son beau-frère, époux de sa sœur Henrie Franc.

¤ Armand Franc quitte Lalinde avec sa famille sans esprit de retour et se rapproche de La Force et de Bergerac, grand centre protestant du Périgord, Il.s'installe à Prigonrieux. Cette propriété lui viendrait-elle de son épouse, Isabeau du Sénal ? Il semble y être installé depuis quelques années déjà quand il se résoud à vendre la propriété de Ferrière. En effet, il habite Lansade depuis au moins 1711 et entretient d'excellents rapports avec un certain Sorbier, de Bergerac.

Sa fille Elisabeth, dite Judith, passe un contrat de mariage avec Joseph de Raymond, chirurgien, originaire de la paroisse de St Pierre-d'Eyrand en 1739. La cérémonie religieuse devant le curé de la paroisse n'a lieu qu'au mois de juin de l'année suivante*. Son frère George en est témoin avec François de Melou, écuyer, sieur de Lamothe. Contrairement à son frère, il ne semble pas que Judith sache écrire car, elle ne signe pas le.registre. Quel âge a-t-elle ? Déjà 39 ans ! Les difficultés faites aux enfants de "Nouveaux Convertis" (ces personnes d'origine familiale protestante) entraînent des unions tardives. Mais à 40 ans, il est parfois difficile d'être mère. Est-ce la raison de son décès prématuré ?
Une sombre affaire va opposer ses fils George et Elie à leur beau-frère. Rivalité familiale ? Ou plus probablement problèmes de dot impayée ? Toujours est-il que le différant est porté devant les tribunaux où il traînera en longueur**.

 

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** Des éléments de la procédure sont dispersés, aussi bien dans les archives conservées par le cousin Louis Eckart à Gravillac (Prigonrieux), que dans celles qui se trouvent à.Pignon (Juillac).
   
   
P
eut-être Armand a-t-il eu d'autres filles. Son arrière-petit-fils Jacques 16/24 y fait allusion, mais, sans plus s'étendre sur le sujet.
 
 
 
 *
Toute une correspondance     chaleureuse s'échange entre     Armand puis Georges et     Monsieur Sorbier (de Jaure).     Ce dernier termine  ses lettres     en chargeant son correspondant     de transmettre ses compliments     ou salutation à sa cousine,     Isabeau du Sénal ("ma cousine",
    voir même, "ma chère cousine     votre épouse", puis "ma cousine     votre mère").

¤ Il est possible qu'Isabeau Sénal ait survécu à son époux. Il semble qu'elle ait obtenu un soutien financier d'un de ses "cousins", messire Jacques de Sorbier (Sorbier de Jaure), seigneur de Lespinassat, habitant à Fongravière*. Son fils Elie Franc, bien des années plus tard, comme héritier d'Isabeau va signer en 1756 une obligation de 3 224 livres en faveur du fils de ce Jacques, Jean Simon Sorbier de Jaure, ce qui est une somme assez considérable... Il est possible qu'un lien de famille les unisse**. Il est possible aussi que ce soit cette relation familiale qui ait incité Armand Franc à quitter sa ville natale pour s'installer en aval de la Dordogne ? Jacques Sorbier lui aurait-il fait une avance financière pour les aider dans leur installation à Lansade ?

¤ Elie longtemps considéré comme "mort célibataire" a eu, en faite, au moins une fille (vivante en 1756). Peut-être s'est-il donc marié hors de l'église officelle, "au désert", devant un pasteur protestant clandestin, et passé simplement un contrat devant notaire avec son épouse (mariage civil avant la lettre, non reconnu par la loi de l'époque). Les couples ainsi constitués sont considérés comme concubins et leurs enfants comme bâtards. Ce n'est qu'en 1788 que l'Edit de Grâce, signé par.Louis XVI, donne à deux "non-catholiques" la possibilité de faire enregistrer, légalement, leur union.

  ** Pour plus de détails voir notice de George Franc (1709 - < 1757) 128/192.
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Sources : traditions familiales ; Louis Eckert ( archives privées, correspondances) ;
Y. F. de F. (album Franc de Ferrière) ; O. Baudry : Prigonrieux, les trois églises. 1993 ;
archives familiales, Pignon. Jacques Franc de Ferrière 16/24 "Janvier 1884 -
Le petit cabinet contient des notes sur la famille" (Pignon). -
12/2006
 
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Geo                                      

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