Enfants, au moins quatre, tous nés à Mulhouse : (L'ordre des naissances n'est peut-être pas correct) |
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Daniel
Grimm (04.02.1817 - ... .18.. ) a il épouse en ... Caroline dite Lina Christ (?) Marie Henriette Grimm (29.07.1819 - 04.04.1879), 17/25 elle épouse le 13.05. 1841 Daniel Schn (05.09.1806 - 23.06.1881) 16/24 Gustave Grimm ( ... .18.. - ... .18.. ) c il épouse 1) en ... Marie Noelting (?) 2) en ... Lucie Lichtemberger Camille Grimm (après 1820 - ... ~1855, à Sétif) d |
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¤ Daniel Grimm est le fils d'un aubergiste-marchand de vin de Gertwiller. C'est probablement pour apprendre le métier de négociant que Daniel vient à Mulhouse. Il fait la connaissance de la famille Hartmann, rue des boulangers, et s'éprend de leur 3e fille, Henriette. Comme il n'est pas encore majeur (il n'a que 19 ans, et la majorité est à 21 ans) il demande à son père l'autorisation de se marier. Ce dernier qui ne peut pas se déplacer pour l'occasion lui fait parvenir une autorisation écrite. Le passeport qu'il présente à l'officier d'état civil précise qu'il a été réformé, ce qui lui a peut-être évité d'être mobilisé lors de la reprise des hostilités au moment des "100 jours", en 1815. |
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¤ Daniel Grimm s'installe alors comme marchand de fer, peut-être en collaboration avec son beau-père dont c'est l'activité. |
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Daniel
Grimm, qui est parfaitement bilingue et francophile, sa signature en fait
foi, tient beaucoup à ce que ses fils et ses filles apprennent bien
le français. C'est pourquoi il les envoie en Suisse Romande. C'est
ainsi que sa fille Henriette quitte le foyer familial à l'âge
de 14 ans pour passer quelques années en pension à Bex, puis
à Rolle. Daniel Grimm semble doué pour manier les chiffres. Il a le sens des affaires et c'est l'époque de l'extension des usines et filatures à Mulhouse. Il accueille en 1822, dans des locaux lui appartenant, un mécanicien anglais, Thomas Bailey, qui y installe un atelier d'outils d'industrie mécanique. |
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Pour les gros échanges il vaut mieux avoir recours à des effets de commerces ou à des billets à ordre. C'est là qu'intervient le banquier. Le danger d'un tel système en cas de crise de confiance est de ne pouvoir trouver du numéraire en assez grande quantité pour honorer cet argent de papier ni négocier les valeurs en portefeuilles. ¤ Les difficultés économiques de la fin des années 1840 portent un coup fatal à son affaire bancaire. La situation est terrible pour tout le monde à Mulhouse. Le pain manque, les prix des miches s'envolent. En 1847, les ouvriers de la ville à bout de ressources se soulèvent et pillent les boulangeries. La Révolution de février 1848 n'arrange pas les affaires économiques. De nombreuses banques sont en cessation de payement entraînant leurs partenaires dans la ruine. La crise qui a frappé de plein fouet les quatre comptoirs bancaires de Mulhouse, n'a laissé après son passage que celui de Charles Schlumberger ouvert en 1840 et le tout nouveau Comptoir National d'Escompte de Mulhouse créé au mois de mars, en pleine débâcle, par les industriels mulhousiens sur le modèle de l'idée lancée par Paris. Daniel Grimm perd sa fortune dans la tourmente. Il est déclaré, lui aussi, suprême déshonneur, en faillite. |
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Les deux fils Daniel et Gustave, aidés de son gendre Daniel Schn et du beau-frère de ce dernier Frédéric Franck, arrivent quelques années plus tard à indemniser l'ensemble de ses créanciers. C'est la dernière joie de Daniel Grimm de se savoir réhabilité. Ses deux fils deviennent des banquiers prospères et son gendre Schoen installe ses bureaux dans le rez-de-chaussée de la maison de la rue du Faubourg d'Altkirch (rue Clémenceau actuelle). ¤ Daniel Grimm
meurt au début du Second Empire, mais il laisse sa veuve hors du
besoin et ses enfants tous mariés. |
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Henriette
Hartmann grand-mère.
(Photogr. Dietz & Kohler, Mulhouse) |
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AVIS
DE RECHERCHE :
que sont devenus les portraits de Gabriel Grimm et de son épouse Marie Henriette Hartmann, reproduits tous deux dans l'ouvrage de Camille Schlumberger et qui se trouvaient au début du XXème siècle, chez Henriette Schn, petite fille de ce couple, fille d'Henriette et de Daniel Schn, et décédée célibataire vers 1939 ? |
¤ Henriette Hartmann s'installe chez sa fille et son gendre Schn , 2 rue du quai du fossé (actuelle avenue Kennedy). ¤ Leur fils aîné, Daniel Grimm, devient pasteur, à Bischwiller (?) . Ce sont les fameux cousins de Bischwiller. Il a semble-t-il trois filles : Henriette Emilie qui épouse en 1875, Emile Gallé, de Nancy. Elise qui se marie avec un monsieur Chalon et Marguerite Grimm, qui reste célibataire. |
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* faudrait-il lire Berthoud ? Hélène Berthoud (18..-19..) "Quelques souvenirs : Mulhouse 180-1895", 1946 |
Daniel
a une série de petits-enfants: trois chez Elise (?) : Hélène (épouse Bortland * ?), Laure (épouse Comp ?), Marguerite (épouse O ?) et quatre chez Henriette : Thérèse (épouse Bourgogne ?), Lucie (épouse Perdrizer), Claude, et Geneviève (épouse Chevalier ?).Gustave, le fils cadet de Daniel Grimm et d'Henriette, a cinq enfants, deux de sa première union, et trois de son remariage : Francis et Jeanne, puis Jean, Gabriel et Roger. |
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Sources
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Sources : AD Bas-Rhin 5 Mi 154/8 (Gretwiller D 1852, acte 14), AM Mulhouse, M 1805 ; AM Mulhouse, Naissance 1805-1806 f° 80 AM Mulhouse, D 1864, acte n° 1063, AM Mulhouse, Taufbuch der Stadt Mulh., fichier St Etienne ; Henriette Schn (1852-1939) "Vos aïeux, à mes neveux et nièces", 1925, annoté et complété par son frère Gustave SIM :'Histoire documentaire de la vile de Mulhouse ... au XIXe siècle', imp. Vve Bader, 1902 pp 944-950 J. Jonas ' Le Mulhouse industriel, un siècle d'histoire urbaine, 1740-1848, tome II' p. 132, Camille Schlumberger 'Portraits Mulhousiens...'Gabrielle Arnold-Engel (Carnet de famille, manuscrit, Colette Bertrand-Schn, Jean-Pierre Schn - 11/2002 |
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