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* Catherine, l'épouse de Georg Friedrich est veuve d'un premier mariage. Son premier mari s'appelle Hofman. |
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Enfants (au moins deux) : Georg Frierich Volmar (17.. - ~1764 ?), il épouse Catherine . . . *(17.. - . . 1 ) Jakob (Jean Jacques) Volmar (1734 - 28.06.1818), 150/214 , il épouse le 27.06.1757 Susanna (Marie Suzanne) Volmar (<1740 - . . . 1 ) 151/215 |
***
Vers 1700, un autre Vollmar, Friederich,
époux de Barbara |
¤ Georg Michel
Volmar (ou Vollmar) est fils de bourreau. |
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Colmar
entourée de ses fortifications et de vignes
d'après une gravure d'Ambrosius Mûller datant de 1737 |
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** Elle existe toujours et a abrité avant 1914 une salle de lecture populaire. |
Vers
1747, il rachète l'office de bourreau de la ville de Colmar à
la veuve du précédent titulaire, Frédéric Bourgard.
La ville est beaucoup plus importante, la fonction
plus intéressante et lucrative. Mais
une bonne partie
les économies de Georg Michel doivent passer dans ce rachat
: 9 000 livres ! Mais il rentre vraisemblablement assez vite dans ses fonds et un bourreau ne saurait être mal logé.La maison du bourreau, qu'il occupe depuis son arrivée à Colmar, 7 rue des Unterlinden**, dans le quartier de Sankt Catherinen Nöhelin (du canal Sainte Catherine) est transformée et agrandie dans les années 1759-1761. |
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*** Colmar a son gibet, hors des murs. ** encore que les châtiments dit mineurs (par opposition à la peine capitale) sont souvent confiés au Meisterknecht (littéralement maître valet), l'assistant du bourreau en faite. Pour un catalogue, se reporter à la fiche de son fils Jacob Volmar 150/215. *** Probablement la sablonnière qui est située au nord-est de la ville, à proximité du cimetière. |
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Un règlement de 1699 lui fait obligation d'effectuer ce transport durant les heures de jour. Chacune de ses tâches est tarifée et constitue son revenu. Comme l'entretien d'un bourreau n'est possible que pour les bourgs d'une certaine importance, il arrive souvent que les communes et seigneuries avoisinantes demandent la mise à leur disposition du bourreau par la ville de Colmar pour l'exécution de l'une ou l'autres des tâches dont il a l'expérience. Ce sont ces différentes tâches qui lui permettent d'acquérir un minimum de notions d'hygiène et d'anatomie, ce qui lui permet de soulager ses semblables. Il sait souvent soigner les animaux et remettre en place une articulation démise ¤ En 1764, la ville de Colmar cède à perpétuité, à lui et à sa famille, l'office de maître des hautes uvres, avec tous les revenus et toutes les obligations qui s'y rattachent, ainsi que la jouissance de la maison de fonction à condition de l'entretenir et réparer à ses frais. Si pour les Colmariens, Georg Michel reste un paria, pour ses pairs, il est au sommet de son ascension. En 1764, Georg Michel Volmar a dans les 58 ans. Le métier de bourreau requièrt une très bonne forme physique. Ce n'est plus lui-même qui officie. En réalité, l'office de bourreau est assuré depuis 1754 par ses enfants. C'est d'abord son fils Georg Friderich (Georges Frédéric) dont il a fait son assistant depuis 1750, qui prend le relais. Le jeune homme se marie quelques années plus tard, en 1762, avec une veuve. Le mariage (protestant) est célébré à Dessingen. C'est vraisemblablement vers ce moment là que Jean Jacques, le cadet (?), revient reprendre sa place à Colmar, puisqu'il inaugure la nouvelle charge héréditaire en 1764 Il s'est marié avec sa cousine germaine. Ce n'est pas si facile pour les enfants de bourreau de convoler. Il faut chercher dans les familles de la même profession. Jacques a dû aller jusqu'à Zürich. |
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¤ Georg Michel Volmar a presque 60 ans et peut désirer vivre une tranquille retraite. Mais ce n'est pas parce que l'on jouit d'une relative prospérité économique que l'on est à l'abri des deuils. Ce n'est pas parce que l'on a souvent recourt au bourreau comme rebouteux, que celui-ci a tout pouvoir sur la mort. Il ne peut éviter le décès d'Anna Magdalena Pflüeger, sa troisième épouse. ¤ Georg Michel Volmar se remarie pour la 4e et dernière fois, en 1767, avec Marie Catherine Bader. Il meurt 17 ans plus tard. |
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Sources
:
Auguste Scherlen, Topographie du Vieux Colmar, 1996, pp.119-120 et 396 , 'Dictionnaire historique et anecdotique des bourreaux', pp. 302-303, articles Volmar Cl. Spiecker et J.-Cl. Winnlen, 'Le tribunal criminel du Ht-Rhin à Colmar [...] 1793-1799' in Annuaire de la Soc. d'hist. et d'Archéo. de Colmar, 1994, pp. 111-132 08/2005 |
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