|    I.1.Fm 
   |  | 
  
 Jean 
Siben 104/146b  
né le 20 janvier 1894 à Saint 
Denis (97)   
le 15 octobre 1984 à Bordeaux (33)  fils de Ernest 
Siben (1859-1921)  10/14 
  
et de Louise Gouzy (1868-1921) 11/15  
 épouse le 28 janvier 1921 à Paris (75)  
 Jeanne 
Marie Wilmet  née 
le 22 avril 1898 à Chatellerault (86)   
1er février 1996 au Château d'Oléron (17)  
fille de Ferdinand Wilmet et de Amélie Débouchaud 
(18..>1921)   | 
  |  
                 .  | 
 
 
      |  
         . 
          Enfants : 
          1) Jacqueline Louise Amélie Siben 3ba, 
          née le18 01.1922  
          Enfants : 2) Paul Alexandre Siben 
          2bb (18.04.1923   
          15.05.1945)  
          Enfants : 3) Pierre Siben 
          2bc, (29.08.1924   
          14.04.2008), épouse en 1950 Jeanine de Verbizier  
          Enfants : 4) Jean-Louis Ernest Siben 
          2bd, né le 16.05.1930, 
          épouse en 1955 Claude Yann Bicaïs   
          en 
          1998 
       | 
  |  
       La 
ribambelle des cousins  Siben et Ferrière en 1934.   
De gauche à droite :  Geo (Ferrière)  Jean-Louis (Siben)  
Colette (Ferrière)  Pierre (Siben)  Jean (Ferrière)    Paul 
(Siben)    
Jacqueline (Siben)
 1 
- 2 
- 3 
- 4 
- 5 
- 6   
.   |  
   ....................... . 
  | 
  |  
                 .  | 
 
 |      
  Visite "aux Yuccas",  
août 1908.  De 
gaucheà droite :  Mme Picat et le colonel,  Maurice Picat, Pim, 
Jean,  et Paulette Siben,   leur Mère Louise  et Marcelle Picat.  
Photo prise  par Ernest Siben 
   
1 - 2 
- 3 
- 4 
- 5 
- 6  
  |  
  
¤ Jean 
Siben entre à l'école Polytechnique, comme son père et son 
grand-père. Il fait partie de la promotion de 1914.  
Quand éclate la Guerre de 1914-1918, il est mobilisé comme officier 
d'artillerie. Après la Première Guerre Mondiale, il fait donc ses 
deux ans d'études à l' "X " en 1919-1920.  A la sortie de l'école, 
il entre au Crédit National le 1er août. Il est nommé inspecteur 
en juillet de l'année suivante. Il devient ingénieur civil.  
¤ Jeanne 
Wilmet, dite "Kikette", est la fille du général 
de brigade Ferdinand Wilmet, officier d'artillerie et ancien élève 
de l'école Polytechnique...   Elle connaît donc la vie de déplacements 
habituels des familles d'officiers. Mais leur point fixe reste Oléron, 
où les Wilmet ont une villa, " les Courlis " à proximité 
de la mer à La Perroche. Elle a plusieurs frères et surs : 
Marie Thérèse, épouse Rudelle, Marc, époux de Denise. 
Ils y passent régulièrement leurs vacances. A 
Vincennes, les épouses des officiers d'artillerie ont leur jour de réception. 
C'est ainsi que les familles Cheminon, Stammler, Wilmet, Chevresson, Picat et 
Siben se rencontrent souvent. C'est ainsi que Jean découvre Jeanne.  
Ils se marient le 28 janvier 1921, à la mairie du 7e arrondissement. Le 
lendemain est célébrée la cérémonie religieuse 
à l'église Ste Clotilde. Le jeune couple s'installe à Meudon, 
rue Guilmant, auprès des parents bien malades de Jean Siben.  La première 
grossesse de Jeanne est difficile. En 
1922, Jean cherche à quitter le Crédit National où il a l'impression 
de ne plus rien apprendre. Il trouve un nouvel emploi comme directeur du service 
des transports dépendant de l'Union des consommateurs de produits métallurgiques 
et industriels (U.C.P.M.I.).     | 
 
 |   .               .  | 
 
 |                         1 
- 2 
- 3 
- 4 
- 5 - 
6  |  
  Son travail lui fait découvrir 
le monde de la navigation, en particulier dans la région rhénane. 
Il est amené à voyager : Strasbourg, Hagondange, Dunkerque, Anvers. 
Ils habitent toujours la villa de Meudon.  Sa famille s'agrandit rapidement. 
(Tous leurs enfants sont nés à Meudon)  En 1923, ils emmènent 
Jacqueline voir un médecin spécialiste d'enfants car elle a un caractère 
instable et son développement intellectuel semble en retard. Le docteur 
confirme qu'elle ne sera jamais comme les autres enfants.   Le Général 
Wilmet vend à sa fille aînée, Marie Thérèse 
épouse Rudelle, la maison d'Oléron, " les Courlis " à la 
grande tristesse de Jeanne à qui elle avait été initialement 
promise. En dédommagement il lui cède l'ancienne maison des Rudelle 
" La Crevette.".  Jean se passionne toujours pour 
son travail. En 1927-28 il a la satisfaction de réussir les négociations 
pour les accords franco-belgo-luxembourgeois des Ciments. Mais sa situation à 
l'U.C.P.M.I. est de plus en plus tendue depuis que son chef (et ami) M. Mayerolle 
n'est plus à la direction. Il est remercié en 1931 avec une indemnité 
dérisoire. Après quelques mois de recherches infructueuses, iI se 
voit confier une mission d'étude en Afrique du Nord en vue de la vente 
de produits pour le compte de la Société des Ciments Français. 
Son travail, son expérience et son efficacité sont appréciés 
puisqu'il se voit confier par cette société l'exclusivité 
comme représentant chargé de lancer ses produits en Algérie. 
Il se prépare à ce nouveau travail en visitant les différents 
sites de production de la société en France. Puis il s'embarque 
avec son épouse Jeanne pour l'Algérie en novembre 1931. Avant de 
partir, ils ont confié leurs enfants à des domestiques sérieuses. 
A l'issue de ce voyage, ils décident que lui-même s'installera à 
Alger en célibataire pendant que Jeanne rejoindra les enfants jusqu'à 
l'été. Effectivement, après des vacances à Oléron, 
tout le monde se retrouve à Alger où une partie du mobilier de la 
maison de Meudon a été envoyée.  | 
  
|                   .  | 
 
 |   1 
- 2 
- 3 
- 4 
- 5 
- 6  |  
 . 
A la rentrée d'octobre 1932, Paul et Pierre entrent au Petit Lycée 
et Jacqueline dans une bonne pension des environs à St Eugène. Jeanne 
l'accompagne quelques fois dans ses tournées dans la région d'Oran 
ou de Constantine. Parallèlement à son travail, Jean suit des cours 
à l'école de perfectionnement des officiers de réserve de 
l'artillerie. Chaque été les vacances les ramènent en France. 
Visites à Toulouse, à Juillac (chez sa sur Paulette) et bien 
sûr à Oléron.   Jean est sous le charme de la beauté 
des paysages d'Afrique du Nord, il aime sa luminosité et la chaleur, mais 
Jeanne ne supporte pas très bien le climat. Jean-Louis, leur petit dernier, 
leur cause à chaque printemps de grosses inquiétudes de santé, 
des pneumonies. En 1934, ils l'envoient donc passer quelques mois au préventorium 
de Palente, près de Besançon, ce qui ne l'empêche pas de retomber 
malade le printemps suivant, et de retourner au préventorium où 
il passera finalement deux ans.   
Au moment de la déclaration de guerre, en 1939 Jean, officier de réserve, 
reprend l'uniforme dans un régiment d'artillerie formé en Algérie 
pour défendre la ligne Mareth, dans le sud de la Tunisie, contre une éventuelle 
offensive italienne. Il n'est envoyé en France, en 1940, que pour participer 
courageusement à la retraite qui le ramène de la région parisienne 
jusqu'à la Dordogne.   De retour en Algérie il s'engage à 
nouveau en novembre 1943 et participe en 1944-45, comme Lieutenant-Colonel, aux 
batailles d'Italie, de France et d'Allemagne. Ses deux fils aînés 
se sont aussi engagés et suivent leur instruction militaire à l'école 
de Cherchell. Paul est aspirant d'artillerie coloniale. Leur cousin, Jean Franc 
de Ferrière, les y rejoint après avoir traversé l'Espagne. 
Il demande à être affecté aux spahis, dans la cavalerie et 
n'aura pas à se battre.   
Paul, par contre, participe 
aux campagnes des Vosges, d'Alsace et d'Allemagne, où il est gravement 
blessé le 19 avril 1945. Evacué sur Valence (25), 
il y meurt le 15 mai 1945 (enterré au cimetière militaire de Ryon 
la Doan). Pierre lui est envoyé au Maroc.   | 
 
 |                   .  | 
 
 |                       
1 
- 2 
- 3 
- 4 
- 5 
- 6
  |  
   ¤ 
Après la guerre 
Jean Siben remonte une société de représentation des "Ciments 
Français" en Algérie. Pierre entre à l'école 
Polytechnique, poursuivant la tradition familiale. Devenu ingénieur du 
Génie rural, il épouse à Libourne le 7 janvier 1950 Jeanine 
de Verbizier. Jean-Louis fait SubdeCo (l'école Supérieur de Commerce) 
à Alger en même temps qu'il prépare une licence puis un doctorat 
en droit. et épouse, le 16 juillet 1955, Claude Bicaïs native de cette 
ville. La suite des événements d'Algérie les oblige à 
revenir en Métropole. Ils s'installent dans la région parisienne, 
puis dans le sud de la France, à Avignon, puis à Nice. Avec le développement 
de l'exploitation pétrolière du Sahara, Jean Siben se lance dans 
la vente de la bétonnite, sorte d'argile que l'on injecte parallèlement 
au trépan pour liquéfier les roches pulvérisées lors 
du forage. Après l'indépendance, il travaille encore plusieurs années. 
Mais la nationalisation des sociétés de prospection en 1969 lui 
fait perdre ce marché. Il rentre en France et emménage avec Jeanne 
et Jacqueline à Mérignac (33), dans l'appartement 
qu'il a acheté à sa fille. Ils passent toujours leurs étés 
à Oléron. A partir de 1984, ils vont tous les hivers à Nice 
où son fils Jean-Louis leur a trouvé un appartement près 
de chez lui. Après la mort de Jean Siben, Jeanne Wilmet s'installe dans 
une maison de retraite avec sa fille au Château d'Oléron ou elle 
terminera ses jours. Jacqueline y poursuit une vie paisible..  
     Sources 
: E. Siben et J. Siben : 'Notes et souvenirs' ; Y. F. de F.  (album Siben) 
; traditions familiales. 10/2007  
  |