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Ernest
Alexandre Romulus Siben .10/.14 Ernest et Louise |
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Une
expédition
d'Alexandre en 1879 |
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Enfants : 1) Paul Alexandre dit Paulou Siben (03.08.1891 - 25.05.1896) 4a/6a Enfants : 2) Jean Siben (20.04.1894-15.10.1984) 4b/6b, Enfants : 3) il épouse en 1921 Jeanne Marie Wilmet (1898~1996) Enfants : 3) Paule Marie dite Paulette Siben (28.09.1897- 16.02.1982), 5/7 Enfants : 3) elle épouse en 1923 Yann Franc de Ferrière (1898-1989) 4/6 Enfants : 4) Henri Gaston dit Pim Siben (04.10.1899 - 26.10.1919) 4d/6d |
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Pim,
Jean et Paulette |
Ernest,
comme son frère Léon, porte le prénom de Romulus. En
effet, c'est de tradition que de donner ce prénom peu courant en France
à tous les garçons nés à Pistoja, petite ville
de la province de Florence, en Italie. Ce n'est pas pour déplaire à
Ernest qui, un soir de réception, murmure à la jeune fille qu'il
est en train de faire valser "Je m'appelle Romulus". Mais son frère
cadet qui danse juste à côté l'entend, et lui coupe tout
son effet en jetant par dessus son épaule "moi aussi !" Ah
! ces petits frères, parfois ... |
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Ernest
Siben,
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Son père travaille à la construction du chemin de fer de Florence à Bologne. Ils habitent une belle maison à Pistoja, Via delle Gore Lunghe, au n° 13. C'est un ancien palais, avec de grandes salles carrelées, un escalier monumental et un jardin qui est leur espace de jeu. Ernest n'a que sept ans quand la famille quitte Pistoja pour Gênes, en janvier 1866. Leur nouvelle maison se trouve Via Goïto. Son père vient d'être nommé directeur des chemins de fer de Ligurie et participe à la construction de la ligne de Ventimiglia (Vintimille) à Gênes. Les quatre enfants commencent à étudier le piano sous la direction de leur tante Amélie Siben, qui a rejoint son frère Alexandre avec sa soeur Hortense. Il a déjà appris à lire à l'école à Pistoja, il poursuit son instruction sous la houlette d'un vieux prêtre qui leur enseigne le latin. Sa tante Hortense est professeur de littérature. Et d'autres précepteurs se chargent de lui faire découvrir le grec et l'algèbre qui le passionnent. Pendant les vacances, les enfants quittent la ville. Ils vont à Montobbio, dans les Apennins, s'ensauvager avec les jeunes gardiens de chèvres au milieu des châtaigniers, à Egli, où leurs parents ont loué une grande villa, au bord du Lac Majeur. En 1868, les enfants découvrent Vezin (45), le village de leur mère et leurs cousins français. En 1873 il est envoyé au lycée à Nice avec son frère. Il passe son baccalauréat l'année suivante. Sa famille rentre en France et s'installe à Paris, rue de St Pétersbourg. Ernest prépare Polytechnique qu'il intègre le 1er novembre 1878, poursuivant la tradition familiale commencée par son père, lui aussi ancien de Polytechnique. Sorti de l' "X ", il choisit l'artillerie et va à Fontainebleau en 1879. En 1882, il est nommé à la 2e batterie du 22e régiment à Versailles où il apprend à monter à cheval, sport qu'il prend en passion. Malgré son désir, il n'arrive pas à se faire nommer à Saumur. |
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En septembre 1900 Ernest est officier d'ordonnance au ministère de la guerre, en décembre 1901 il est promu chef d'escadron au 33e régiment d'artillerie, puis au 27e. En novembre 1903, attaché aux légations de la R.F. en Belgique et en Hollande, il est promu lieutenant-colonel et maintenu 5 ans dans sa situation. En mars 1907 il est affecté à l'Etat-Major particulier de l'artillerie. En mars 1909 il est nomé commandant militaire du palais de la chambre des députés . En septembre 1911 il commande le 33e régiment d'artillerie. En octobre 1913 il est appelé au commandement, par intérim, de l'artillerie en Algérie avant d'être promu général de brigade à l'Etat-Major général d'Algérie le 19 mars 1914 *. La famille suit l'officier dans ces multiples postes, au prix de nombreux changement de résidences, Paulette disait trois déménagements = un incendie ! Le 3 août 1914, c'est la guerre. il rejoint très vite le front. Après sa participation aux combats autour de Verdun, il est muté sur le front d'Orient et se bat dans les Balkan. |
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1912
- Le "colonel " *
sur Valentine à la sortie des quartiers de Vincenne. |
Citation
d'Ernest,
transmise par sa fille Ernest et Louise à Bruxelles en 1905 chez Mme Frison. |
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L'«
état de service d'Ernest Alexandre Romulus Siben
» |
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Auteur : Mr Wurtz - tous droits réservés.
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Le
général |
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Il
est inhumé, après des obsèques civiles, à Vezin,
en présence de Jean et Paulette. Le coup est dur pour Louise qui meurt
à son tour le 2 décembre 1921. Elle est enterrée à
Vezin à coté de son mari dans les caveaux jumelés des familles
Leduc-Siben. |
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A
gauche,
Louise et Paulette à Ax-les- Thermes en 1912. A droite, Ernest, en permission, avec Paulette et Pim en 1916. |
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Pendant
toutes ces campagnes, Ménard, son ordonnance, suit fidèlement
le général.
Ces deux filles, Denise et Gilo, dévoueront leur adolescence aux enfants de Paulette. * |
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Voir
aussi : II.1.Fm 10/14c
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II.1.Ff
10/14a
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Léon
Siben
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George
Gouzy
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Sources
: E. Siben : 'Notes et souvenirs'; Y. F. de F. (album Siben); traditions
familiales.
http://www.wesserling.fr/1917/page11.html 09/2008 |
Geo |
...
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le 1e
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