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IV.3.Mm
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Auguste Ménier 34/50b
né après 1794 à Bordeaux (33)
le 30 septembre 1874 à Bordeaux (33)
fils de Jean Ménier (1765-1852) 68/100

et de Jeanne Brousse (17...-1.....) 69/101
Célibataire

¤ Auguste est fils de vinaigrier et vinaigrier lui-même.
Il est associé avec son frère Jean pour poursuivre l'entreprise familiale «J. Ménier frères»,
7 rue Cornac (aujourd'hui 18) à Bordeaux.

 
Daguerréotype
d'Auguste Ménier
et de son frère Jean
dans leurs vieux jours.
 

 

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 Etiquette des entrepôts
 J.Ménier frères
 Cet aspect import-export  est.bien illustré par l'étiquette  en.taille-douce réalisée  pour.leur entrepôt :

 Une belle jeune femme vêtue
à l'antique, déesse du commerce
personnifiée par le caducée
de Mercure qu'elle tient à la main.
Elle est confortablement installée
sur un empilage de colis, caisses,
tonneaux et ballots divers...
L'ancre à ses pieds évoque les
voyages maritimes, ce que confirme
le bateau toutes voiles déployées qui
s'éloigne à gauche, en arrière plan...
Les grappes et les feuilles de vignes
rappellent leur métier de vinaigriers.

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L
es vinaigres de la société J. Ménier Frères sont réputés pour leur qualité et s'exportent bien. Ils sont fabriqués à partir de vin ordinaire de la vendange de l'année. A côté du vinaigre, ils produisent aussi de l'eau de vie blanche et de l'eau de vie colorée (caramel).

La société a «pour objet la fabrication de liqueurs et de vinaigres, mais aussi la commission, les achats et.ventes de marchandises, expéditions maritimes, consignations et toutes opérations dont la place de Bordeaux est susceptible»...

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...* et ** voir la notice
...* de.son.frère.Jean.Ménier

 

 

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Les frères Ménier font souffler leur propres bouteilles, estampillées à leur nom.*

¤ Leur société "J. Ménier Frères" est une affaire prospère.
A la mort de sa belle-sœur Hélène Barbancey en 1829, il faut dresser en janvier un bilan complet de la société, à cause du contrat de mariage de Jean. En effet une partie de l'entreprise entre dans la succession. Son capital est alors de 23 112 francs, valeur nette de l'actif et le bénéfice net de cette même année est 3.092 francs.

¤ Auguste reste célibataire.
Mais il a cinq charmantes nièces, filles de Jean Ménier.**
Cependant pas un seul des époux des trois d'entre elles qui se sont mariées ne semble intéressé par la reprise de la fabrique de vinaigre.

¤ En accord avec son frère aîné, Jean Ménier, Auguste vend l'entreprise en 1869 à Monsieur Jonneau qui reprend la marque à partir du 1er janvier 1870.

¤ Auguste demeure jusqu'à sa mort dans son logement rue Cornac à quelques pas de chez sa nièce Anna.

 

 

Sources : Y. F. de F (album Franc de Ferrière)
Archives familiales, Pignon (actes notariés)

03/2002

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