V.7.M |
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Jean Barbancey 70/102 né le . . . 17.. à . . . le 15 février 1824 à Port Louis (Ile Maurice) fils de Pierre Barbancey (~1745 - 1828) 140/204 et de . . . . . . (17.. - <1820) 141/205 il épouse vers le 23 ventôse an III (13 mars 1795) à Bordeaux (33) ? Marguerite Moreau 71/103 baptisée le 10 mai 1766 (33) décédée après 1824 à Bordeaux? (33) fille de Jean Moreau (17.. - 1... ) 142/206 et de Charlotte Sabaurieau (17.. - 1... ) 143/207 .. . |
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Signatures de
Marguerite Moreau
en bas du contrat de mariage de sa fille en 1819, et celle de Jean Barbancey en1820. |
Enfants (au
moins deux) : 1) Jean Barbancey (~ 1793 - >1819), célibataire 34/50a 2) Hélène Barbancey (12.03.1800 - 12.09.1829), 35/51 2) épouse le 20.10.1819 Jean Ménier 34/50 |
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Cette maison |
. En 1793 il est qualifié de marchands, et habite 32 rue Notre-Dame. Sept ans plus tard, en 1800, on le retrouve comme "tonnelier", dans une rue perpendiculaire, 17 rue Cornac. ¤ Marguerite Moreau est née à Bordeaux. Elle est baptisée dans l'église de St.Seurin, mais ses parents habitent la paroisse de St Rémy. Le parrain de Marguerite est Jean Coulineau et sa marraine Marguerite Moreau. Comme c'est souvent le cas, celle-ci lui donne son prénom. Jean Barbancey et Marguerite se marie probablement vers le 23 ventôse an III (soit le 13.mars 1795) date à laquelle Marguerite Morau a demandé une copie de son acte de baptême, ce qui a l'époque équivaux à un extrait de naissance.
¤ Jean Barbancey a un homonyme
"Jean Barbancey" (sic), qui habite Bordeaux comme lui,
et qui a épouser une Hélène Moreau.!
Est-ce un cousin.? Attention aux confusions. |
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La
marraine d'Hélène, Hélène Moreau a-t-elle
épousé plus tard M.Belaye, le frère de l'ami de Jean
Barbancey à Port Louis. . . |
. ¤ Mais que s'est-il passé entre Jean et Marguerite ? Une note pathétique, non datée, retrouvée glissées parmi les lettres de sa fille, laisse devinée une rupture arrivée tôt dans le couple, vers 1800, peut-être même juste avant la naissance d'Hélène*. ¤ Jean Barbancey quitte Bordeaux et va tenter
sa chance, comme de nombreux compatriotes, Outre-Mer. Il débarque
finalement dans l'Ile de France. |
L'île Maurice, ancienne possession
hollandaise appartient à la France depuis 1715 qui l'a rebaptisée
Port Louis ,île Maurice,
vers 1840 |
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on appelle acte de notoriété, un acte officiel, passé
devant un offivier d'état civil ou son équivalent, en présence
de duxe témoins dont l'identité est connue et qui attestent
par ce document l'identité d'un troisième, ici M. Lepoullic,
un docteur en chirurgie de 28 ans natif de Lorient. Ce papier premet de
remplacer des extraits d'états civiles difficiles à se procurer
compte tennu des distences. |
. Un recensement de 1815 permet de savoir qu'il est "sans propriété" dans la colonie, c'est à dire qu'il ne possède alors ni plantation, ni usine. Il a cependant, comme beaucoup d'européens installés dans les îles, des domestiques. Il est propriétaire de deux esclaves de plus de 15 ans, un créole et un "madécasse" (esclave noir, natif d'Afrique) d'après le recensement qui classe les esclaves mauriciens en quatre catégories : Créole, Madécasse, Mozanbique et Indien). En mai 1820, il habite Port Louis où il est qualifié de "propriétaire" dans l'acte de notoriété* qu'il signe pour M. Lepoullic, un docteur en chirurgie de 28 ans natif de Lorient.
En faite de puis des années il est régisseur de le la propriété
Bénarès, dans le quartier de Savane (ou Savanna) à
Port Louis. Chaque année vers février, il arrête ses
comptes et transmet pour quittance aux héritiers Wansloben (ou
Wantslooben) (?) et fait du commerce avec les navires. ¤ Malgré
la mésentente de Jean et Marguerite, celle-ci permet à leurs
enfants d'entrer en contact avec leur père exilé et d'entretenir
des relations épistolaires avec lui. |
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Lettre adressée
à Jean Barbancey par sa fille Hélène en 1818 |
C'est
ainsi que Jean Barbancey échange une tendre correspondance avec sa fille Hélène adolescente qu'il n'a donc jamais eu l'occasion de voir ayant quitté la France alors que cette dernière n'était pas encore née ou très petite. Il fait parvenir à sa fille un portrait de lui-même au fusain que tout le monde s'accorde pour dire très ressemblant. |
Il réjouit
beaucoup l'adolescente, elle le montre à ses grands-parents à
Castillon sur Dordogne* (Castillon-la-Bataille
(33)) qui en sont très émus. * Lieu de résidence de la famillede son grand-père, Pierre Barbancey 140/204, perruquier. Jean Barbancey vers 1815. Portrait
envoyé à sa fille Hélène. |
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Le capitaine J. Barbencey,
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Marguerite Moreau entretient une étroite amitié avec une voisine dont le mari, M.Maillet est aussi à l'Ile de France. Sa fille a peu près l'âge d'Hélène. Aussi les nouvelles s'échangent-elles souvent, ainsi que les tuyaux sur les bateaux dont les capitaines peuvent se charger de courrier à destination de l'île Maurice. Quand M. Maillet rentre enfin en France, Hélène se met à espérer que son père pourra bientôt faire de même. Marguerite Moreau facilite
le départ de leur fils Jean, dit "Chéri" *,
vers l'Ile Maurice vers 1816. Il faut entre 80 et 110 jours pour faire
la traversée d'Europe à l'île Maurice. Jean Barbancey
a beaucoup de joie d'accueillir le jeune venu le rejoindre dans la colonie.
Il prévoit de rentrer enfin à Bordeaux en 1817 avec son
fils Chéri. ils pourraient faire route ensemble... ¤ Marguerite conçoit un grand chagrin
en apprenant la conduite inconsidérée du jeune homme qui
a mis les affaires de son père en péril. Elle se demande
en quoi a-t-elle fait erreur dans l'éducation de ce fils bien aimé.
Ces pensées et les reproches de son mari qui l'a informé
de l'affaire la rongent et la rendent malade. Elle s'efforce donc de reprendre
en main le jeune homme dès son retour en métropole, en lui
faisant donner des leçons de tenu de compte puisqu'il se dit tenté
par le commerce. . |
Geo |
...
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