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VII.9.M    Voir :   arbre Métivier
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Jean Métivier de Mazoran 264=270/392=398
né en .... à Bonneville ? (24)
entre 1763 et 1768 à ... (24) ?
fils de Jean Métivier (1.. - ~1741 ?*) 528/540
il épouse Marthe Dudillot
265=271/393=399
avant 1784
Enfants :  
au moins neuf,  
ordre des naissances   
 inconnu   


  
..) Jean Métivier dit aîné (1... - >1768) 132/196r
    il épouse Marguerite Norman (1… - >1749)
..) Jean dit autre Jean Métivier (1... - >1768) 132/196s
    il épouse   1) … Babault      2) Elisabeth Careye
..) Paul Métivier, dit de Mazaran ?** (1... - >1780) 132/196v
..) Elisabeth Métivier (1... - >1768) 133/197w
    elle épouse Jean Molinier l'aîné
..) Jean Métivier, dit de Verthamon (1... - >1763 ou 1773 ?) 132/196x
..) Henry Métivier 132/196 (05.03.1722 - <12.1763)
    il épouse Anne Faure(Lassablière) 133/197 (1... - >1773)
..) Jeanne Métivier 135/199 (1... - <1784 )
    elle épouse le 27.01.1763 Estienne Damade (Laroque) 134/198 (1... - >1784 )
..) Marie dite Thérèse (?) Métivier (1... - >1763 et < 1773 ) 132/196y

..) Gabriel Métivier (1... - >1784 ou < 1773 ?) 132/196z
    il épouse le 20.06.1768*** Jeanne de Chanaud de Lestang (1... - 17..) 
   * D'après la copie du testament clos de Jean Métivier et de l'inventaire fait en 1741 et 1742.
  ** Etrangement ce Paul Métivier est donné comme "chevalier romain du très ancien et très noble ordre de l'éperon d'or" !
       Ce nom fait penser à une distinction honorifique, ordre de l'éperon d'or ou milice dorée, fondée dit-on par le pape Sylvestre.
       Comment Paul Métivier dit "sorti du royaume", pour cause de religion, en 1768, pourrait-il avoir une distinction pontificale ?

 *** Date du contrat de mariage devant Maître Borie (inventaire après décès de Jean Pierre Métivier 66/98, dressé en l'an XII (1804)).
1 - 2 - 3  
..
 
Armoire en noyer
donnée par Marthe Dudillot
à sa fille Jeanne lors du mariage
de cette dernière en 1763

 
 
Deux détails de la même.

 
¤
Dans les actes officiels, Jean Métivier de Mazoran (ou Mazaran ?) est qualifié de sieur et son épouse Marthe Dudillot de demoiselle, ce qui montre qu'ils appartiennent à ces notables ruraux du Sud-Ouest qui ont pris l'habitude de faire suivre leur patronyme du nom d'un terre, sans que dans la plupart de cas, ils n'aient le moindre droit à la noblesse.
Jean fait exception, puisque que son aïeul a effectivement été anobli par Henri IV... Il est négociant. Que vend-il donc pour ne pas déroger ? Le grand commerce est permis sans faire acte de dérogeance. Il s'occupe peut-être de l'exportation de produit du terroir, en particulier du vin ?
  
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Marthe vit avec son époux en "séparation de bien". C'est donc elle qui choisit de doter sa fille Jeanne en 1763, en prélevant la dote sur ses biens propres. En fait la somme de 3 000 # * n'est payable qu'après sa mort et celle de son époux, car ils ont décidé d'être usufruitiers l'un de l'autre. C'est une bonne manière de protéger un part de son patrimoine de la confiscation. Elle ne sait pas écrire, mais restée veuve, cela ne l'empêche pas de gérer ses affaires. Son notaire habituel est maître Borie**.

 
 * Deux barres verticales barrées d'un seul trait de plume, souvent remplacées dans les      transcriptions dactylographiées par le signe # signifie livre.
** Me Borie, notaire royal à Flaujague ou de Pujols (?) Les minutes de son étude sont
    conservés, dans les années 1930 par Maître S. Robin, notaire à Pujols, en Gironde.

 Daniel Franc de Ferrière (1855 - 1930) avait cette armoire dans son corridor à Vidasse.
 Elle vient de la Birondie et figure dans l'inventaire après décès de Jean-Pierre Méthivier
 sa veuve Marie Fraçoise Damade 67/99 en revendique la propriété.
 Elle est conservée dans la famille Thoma
s.
 .1 - 2 - 3  
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C
'est chez ce dernier qu'est signée la reconnaissance de dette signé en sa faveur, tant en son propre nom que comme héritière de son fils Gabriel, par sa bru Anne Faure Lassablière, veuve de Henry, comme administratif de son fils Jean-Pierre Métivier 66/98.
 
¤
Quatre des enfants de Jean et Marthe choisissent de fuir le royaume de France et émigrent à l'étranger.
Il n'est pas tropt difficile au milieu du XVIIIe de s'embarquer sur un bateau à Bordeaux à destination de la Hollande ou de l'Angleterre.
Les contrôles sont moins stricts que sous le règne de Louis XIV, mais il est toujours légalement interdit aux "religionnaires" ou aux "Nouveaux Catholiques" (puisqu'officiellement il n'y a plus de français protestants) de quitter le royaume sans autorisation, sous peine de galère pour les homme ou de prison pour les femmes, en plus de la confiscation de leurs biens.
C'est donc, d'après la version officielle, sans l'assentiment de leurs parents qu'ils sont partis chercher refuge à l'étranger *.

  * La tradition familiale rapportée par Daniel Franc de Ferrière 8/12b raconte que l'un d'eux est constructeur
    de bateaux et un autre commis de banquier. Leur destination est Guernesey (l'une des îles anglo-normande) et Londres.
    Un de leurs descendants est revenu en France vers 1855 pour renouer avec la descendance restée au pays et offre
    à Adolphe Franc 16/24c, une tabatière ornée de son portrait et un dé en or à Anne Métivier (1786 - 1857) 33/49.
    Daniel et son neveu Yann entretiennent à ce sujet toute une correspondance avec une vieille demoiselle de Guernesey,
    Edith F. Carey.
 
   fiche restée inachevée
 .1 - 2 - 3
Sources :
archives familiales (Pignon) dont la correspondance de Miss Carey entre 1910 et 1929
carnet manuscrit de Jacques F. de F. (n°16/24)

12/2006
 


 

    Déroger : 
Le métier auquel les membres de la noblesse étaient dévolus par naissance était celui des armes, 
puisqu'ils faisaient partie de l'ordre de ceux qui se battent pour défendre ceux qui prie  (le Clergé)
et ceux qui produisent (le Tiers Etat). Sauf à quelques exceptions près ( les métiers de robes, aux charges anoblissantes ou le grand commerce, pour les plus connues ),  choisir  une autre carrière
était déroger,  perdre le privilège de sa noblesse  et devenir taillable ( payer la taille, impôt roturier par excellence ).
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Geo                                      

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