V .13.M voir arbres Michel Peugeot, Pierrot Peugeot et Frédéric Japy. |
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Enfants
: 1) Julie Peugeot (18.08.1804 - 23.10.1884) 39/55aa* 1) elle épouse en 1823 Jacques Victor Peugeot 38/54eb* 2) Adèle Charlotte Peugeot (31.05.1807 - 09.12.1887), 39/55ab** 1 ) elle épouse vers 1825 Charles Auguste Peugeot 38/54ea** 3) Armand Constant Peugeot (22.07.1809 - 20.12.1877), 38/54 1) il épouse en 1839 Caroline Japy 39/55 4) Angélique Peugeot (09.06.1811 - 03.11.1886) 39/55ad, elle épouse en 1823 Henri Conservé Banzet 5) Catherine Emilie Peugeot (09.08.1813 - 05.04.1875), 39/55ae*** 1) elle épouse en 1833 Pierre Louis Peugeot 38/54ec*** |
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*** Julie et Victor Peugeot sont cousins germains, leurs pères, Jean Jacques et Charles Christophe sont frères et tous deux fils de Jean-Pierre Peugeot 152/216 et de Marie Elisabeth Jusserand 153/217. *** Charles Peugeot est le frère de Victor. Il est donc le cousin germain d'Adèle. *** Pierre Louis Peugeot est le frère de Victor et de Charles. Il est donc le cousin germain d'Emilie. |
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Depuis la réunion de la principauté de
Montbéliard à.la France en 1792,
Beaucourt est rattaché au département du Haut-Rhin. Le Territoire-de-Belfort
a été.constitué après
1871. |
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Comme plusieurs de ses condisciples, il a le
projet de fonder sa propre manufacture. Il désire en effet acheter
une machine à filer comme modèle pour en fabriquer d'autres.
Il a ainsi l'occasion de travailler sous la direction d'un anglais, M. Fergusson
sur une machine à filer de 200 broches environ. Le métier lui
plaît et il semble apprendre extrêmement vite. Il complète
sa formation au courant de l'été, en travaillant chez un mécanicien
qui construit des ''Mulls-Jenny''. ¤ En mars 1805 (Vendémiaire an XIII) il rentre à Hérimoncourt. Avec son frère il finit de suivre les travaux. Leur usine utilise l'eau du Gland, un petit cours d'eau, pour actionner les machines fabriquées sur le modèle de la ''Jenny-Mulls'' qu'il a rapportée. Le bâtiment qui abrite l'usine est une longue bâtisse de 50 mètres de long sur 10 mètres de large. Il se compose d'un rez-de-chaussée et de trois étages. Il abrite les ateliers de filature, un tissage et un logement. Les machines de la filature, construites sur le modèle de celle que Jacques Peugeot a rapportée, sont actionnées par une grande roue hydraulique. L'eau y est amenée par un canal de dérivation qui passe sous la fabrique. Le tissage se fait manuellement, à bras. Une deuxième construction, plus petite, abrite la teinturerie, avec ses chaudières et ses terrines. Un peu plus loin se trouve le hangar où sont stockés les produits d'apprêt et de teinture. La production démarre modestement puisque l'entreprise n'emploie au départ que 12 ouvriers, et la première année est très prenante pour Jacques Peugeot. Après avoir suivi les chantiers de construction des bâtiments, la fabrication des machines, il lui faut encore former ses ouvriers tout en travaillant lui-même pour produire du filé... Mais la production prend rapidement de l'importance. |
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En
1808-1809, elle fait travailler 90 fileurs et 200 broches en partie mues par
la force hydraulique, qui produisent 8 tonnes de filé livrées
aux fabriquants d'Indiennes de Mulhouse. Leurs deux frères aînés, Jean Pierre et Jean Frédéric Peugeot, ont installé une usine dans l'ancien moulin de Sous-Cratey situé en aval de l'usine de La Chapotte. Ils y fabriquent des ressorts et des lames de scies. Une contestation s'élève entre eux. En effet, en rehaussant le barrage de leur usine de Sous-Cratey, les aînés lèsent l'usine hydraulique de La Chapotte : l'eau reflue sous les roues... Ces problèmes de voisinage sont courants le long des cours d'eau aménagés pour l'utilisation de l'énergie hydraulique. ¤ Jacques et Charles Peugeot
font entrer dans leur société, en 1813, leur beau-frère
Frédéric Louis Calame, l'époux de Marie Anne Japy. Ensemble,
ils construisent une deuxième filature, à Audincourt, pour profiter
d'une force motrice plus importante. En effet, ils font construire un barrage
sur le Doubs et creuser un canal de dérivation qui conduit l'eau jusqu'au
grand bâtiment, réplique de celui de La Chapotte, auquel ils
adjoignent une deuxième construction pour recevoir un martinet et un
épluchage de coton. Ce martinet leur permet de travailler le fer et
d'envisager la fabrication de broches, pour les filatures. |
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Suzanne Japy ne sait pas lire. Son père trouve plus utile qu'elle aide
avec ses surs au travail de la maison. En effet, Frédéric
Japy dirige une grande manufacture d'ébauche de montres à Beaucour.
De l'usine dépend aussi une ferme, le tout vivant plus ou moins en autarcie
et en communauté puisqu'une partie des ouvriers mange en grands réfectoires.
De son enfance, Suzanne garde l'habitude du travail. Du matin au soir on la
rencontre dans sa maison de La Chapotte ou dans le jardin, occupée à
une tâche ou à une autre. C'est aussi une hôtesse accueillante.
Elle reçoit souvent à sa table les pasteurs des environs, le sous
préfet ou le magistrat du tribunal de Saint Hippolyte. Tous les enfants reçoivent une bonne éducation, à Montbéliard puis en Allemagne, pour apprendre l'allemand pour les garçons et sous la houlette d'un précepteur pour les filles qui complètent leur instruction dans un pensionnat de Strasbourg. Plusieurs de leurs enfants épousent leurs cousins germains. (voir arbre Pierrot Peugeot) |
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Sources : Y. F. de F.. - traditions orales. |
Geo |
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