fiche0090
.
VI.27.M . Voir arbres Michel Peugeot, Pierrot Peugeot. et quelques cas d'endogamie, Frédéric Japy.
Pour IMPRIMER cette fiche...

Georges Frédéric Japy 154=156/218=220
né le 22 mai 1749 à Beaucourt (25 ou 90) le 23 janvier 1812 à Badevel (25)
fils de Jacques Japy (1699-1781) 308=312/436=440
et de Marie Marguerite Fainot (1745-1797) 309=313/437=441
épouse le 16 février 1772 ? (25)
Suzanne Catherine Marguerite Amstutz 155=157/219=221
fille de Michel Amstutz (1...>1777) 310=314/438=442
.

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7
Miniatures de Frédéric Japy
et de Marguerite Amstutz

in
" Portraits Montbéliardais "

.

 

 

 

 

1 - 2 - 3 - 4.- 5 - 6 - 7

Enfants : 01) Frédéric Guillaume Japy (dit Fritz) ( . .1774 - . .1854) 78/110a,
Enfants : 1)0 il épouse en 1791 Catherine Monnin
Enfants : 02) Clémence Catherine Japy ( . .1775 - . .1864) 79/111b,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1797 Charles Peugeot
Enfants : 03) Louis Frédéric Japy ( . .1777 - . .1852) 78/110c,
Enfants : 1)0 il épouse en 1797 Catherine Perlet
Enfants : 04) Frédérique Elisabeth Japy ( . .1779 - . .1858) 79/111d,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1798 Auguste ou Jean Pierre Monnin
Enfants : 05) Marianne Suzanne Japy ( . .1781 - . .1831) 79/111e,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1802 Frédéric Louis Calame
Enfants : 06) Suzanne Catherine Japy ( . .1783 - . .1831), 77/109

Enfants : 1)0 elle épouse en 1818 Jacques Peugeot 76/108

Enfants : 07) Jean Pierre Japy ( . .1785 - . .1863), 78/110

Enfants : 1)0 il épouse en 1812 Caroline Cuvier 79/111
Enfants : 08) Sophie Elisabeth Japy ( . .1787 - . .1840) 79/111h,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1803 Jean Jacques Maillard-Salin
Enfants : 09) Charlotte Etienne Japy ( . .1788 - . .1841) 79/111i,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1819 Henri Ebray
Enfants : 10) Julie Marie Anne Japy ( . .1790 - . .1829) 79/111j,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1811 Abraham Louis Meyrad
Enfants : 11) Jean Charles Japy ( . .1792 - . .1821) 78/110k
Enfants : 12) Angélique Jacobine Japy ( . .1793 - . .1883) 79/111l,
Enfants : 1)0 elle épouse en 1815 Georges Frédéric Tuefferd
Enfants : 13) Ingénu Japy ( . .1795 - . .1797) 78/110m, mort en bas âge
Enfants : 14) Frédéric dit Fido Japy ( . .1796 - . .18. .) 78/110n,
Enfants : 1)0 il épouse en 18.. Joséphine Payard
Enfants : 15) Louise Japy ( . .1798 - . .1801) 79/111o, morte en bas âge
Enfants : 16) Victoire Japy ( . .1800 - . .1801) 79/111p, morte en bas âge
.

.

Ebauches
de montres Japy,
1770-1800.

 

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

¤ Frédéric Japy voit le jour en 1749 à Beaucourt (90), petit village situé à l'extrémité de la principauté de Montbéliard. Il est le 2e né d'une grande famille de 12 enfants. Son père Jacques est un notable du village, il possède des terres qu'il exploite à coté de son activité de forgeron. En 1760, il devient même maire de Beaucourt. Il est en effet nommé à ce poste par le prince de Wurtemberg, seigneur de Montbéliard.
Frédéric fréquente d'abord l'école de Beaucourt. Le maître d'école, qui a remarqué son intelligence, encourage son père Jacques Japy à l'envoyer à Montbéliard poursuivre son instruction. Jacques le confie donc probablement
à l'un de ses parents, un horloger de Montbéliard, Jacques Frédéric Japy.
Le jeune Frédéric peut ainsi suivre les cours de l'école française ou de l'école latine parfois appelé Gymnase.
Vers 1766 il rentre à Beaucourt où il retrouve ses nombreux frères et sœurs.
Il travaille pendant 2 ans dans l'atelier paternel, avant de partir en Suisse,
à Neuchâtel comme apprenti horloger. La principauté de Neuchâtel est réputée au XVIIIe pour ses dentelles, ses fabriques d'indiennes et son horlogerie. Frédéric et son frère aîné, Pierre Abraham, passe un contrat d'apprentissage avec Jean Jacques Perrelet
*, résident au Locle. Deux ans plus tard, il entre comme ouvrier dans l'atelier de Jean-Jacques Jeanneret Gris, guillocheur et inventeur spécialisé, avec ses deux frères, en petite mécanique. Il a notamment mis au point une sorte de machine outil qui peut remplacer en partie la main de l'ouvrier. Mais il s'est heurté au refus des ouvriers horlogers. Frédéric, lui, se montre très intéressé.
.
¤ Il revient au Pays ouvrir un petit atelier et fait chaque mois le voyage jusqu'à la Chaux-de-fonds vendre ses ébauches de montres.
.
¤ Il épouse en 1773 Marguerite (appelée aussi Marie Elisabeth par certains auteurs), fille de Michel Amstutz, fermier Anabaptiste, d'une famille originaire du canton de Berne, d'abord réfugié en Alsace puis dans la Principauté de Montbéliard, (fermier du prince de Wurtemberg, souverain de Montbéliard).

 ...

* Monsieur Joseph Flores 
nous précise :     extrait de 

      www.afaha.com
www.ancienne-horlogerie.com/P7.html/  

« Lettre d'apprentissage
Honnête Jean Jaques fil d'Isaac Perrelet maître horloger du Locle, lieu dépendant de la Souveraineté de Neufchâtel & Valangin en Suisse. étant requis par les honnêtes Pierre Abraham & Frédrich Japy frères fils du sieur Jaques Japy Maire de Beaucourt, Seigneurerie de Blamont, de vouloir leur accorder un certificat du tems & de la manière qu'ils l'ont cy devant servy comme apprentifs dans la dite profession d'horloger;
Ce que n'ayant le dit Perrelet pu leur refuser, Il déclare à cet effet que les dits deux
frères Japy qui s'étoyent engagés pour le servir trois ans en qualité d'apprentis y restèrent environ vingt deux mois pendant lesquels, ils ont travaillé fidèlement et assidûment sans avoir donné aucun sujet de plainte de leur conduite , Et ayant les dits deux frères trouvé à propos dès lors de quitter leur dit apprentissage qui étoit encore de quatorze mois pour s'établir chez eux, Ils ont par accord avec le dit maître sastisfait au dédommagement auxquels ils étoyent astrains par leur convention en sorte que par ce moyen ils demeurent comme ils sont à présent, quittes & inrecherchables de tout ce qui pouvoit regarder cet apprentissage. C'est le témoignage de vérité que ledit maître Perrelet a bien voulu leur accorder & qu'il a requis le notaire soussigné de rédiger par écrit en cette forme, l'ayant ratifié par attouchement sur sa main ; En présence des sieurs David Favre Bulle Sautier dudit Locle et Jonas Pierre Petitpierre de Couvet Maître monteur de Boetes Demeurant audit Locle, témoins à ce requis, lesquels avec ledit Perrelet & notaire ont signé à la minute. Le Lundy vingt quatrième de Décembre l'an mile sept cent septante.

signé illisible »

Il est une rumeur qui circule depuis de très nombreuses années : Frédéric Japy aurait fait son apprentissage chez Abraham Louis Perrelet au Locle vers les années 1770... Comme tout ce qui concerne Perrelet, ce fait est repris partout et par tous, sans jamais présenter de document d'époque... c'est regrettable !

A ma connaissance, le seul ouvrage divergeant sur le sujet se trouve être celui de Mme Fallet et M. Cortat "Apprendre l'horlogerie dans les Montagnes neuchâteloises 1740-1810 (Editions l'Homme et le Temps 2001) qui, à la page 110, cite Jean Jacques Perrelet comme ayant été le Maître de Japy dès 1769, en ajoutant comme référence, que le document se trouve aux archives de l'Etat de Neuchâtel, archives de l'époque du notaire Vuagneux du Locle.

Ce document se trouve exposé dans une salle du Musée Japy de Beaucourt, et vous le trouvez reproduit ci-contre.
.

Voici sa teneur, au Musée Japy, telle qu'elle est transcrite et également
présentée, c'est à dire en respectant l'orthographe de l'époque :
sans aucun doute " VUAGNEUX " notaire de l'époque
 

.

Montre fabriquée
dans les ateliers
de Frédéric Japy

Frédéric Japy transfère son atelier dans une dépendance de la ferme Grange-la-Dame tenu par son beau-père. En 1776, il rachète les machines et inventions de son ancien patron Jeanneret-Gris, pour 600 francs d'or.
Mais il est trop à l'étroit, il ne peut s'installer à Montbéliard où les corporations, nottament la puissante chonffe de Saint-Eloi, empêche toute inovation technologique. Il achète donc des terrain à Beaucourt, sur la colline et il fait contruire un grand bâtiment pour abriter sa manufacture d'ébauches de montres. Véritable familistaire, cette construction accueille les ateliers et des logements, pour les ouvriers et pour sa propre famille. En effet, dès le départ, la vie s'organise en communauté patriarcale. Les livres de comptes de la manufactures mentionnent " Frédéric Japy notre père " et " Mme Japy notre mère ". On retrouve peut-être dans cette organisation l'influence anabaptiste de Catherine Suzanne Amstutz. La vie est bien réglée avec des temps pour le travail, des temps pour les repas, où hommes et femmes se séparent, des temps pour l'écoute de la lecture de la Bible...
La famille s'agrandit. Dès leur plus jeune âge, les enfants Japy participent aux tâches communautaires.

.
Construit en 1777.
Véritable familistère où sont logés, avec la famille Japy, une cinquantaine d'ouvriers.
Cette construction, considérablement agrandie sous le 1er Empire,
est incendié par les troupes alliées en 1815.

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

.
............................................................Maquette du premier bâtiment manufacturier
. .

.

 

 

.

 

..

 

 


.
"Machine à l'usage..
des Horlogers..
par M. Frédéric Japy"
Cette machine à tailler
les dents des roues, permet
de fraiser, en même temps, plusieurs rouages .

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

Les aînées ont la lourde charge de s'occuper des plus jeunes. Catherine (1775-1864) 79/111b, la plus grande des filles, garde un souvenir mitigé de cette enfance laborieuse. Très tôt occupée à seconder sa mère et les servantes, elle n'a jamais appris à lire.

¤ Frédéric est un homme cultivé, ouvert aux idées nouvelles. Conscient de l'enclavement de la principauté et de la pesanteur des règles des corporations, il accueille avec enthousiasme le rattachement de Montbéliard à la France en 1793. Il se montre dès le départ un ardent patriote et un fidèle républicain.
 Au mois d'avril 1793 il fait don de 30 fusils et autant de baïonnettes pour armer les volontaires, et il baptise sa petite fille qui vient de naître Jacobine Angélique 79/111l.
La vente des biens nationaux lui permet d'acheter quelques propriétés, comme le moulin de Badevel qui permettra plus tard d'utiliser l'énergie hydraulique pour faire fonctionner les machines.
En mars 1799 (le 27 ventôse an VII), il demande un brevet d'invention de 5 ans pour diverses machines d'horlogerie qu'il utilise depuis plusieurs années.
.

........

.

..
C
es machines-outils lui permettent de faire travailler des ouvriers peu qualifiés et de produire en grande quantité, des piliers, des vis, des platines et autres pièces d'horlogerie des ébauches de montres. Les ouvriers horlogers de Montbéliard, de Besançon, de Genève même, et du val de Saint-Imier, demandent sans succès, dans une pétition adressé au préfet en 1801, la destruction de ces " machines infernales " qui les privent de leur gagne pain.En effet, comment concurrencer la production Japy.! Alors qu'une ébauche traditionnelle et artisanale est vendue 7,50 francs, Frédéric offre les siennes pour 2,50 f. !
.
¤
En 1806, Frédéric Japy a 57 ans. Cela fait plusieurs années qu'il associe ses fils aînés à la direction de la manufacture. Il est temps de leur donner plus de responsabilités. C'est ainsi qu'il fonde la société Japy frères, qu'il confie à Fritz (1774-1854) 78/110a et à Louis (1777-1852) 78/110c. Le premier prend en mains les finances et la partie commerciale. Le second s'occupe essentiellement de la partie technique et de la création de machine. Quelques mois plus tard, Jean Pierre, majeur, entre à son tour dans l'association. Ainsi le passage se fait en douceur et c'est une affaire prospère que Frédéric laisse à ses enfants en 1812.

Buste en bronze de
Frédérique, coulé par les ouvriers de la fonderie Japy
en 1849, pour le centenaire
de sa naissance.

La rue principale de Beaucourt porte aujourd'hui le nom de Frédéric Japy.
Un musée consacré à l'entreprise Japy porte aussi son nom
:
Musée Frédéric Japy
16 rue Frédéric Japy 90500 Beaucourt
tél. 03 84 56 57 52

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7
Sources : Y. F. de F ;
Mathiot et Boigeol : 'Recherches sur les anabaptistes du Pays de Montbéliard'
Jean-Luc Mayaud : 'Les Patrons du Second Empire, Franche Comté', Ed. Picard, 1991,
pages 29-30, 52-60
Pierre Lamard : Histoired'un capital familial au XIXe siècle, le capital Japy, 1988
'Frédéric JAPY et son héritage - Beaucourt', coll. Territoire de Belfort, 1999
Léon Sahler : Portraits Montbéliardais'.Paris, 1913.
Joseph Flores : www.ancienne-horlogerie.com/P7.html/

12/2004
 
.
  
  
  
  
 

Geo                                      

...  nous mettons à votre disposition deux pdf :
  1  pdf recto et 1 pdf verso.

Sur un format A4 :

  iImprimez le 1e sur un papier d'un grammage suffisant 
              pour éviter que les images transpercent le support.

  Si votre imprimante le permet, inverser l'ordre de sortie,                                  si non inversez-les manuellement.

Retournez le paquet de feuilles ainsi traitées, et 

  imprimez le 2e pour obtenir une impression « RECTO/VERSO »