VII.55.M
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Père
de Catherine Marguerite, aussi appelée Suzanne
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Michel Amstutz est d'origine Mennonite
ou plutôt, comme on |
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. * C'est, semble-t-il, par erreur que Mathiot et Boigeol indique Jean-Ulrich comme le frère aîné de Michel alors que tout le désigne plus probablement comme son père. |
. ¤ A l'expiration du bail de 1743 que son père Hans Ulrich* Amstutz a signé pour la Grange-la-Dame, Jean Michel se porte acquéreur de l'amodiation qui lui est renouvelée, en 1761, pour 18 ans. Il habite donc avec sa femme et sa fille cette grande ferme construite sur le ban de Grand-Chamont. . |
Ferme
traditionnelle
du Pays de Montbéliard. Il s'agit de la ferme de Belchamps en 1806, occupée par un anabaptiste nommé Jean Rich. "Grange-la-Dame" devait lui ressembler. | ||||
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¤ Contrairement aux autres membres de sa famille paternelle installés ailleurs dans le "Pays" * ou dans la région de Belfort qui restent farouchement Mennonites, Jean Michel intègre l'église luthérienne de Montbéliard. Est-ce par conviction ? Est-ce au moment de son mariage en 1756 ? | |||
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D'autres
Amstutz sont restés en dehors de l'église officielle, comme Ulrich
Amstutz qualifié de "Suisse allemand" qui prend en amodiation
la ferme de la Grange de Marchelavilliers en 1769 et en 1775 (il peut d'ailleurs
s'agir du père de Michel, bien que ce soit peu probable, aussi bien que
d'un frère ou d'un cousin ?). . |
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Autre surnom donné |
. En effet, son nom ne figure plus dans les recensements des anabaptistes installés sur les terres de la principauté de Montbéliard dressés cette année-là. Il est vrai que les pasteurs de la principauté sont généralement des hommes ouverts, dans la mouvance du renouveau piétiste, qui insistent sur le caractère de l'engagement de chaque Chrétien sur sa relation personnelle avec Dieu, plus que sur les rites. Cette façon de vivre sa foi se rapproche de celle des "Frères suisses" *. . | |
¤ Sa fille Catherine
Amstutz grandit dans cette propriété de Grange-la-Dame, près
de Petit-Chamont, au nord-est de Montbéliard, où elle est née.
Elle y apprend à bien tenir un intérieur et à gérer
toute une intendance. De cette enfance dans la grande maison, elle garde le goût
de la vie communautaire et l'habitude de la séparation des sexes dans les
tâches quotidiennes. On retrouve ici, dans cette expérience, l'origine
de la façon dont elle et son mari organisent leur vie avec leurs ouvriers
dans leur manufacture de Beaucourt. ¤ Frédéric Japy, le mari de Catherine, ne peut pas pratiquer comme il le voudrait son métier d'horloger à Montbéliard. Il cherche un lieu à l'écart des contraintes corporatives qui empêchent toute innovation technique. C'est pourquoi Jean Michel Amstutz propose à son gendre de s'installer dans une des dépendances de la ferme, où le jeune homme aménage provisoirement son atelier. | ||
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* Jean Séguy laisse entendre dans son ouvrage (op. cit. p. 532) qu'elle aurait été alors acquise par un Amstutz ?
| . ¤ En 1793, après la réunion de Montbéliard à la France, les fermes dépendant des domaines sont mises en vente. L'amodiateur de la Grange-la-Dame cette année-là est Daniel Krelig, maire d'Etupe. Il a probablement succédé au père de Catherine à l'échéance des 18 années du bail *. Un Michel Amstutz (probablement pas notre Michel, mais peut-être un fils ou un neveu de ce dernier ?) achète la ferme du Grand-Cerf, à Montbéliard le 15 pluviôse ans III. Il y a encore au XXe siècle des Amstutz membres des assemblées mennonites du pays de Montbéliard. Pierre Amstutz, informateur de Jean Seguy, est l'un des "Anciens" de la communauté mennonite d'Etupe dans les années 1950. | ||
Sources
: Y. F. de F; 10/2004 | |||
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