V.12.Ff voir aussi Le «château» de Chouday Pour IMPRIMER cette fiche... | ||
Charles Eugène (Caillot) de Montureux 18290b/246122b né le 15 avril 1790 à Cap Français, rebaptisé Cap Haïtien (Haïti) le 27 mars 1867 à Chouday (36) fils de François Bonaventure Caillot de Montureux (1723 - 1791) 182/246 et de de Rose Raffeneau (1761 - 1799) 183/247 épouse le 3 janvier 1814 à Issoudun (36) Françoise Agathe Pignot baptisée le 8 septembre 1791 à Issoudun (36) le 16 (ou le 11 ?) janvier 1883 à Lury (36) ou Gérigny fille de François Pignot (1749->1810) et de Rosalie Gaignault (de Beaulieu) (1755-1804) . | ||
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Quatre enfants
1) 2) 3) 4) | (nés
à Issoudun ?), une fille et trois garçons, dont des jumeaux : François Armand Eugène Caillot de Montureux (16.11.1814 - ... ) 18244/24660ba il épouse avant 1838 Céleste de Sarrauton ( >1812 - ... ) 18045/24461fa Agathe Antoinette de Montureux (05.08.1819 - ... ) elle épouse vers 1830 ? Monsieur Richebourg Simon Henry Edmond de Montureux (28.10.1825 - >1852) il épouse le 19.07.1852 Victoire Juliette Caillot de Montureux (>1825 - . . . ) Jude Frédéric Charles de Montureux (28.10.1825 - 28.12.1852) 18244/24660bd il épouse en 1852 Elisabeth Alix Tillette de Clermont-Tonnerre (27.08.1832 - 02.03.1919) |
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. * Habitation : nom donné dans les îles, aussi bien aux Antilles que dans les colonies françaises de l'Océan Indien, aux grandes propriétés agricoles ces."plantations" exploitées par des planteurs créoles utilisant comme main d'uvre de nombreux esclaves noirs. | . Comme c'est l'habitude chez les Créoles, les deux enfants sont confiés à une nourrice noire, une Africaine Ibo, choisie parmi les esclaves de l'habitation*. La jeune esclave, rebaptisée Marie par ses maîtres, prend les deux enfants en affection et les soigne avec dévouement. Si la majorité des Créoles des îles sont riches et prospères, ils le doivent au travail de leurs esclaves. Ceux-ci supportent de plus en plus mal leur abominable condition et les traitements humiliants que leur font subir leurs maîtres. D'autant qu' ils sont bien plus nombreux que ceux qui les asservissent. |
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Illustration
tirée du roman de Bernardin de.Saint-Pierre "Paul et Virginie", édition de 1806. (dessin de Lafite) . | ||||
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La version | Le vent de liberté et d'émancipation qui souffle sur la France parvient-il jusqu'à St Domingue ? En 1791, les esclaves de l'île se soulèvent contre leurs maîtres blancs. Presque tous les Européens de Cap des Français sont massacrés. Parmi les victimes, on relève le colonel de Montureux. La répression sera terrible... Son épouse, alors en voyage en France n'apprend la terrible nouvelle que bien des semaines plus tard, et prend le deuil de son époux chéri et de ses deux fils. Mais les deux jumeaux ont la vie sauve grâce à Marie, leur nourrice. Quelques jours après le massacre, elle arrive à les confier* au capitaine d'un navire américain qui croise non loin de la côte. Ce n'est que quelques années plus tard qu'ils retrouvent leur mère à Paris... [pour plus de détails sur ces émouvantes retrouvailles] Les deux frères réapprennent vite le français oublié durant leur séjour aux EtatsUnis. . ¤ Eugène de Montureux grandit donc avec ses cousins de Sarrauton. En effet, Rose, que le soulèvement de St Domingue a ruiné, est accueillie généreusement par sa sur qui lui offre largement l'hospitalité. Au début du XIXe siècle la tante d'Eugène, Félicité Raffeneau, et son mari, Guillaume Lamanière, perdent l'essentiel de leur fortune. Ils se réfugient avec leurs enfants et la famille de Rose dans le Berry où il leur reste encore une dernière propriété. C'est ainsi qu'Eugène passe une adolescence assez insouciante au château de Chouday, pratiquant la chasse avec son oncle, son frère et ses cousins. A la mort de sa mère et après le départ de son beau-père, M. Veiron, il reste avec son frère jumeau, ainsi que leur sur aînée, Alexandrine, à la charge de leur tante Félicité qui continue à leur assurer gîte et couvert. Elle considère les trois orphelins comme ses enfants et les traite avec la même affection que les siens. En 1804, il lui faut quitter le château de Chouday. En effet, la propriété, vendue, a changé de mains, même si le nouveau propriétaire leur en laisse encore quelque temps la jouissance. Eugène a 14 ans. C'est l'âge d'entrer en apprentissage. Son frère a choisi l'armée, lui préfère le commerce. Il se place chez un marchand de soieries d'Issoudun. | |
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Eugène fait la connaissance de Françoise Agathe la fille
unique du docteur Pignot. Ce dernier exerce la médecine à Issoudun
et sa vaste clientèle s'étend aux alentours. | |
armes de la famill Pignot | ||
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Leur
fille se marie avec Monsieur Richebourg, un propriétaire aisé du
côté d'Argenton, parent du pair de France du même nom. Il pourrait
s'agir d'un Porcher Richebourg, riche famille qui possède d'importantes
propriétés dans le sud de l'Indre. L'un
de ses frères jumeaux épouse vers 1851 une demoiselle Clermont-Tonnerre.
Il décède en décembre 1852, à l'âge de 27 ans
alors que son épouse est sur le point d'accoucher. | ||
Sources
: Jean-Claude Seyrig (archives familiales) Auguste Sarrauton : 'Souvenirs d'une vie obscure' (manuscrit) E. Siben : 'Notes et souvenirs' (manuscrit) Xavier Gaignault (recherches sur les descendents des familles Gaignault, d'Issoudun et recherches sur la descendance d'Eugène de Montureux, il cite Hubert Tillette de Clermont-Tonnerre) (sur internet : Jarnou.free.fr/tillette.htm, consulté le 19.03.2002) 10/2004 | ||
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