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VIII.1.M voir aussi testament de Raymond Franc
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Raymond Franc, sieur de Ferrière 512/768
né entre 1630 et 1640 à Lalinde (24) après 1673 à Lalinde ? (24)
fils de Arnaud Franc (~1585<1662) 1024/1536
et de Marthe Macerouze (1...>1671) 1025/1537
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épouse le 26 juin 1667 à Lalinde ? (24)
Henrie du Termes 513/769
née en 16.. à Lalinde ? (24) à Lalinde ? (24)
fille de François de Termes (~1600-16.. ) 1026/1538 et de Rachel de Larmandie (16..-1... ) 1027/1539

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Enfants étant parvenus à l'âge adulte :
..(l'ordre n'est qu'une supposition, sauf Armand premier-né établi.)

..1) Armand Franc (~ . .1668 - . .17.. ), 256/384
..1) il épouse vers 1701 Isabeau du Sénal 257/385
..2) Charles Franc sieur du Placial (~ . .1671- . .17.. ),
1) ''absent depuis longtemps'' en 1713
..3) Henrie Franc ( . .16.. - . .17.. ),
..1) elle épouse avant 1713 Antoine de la Valette, sieur du Bas-Redon
..4) Rachel Franc ( . .16.. - . .17.. ),
1..) elle épouse en 1699 Henri Macerouze


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La porte de Bergerac
à La Linde


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¤ Raymond Franc est le fils aîné de Arnaud Franc et de Marthe Macerouze. Comme ses parents, il est protestant.
Il est bourgeois de la ville de La Linde (ou Lalinde) En effet, cette ville, bâtie au bord de la Dordogne et entourée de murailles, a obtenu dans le passé l'attribution d'un certain nombre de chartes et de franchises (libertés) dont le privilège d'une administration municipale autonome. Les plus anciennes qui aient été conservées remontent au XIIIe siècle. Elle présente les droits et les devoirs de la "bastide royale" de La Linde. Pour en bénéficier il faut être "bourgeois" de la ville. On peut le devenir par droit de naissance, par mariage ou par achat. Il faut souvent être propriétaire ou résident en ville. Le registre des nouveaux bourgeois admis aux XVIe et XVIIe siècles est conservé. On y trouve cité Raymond Franc, comme témoin à l'admission de maître Léonard Faure, notaire royal, le 2 juillet 1672.

¤ La commune de Lalinde a le privilège de pouvoir s'administrer elle-même et d'élire des échevins, magistrats municipaux, appelés "Consuls". Ils sont au nombre de six, et sont choisis parmi les bourgeois. Ils doivent habiter dans la juridiction, mais pas forcément en ville. Pour pouvoir être Consul il faut être honnête juste et de bonne réputation âgé d'au moins 25 ans, et capable de s'occuper des affaires publiques. Ils ne sont pas payés pour assurer leur charge, mais peuvent bénéficier de quelques exemptions. Ces Consuls élus pour un an ont à la fois une fonction judiciaire et d'administration civile. Ils ont la responsabilité de nommer un "syndic". Ils ont aussi à désigner en septembre de chaque année un "collecteur" chargé de ramasser la somme imposée à la communauté. Ils se réunissent régulièrement sous la halle, sous la présidence du Premier Consul qui est l'équivalent du maire actuel.

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* Testament de Raymond Franc,
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sieur de Ferrière.

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Le Placial ..

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Cette réunion est publique. Et tous rendent compte à la communauté de leur gestion. Ils portent un chaperon moitié rouge et moitié noir, sur l'épaule gauche, chaque fois qu'ils se rendent à une réunion ou à l'église. Parfois de grandes réunions rassemblent toute la population autour de ses Consuls pour traiter d'affaires extraordinaires. Ce sont les "jurades". Les élections avaient lieu le 2 février.
Comme un bon quart de la population de Lalinde s'est rallié à la Réforme, les postes de consuls sont répartis entre les deux communautés catholique et protestante. Ce qui ne se fait pas toujours sans tiraillement. En 1665, Raymond Franc est élu Deuxième Consul.

¤ Henrie du Termes appartient à une vieille famille. Elle fait partie des notables locaux. Son père et son oncle Jehan de Termes ont été plusieurs fois élus Consuls de Lalinde ainsi que d'autres membres de sa famille.
Ils se marient en 1667, et viennent probablement habiter la propriété de Ferrière, paroisse de Ste-Colombe, sur les hauteurs au-dessus de Lalinde. En février 1671, Raymond Franc tombe malade. Il est si mal qu'il fait venir un notaire à Ferrière et rédige un testament* en faveur de son épouse, de son jeune fils, de l'enfant à naître - Henrie est enceinte - et de sa mère, Marthe Macerouze. Heureusement il se rétablit et il aura encore trois enfants. On ignore la date de son décès. Il est probablement enterré dans le cimetière protestant.

¤ Parmi leurs enfants, leur fils aîné, Armand Franc sieur de Ferrière est obligé de quitter Lalinde en 1713 (cf. VII.1.M) et son frère Charles Franc sieur du Placial semble avoir émigré comme beaucoup de ses coreligionnaires hors du royaume de France malgré les interdictions répétées de Louis XIV et les risques encourus.

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Leurs deux sœurs sont mariées à Lalinde. Henrie a épousé un maître chirurgien de Lalinde, Antoine de la Valette, sieur de Bas-Redon (ou Bosredon). Ils habitent dans la ville de Lalinde. Rachel, elle, s'est mariée avec un Macerouze. Ce patronyme étant très courant dans ce coin du Périgord il est impossible de dire s'il y a entre eux un proche degré de parenté.

 

 

Maison
de La Croix du Placial,
un des hameaux du nom
de "Placial" de la commune
de Molière, nom figurant
dans le patronyme
de Charles et parfois
dans celui de son neveu Georges 128/192.


(Photo prise en juillet 1998)

 

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Sources : traditions familiales;
Louis Eckert ( archives privées, correspondances); Y. F. de F. (album Franc de Ferrière)
l'abbé Goutat : 'La Linde et les libertés communales'. Périgueux, 1884.
12/1998
 
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Geo                                      

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Le Placial