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Probablement
de confession
catholique
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Anna Ménier et son grand-père Jean Barbancay. ..

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... Mais son frère aîné, Chéri 34/50a, qui est en visite chez leur père en 1816, dilapide les économies de ce dernier. Il doit donc remettre son retour.
En 1819, la mère d'Hélène lui écrit à l'île Maurice, pour lui demander son consentement au mariage de la jeune fille avec un maître de chai plein d'avenir, Jean Ménier. Ne pouvant être présent au mariage de sa fille, encore mineure, Jean Barbancey se fait représenter par son père, Pierre, perruquier à Castillon-sur-Dordogne (Castillon-la-bataille) (33), qui a fait le voyage jusqu'à Bordeaux. Hélène est très attachée à cet aïeul auquel elle est rend souvent visite.
Comme cela se pratique habituellement, un contrat de mariage est établi. Il est signé en présence de Maître Déchamp, notaire à Bordeaux, le 11 octobre 1819. Ils se marient sous le régime de la communauté réduite aux acquêts. Hélène apporte son mobilier et la moitié d'une maison aux Chatrons, à l'angle de la rue traversière (n° 3) et de la place Fégare achetée par sa mère à son cousin Jacques Barbancey, tonnelier. Jean offre à son épouse une belle bague de fiançailles : un saphir entouré de brillants*.

¤ Jean Ménier installe sa jeune et charmante épouse dans sa maison de la rue Cornac. Ils habitent le premier étage et installent domestique et enfants au second. Quatre filles naissent dans le foyer du jeune ménage. Ils ont à leur service une domestique, Madeleine Vias.
Au n° 7 se trouve la maison de commerce J. Ménier frères, vinaigriers. Jean et Auguste Ménier produisent du vinaigre et des liqueurs. L'atelier de vinaigrerie est situé 25 rue Cornac. La brûlerie, avec l'atelier de distillation dans leur chai et son grenier, se trouve 32 rue Tourat, parallèle à la précédente.

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*** Attention ! La numérotation des maisons des Chartrons, à Bordeaux, a été modifiée au courant du XIXe .

*** Blanche Franc de Ferrière rapporte plusieurs traditions familiales relatives à ses aïeux Jean Ménier et Hélène Barbancey.
Elle raconte que Jean Ménier avait un navire baptisée «Jeanne Hélène» et qui fait du commerce avec les colonies. La.mort de sa chère épouse lui est si douloureuse qu'il vend en 1829 le bateau éponyme. Absent tous les inventaires, il s'agit peut-être d'une légende familiale ?

*** Blanche affirme aussi que le.père de Léa Carcy serait d'origine hollandaise ?
Pourtant on trouve d'autres Carcy à Bordeaux, et les archives de Pignon conservent même une concession pour 9.ans, signée en 1770, concernant les spectacles de la ville de Bordeaux attribuée à plusieurs messieurs aux noms ronflants dont un M. De Carcy (sic) qui a payé pour sa part 10.000 livres, soit 1/10e du total...

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En fait, le n° 32 est contigu à la maison n° 7 de la rue Cornac, avec laquelle il communique. Le magasin est installé dans ce bâtiment de la rue Tourat*.

¤ Mais Hélène ne se relève pas de ses dernières couches et meurt en 1824, une semaine après la naissance de sa quatrième et dernière fille, Mathilde. Cette mort est un drame terrible pour Jean qui est très attachée à son épouse...** A cause de la "société d'acquêts" instaurée lors de leur mariage, et pour définir la part d'héritage revenant à chacune de leurs filles, Jean Ménier fait établir l'inventaire complet de leurs biens les 28 et 29 octobre 1829 et le poursuivi début novembre, en présence de Jean Albert, marchand de vin bordelais, cousin maternel et subrogé tuteur des quatre enfants mineurs.

Pourtant Jean Ménier se remarie assez précipitamment trois ans plus tard, le 23 janvier 1833, avec Jeanne Léa Carcy (1797-1849). En effet leur fille naît moins de trois mois plus tard, le 14 mars 1833 : Jeanne Amélie Eucharis.

¤ Léa Carcy est née à Bordeaux en 1797. Ses parents habitent rue du réservoir, faubourg St Germain, derrière le Jardin Public. Léa a un frère Pierre Gervais.
Leur père, Jean Carcy***, est capitaine de navire. Il commande le «Gagne-Petit» pour le compte des armateurs Framont et Cie auxquels appartient le navire.

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En l'an VIII (1799) des vaisseaux de guerre anglais le prennent en chasse alors qu'il est en vue de la Guadeloupe. Il parvient à leur échapper en jetant son navire à la côte sur l'île de la Désirade. En effet, les pontons anglais sont, de réputation, pires que le plus effroyable des naufrages !
Il regagne Pointe à Pître avec ses hommes, d'où il s'embarque pour l'Europe sur la.goélette «L'éclair», de Bordeaux. Mais ce bateau n'arrive jamais à son port d'attache...
Sa veuve, Marie Sophie Vidal, arrive à faire reconnaître officiellement son décès en faisant valoir que les compagnies d'assurances, qui couvrent le bateau, l'ont considéré comme perdu corps et biens, puisqu'ils ont remboursé les armateurs.
En 1824, lorsqu'elle fait la connaissance de son futur époux, Joseph Bermond, fils de négociant, habitant 2 rue de la Petite Taupe, Léa Carcy, devenue orpheline de mère, 27 ans, représente toujours un "beau parti".
Elle possède alors 10.000 francs, 950 F en argent et le reste en obligations que lui doivent Mme de Lavaissière, et un de ses oncles, Pierre Vidal. Elle épouse donc le jeune homme, employé à l'agence de la Compagnie d'Assurance Générale.
Ils signent un contrat de mariage, décidant de se soumettre au régime dotal, sauf la somme de 10.000 F que la mariée se constitue. Ils s'associent pour la moitié des acquêts. En bas de l'acte apparaissent les signatures de membres de sa famille maternelle : G. A. Vidal, Jeanne C. Vidal née Wouters, Marie Vidal...
Mais ce premier mariage est de courte durée. Sur la tombe de son époux, Léa fait graver sur la pierre "veuve inconsolable". Elle habite maintenant rue Cornac, au numéro 26, donc pas très loin de la famille Ménier. Son deuil s'est atténué...

En 1832 elle épouse en seconde noces, son voisin veuf, Jean Ménier et lui donne une.cinquième fille.
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¤ Les vinaigres de la société
J..Ménier Frères
sont appréciés...

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Les frères Ménier.
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Jean et Auguste
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Estampille
Ménier Frères
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... Ils sont fabriqués en partie avec du vin blanc ordinaire de St André de Cubzac et d'un vin rouge de Côte St-Gervais, de la vendange de l'année. A côté du vinaigre, ils produisent aussi de l'eau de vie blanche et de l'eau de vie colorée (couleur caramel). Ils commercialisent différentes sortes de liqueurs comme de l'anisette ou des eaux de vie aromatisées. Le bilan, fait au moment de la succession d'Hélène, donne une idée de l'importance de la société.: son capital en janvier 1829 est de 23.112.francs, valeur nette de l'actif, sur le navire «Le Gustave» ainsi que les ateliers, les magasins et leur contenu. Hélène Barbancey (dote.: 10.000.F), ainsi qu'un sieur F. Guerry (8.000 F) y ont apporté des fonds non comptabilisés ici. Le bénéfice net est, cette année-là, de 3.092.francs.

La société a «pour objet la fabrication de liqueurs et de vinaigres, mais aussi la commission, les achats et ventes de marchandises, expéditions maritimes, consignations et toutes opérations dont la place de Bordeaux est susceptible»...
En effet, on relève dans leur livre de correspondances le nom de négociants de Liverpool, Bristol, Cayenne... Elle est gérée par Jean (dit Fils aîné) et son frère Auguste. Mais elle appartient conjointement aux deux frères et à leur père (dit Jean Ménier Père) qui habite, jusquà sa mort, au 7 rue Cornac avec son fils cadet Auguste.

¤ Jean Ménier se retire parfois pour de courtes "vacances" dans une "campagne". Située au Camp, commune du Bouscat, près de Bordeaux, et sobrement meublée d'un lit et du minimum, elle appartient à Jean Ménier père.
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Les cinq sœurs Ménier
Eucharis, Mathilde, Amélie,
Cassilde et Nanette (Anna).
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Il marie trois de ses cinq filles. Amélie, l'aînée et Nanette (Tante Anna) qui restent célibataires, s'occupent avec dévouement des deux vieux messieurs Ménier, leur père et leur oncle Auguste, comme elles se sont occupées de leurs petites sœurs Mathilde et Eucharis après le décès de leur belle-mère Léa Carcy en 1849. Seule sa fille Mathilde permet à Jean de devenir grand-père de trois petits-enfants : Daniel, Blanche et Georges (le 4e et premier né, Raoul est mort âgé de quelques mois en 1855).

¤ Jean Ménier a plus de 76 ans. Il n'a pas de fils. Aucun de ses gendres ne veut reprendre l'affaire familiale. Il décide avec son frère Auguste de vendre leur fabrique de vinaigres et leur marque en décembre 1869.
Ils trouvent un acquéreur, Monsieur Jonneau, qui reprend la marque à partir du 1er janvier 1870. Comme les vinaigres commercialisés sous le nom de J. Ménier frères, à Bordeaux, ont de bons débouchés assurés dans la région et en Outre-Mer, le successeur continue à les fabriquer sous cette appellation... Un faire-part est envoyé à tous les bons clients pour les en informer. Mais cette vente porte un coup fatal au vieux monsieur Ménier, déjà bien marqué par l'âge. Il meurt un mois plus tard, le 1er.février 1870.

Voir aussi :
IV.3.Mm
34/50a

Jean dit «Chéri» Barbancey

...  nous mettons à votre disposition deux pdf :
  1  pdf recto et 1 pdf verso.