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Anne
Kchlin
(30.08.1770 - 31.08.1770), a
Anne Catherine Kchlin (02.01 ou 02.1772 - 12.10.1835), b elle épouse le 21.02.1791 Jean Henry Bourcart (15.04.1753 - 28.01.1820) Jean Kchlin (23.06.1773 - 19.11.1861), c il épouse vers 1800 Thérèse Laure Léocardie de Lavit (1784 - 02.03.1827) Samuel Kchlin (22.09.1774 - 17.11.1850), d il épouse le 03.10.1796 Louise Elisabeth Berger (20.06.1776 - 17.05.1833) .... Kchlin (1775 - 1775)*, e Jean Jacques Kchlin (10.03.1776 - 16.11.1834), f il épouse le 07.06.1802 Anne Catherine Kchlin (26.12.1781 - 25.09.1859) Elisabeth Kchlin (29.05.1777 - 28.04.1779), g Rodolphe Kchlin (28.08.1778 - 11.02.1855), h il épouse le 21.01.1801 Marie Elisabeth Risler (09.09.1778 - 10.10.1829) Marie Madeleine Kchlin (17.10.1779 - 20.02.1857), i elle épouse en 1803 Jean François Grosjean (27.11.1774 - 13.03.1835) Nicolas Kchlin (01.07.1781 - 15.07.1852), j, il épouse 1) le 21.01.1801 Ursule Dollfus (22.07.1783 - 26.01.1802) 2) le 06.09.1802 Anne Marie Baumgartner (15.09.1784 - 23.04.1826) Pierre Kchlin (05.12.1782 - 26.09.1841), k il épouse le 16.08.1811 Rosine Kchlin(26.05.1792 - 05.02.1878) Mathieu Kchlin (14.06.1789 - 31.01.1834), l il épouse en 1812 Rosine Thurneisen (11.07.1789 - 17.11.1859) Daniel Kchlin (06.11.1785 - 18.04.1871), m il épouse le 05.05.1808 Catherine Emilie Schouch (18.02.1787 - 05.01.1852) Ferdinand Kchlin (14.12.1786 - 13.05.1854), n il épouse le 28.07.1821 Amélie Hofer (02.02.1804 - 14.03.1895) Ursule Kchlin (10.01.1787 - 24.08.1851), o elle épouse le 04.02.1808 Jean Vetter (17.01.1787 - 24.08.1851) Charles Kchlin (17.05.1789 - 21.01.1831), p il épouse le 10.11.1813 Nanette Rrich (28.11.1797 - 12.06.1859) Climène Kchlin (40.12.1791 - 13.06.1873), q elle épouse le 09.04.1813 Henri Favre (05.02.1778 - 16.07.1844) Edouard Kchlin (14.01.1793 - 12.07.1841), r il épouse le 15.03.1817 Henriette Reber (15.03.1798** - 28.11.1854) Caroline Kchlin (14.06.1794 - 18.12.1794), s Benjamin Kchlin (10.11.1797 - 05.09.1815), t |
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mort
à sa naissance ou très vite après, non baptisé. |
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jour de la fête de la Réunion de Mulhouse à la France, et donc première Mulhousienne née française. C'est en son honneur que sa rue natale, la rue des écoles est rebaptisée rue Henriette. |
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Cleopha
Dollfus jeune fille, |
¤ La position de sa famille permet à Johannes Kchlin de gravir rapidement les échelons de l'administration locale dirigée par une poignée de familles bourgeoises de la ville qui en contrôle de plus en plus jalousement les admissions. En effet les élections ne se font pas par suffrage universel, et l'admission dans les conseils qui régissent les destinées de la petite république indépendante de Mulhouse, se font par cooptation. Johannes devient échevin (chef de tribu ?) dès 1777, puis "Dreyer" des Vignerons (l'un des 3 représentants de sa tribu au grand conseil de Mulhouse, titre souvent abrégé en III) dès 1780, puis "Sechser" (ou VI, un des 6 repré- sentants dans le Petit Conseil) entre 1785 et 1789, date de l'abolition des anciennes coutumes de la ville lors de son intégration à la France. |
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L'entrée dans une corporation, ou tribu, est obligatoire pour
pouvoir travailler. Mais cette admission, normalement payante, se fait généralement au moment du mariage, quand le jeune homme quitte le foyer paternel. Or Johannes ne se marie qu'en février 1769. ** Créée en 1746, elle s'est d'abord appelée "Kchlin, Schmartzel et Cie", puis "Kchlin, Dollfus et Cie". |
* Max Dollfus donne comme date de création : entre 1802 et 1815. Les bâtiments qui l'abritent à sa fondation sont vendus en 1822 et on y installe alors le collège de la ville, puis le Gymnasium. Il se situait un peu au-delà de la porte Haute et est remplacé aujourd'hui par un parking. |
¤ Ces charges politiques ne l'empêchent pas de rester très investit dans les autres affaires de la cité. Il y fonde l'Académie préparatoire de commerce en 1781, qui va devenir, plus tard, l'Ecole supérieure de commerce*. Johannes Koechlin (ou Jean, en français) entre la même année comme coloriste et actionnaire dans la maison "Pierre Dollfus & Cie", la société de toiles peintes de Wesserling, dans la vallée de Guebwiller, dont il prend la direction en 1788. Il s'y s'installe complètement avec sa famille vers 1794. Le blocus imposé par la jeune République française à Mulhouse, par l'instal-lation de poste frontière tout autour du territoire de la ville freine considérable- ment ses échanges économiques.Les manufactures du Haut-Rhin continuent à prospérer tandis que celle qui se trouvent intra-muros ont de plus en plus de difficultés à se maintenir. |
Jean est de moins en moins souvent à Mulhouse dont il reste pourtant
citoyen (ou dit alors "bourgeois"). Il y revient pourtant
en 1801, et s'intéresse à l'ancienne entreprise paternelle
qu'a repris et dirige seul depuis un an son fils Nicolas. Jean Koechlin
et plusieurs autres de ses fils s'y investissent de manière active
à partir de 1806, et la raison sociale en devient " Nicolas
Kchlin
& Frères ". L'entreprise multiplie ses filiales, à
Loerrach, dans le pays de Bade, à Masevaux, ... et devient un important
groupe industriel, si grand qu'il faut le diviser en 1831, en quatre
blocs indépendants quand Jean Koechlin en quitte la direction. ¤ Au moment de la réunion de Mulhouse à la France, en 1798, Johannes francise définitivement son prénom en Jean et Cléopha en Climène (le vrai équivalent français de Cleopha aurait été Cléophé, mais cette traduction en Climène est courante en Alsace). ¤ Jean Kchlin et Climène Dollfus reviennent à Mulhouse, s'installer dans l'un des beaux hôtels du Nouveau Quartier bâti autour de la Bourse. Jean est membre de la nouvelle Société Industrielle de Mulhouse... |
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Ma fille, va dire à ta fille, que la fille de sa fille pleure » Jean Dollfus meurt quelques jours avant son 90e anniversaire. Cette longévité extraordinaire lui permet de connaître même plusieurs de ses arrières-arrières-petits-enfants ! |
a Jean Koechlin, b sa fille Anne-Catherine épouse Bourcart, c sa petite-fille M Marie Elisabeth épouse Schlumberger, d son arrière-petite-fille Catherine épouse Courant, et e son arrière-arrière- petite-fille Alice Emma (future Mme Boch) (silhouettes découpées) |
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Sources
:
Georges Koechlin 'Tableaux généalogiques de la famille Koechlin, 1460-1914, impr. Meininger 1914-1919, notice 47 et sq . Max Dollfus " Histoire et généalogie de la famille Dollfus de Mulhouse...", E. Meininger, 1909, notice n° 298 Daniel Bourcart et Jean Finiel 'Tableaux généalogiques de la famille Bourcart', 1978 |
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06/2004
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