fiche0028CB Charles de Saurrauton .
IV.5.Ff                                                                                                                                                      Pour IMPRIMER cette fiche...  
Charles Auguste (de) Sarrauton 18044cb/24460cb
né le le 11 septembre 1803 à Chouday (36) le 3 août 1854 à
Gallipoli * (Crimée)
fils de Fédéric (Grand) Sarrauton (~1741-1807) 90/122c

et de Bathilde dite Miss Lewrling (1784-~1837)
épouse vers 1842
... . ...
 
:Enfant :
1)
(né à Besançon) :
Henri de Sarrauton (> 02.1854 - ... ) 22/30cba
il épouse après 1875 ...
  .
¤
Charles est né au château de Chouday, aux environs d'Issoudun, une jolie propriété alors en bien triste état où habitent ses parents, ses oncles et tantes, sous la houlette de sa grand-mère maternelle et de son mari.

La ruine complète de la famille oblige son père à trouver un emploi. Il s'engage dans l'armée,
1er Régiment de Cuirassier et installe sa famille à Paris ou plus exactement à Monceau. C'est donc là que le jeune Charles grandit en compagnie de sa sœur aînée Céleste, et du petit-fère, Louis, né en 1806, après leur arrivée dans la capitale.
Leur père
Frédéric Sarrauton trouve la mort à Torn, en Allemagne en 1807. Leur mère bénéficie d'une petite rente comme veuve qui s'ajoute à une rente viagère qu'elle possède par héritage. Comme son mari avait reçu la Légion d'honneur, elle peut faire admettre ses fils dans des collèges impériaux où les deux garçons reçoivent une bonne instruction. Ce sont des élèves doués, et leur mère espère les voir se tourner vers une bonne et paisible carrière administrative ou professorale.
1 - 2 - 3  
    .
  * "les traditions orales" .
Mais,
à son grand chagrin, l'un après l'autre, les deux adolescents, suivant les traces de leur père, répondent à l'appel des armes.

¤ Charles a pourtant trouvé une bonne place chez un avoué parisien. Il abandonne cet emploi et s'engage à l'âge de 17 ans. Les débuts sont difficiles. Le jeune homme, intelligent et indépendant, a beaucoup de difficultés à se plier à la dicipline militaire. La carrière d'officier sous l'Empire de son pèe vaut-elle au jeune soldat des piques qu'il ne peut supporter ? C'est peut-être pour mater cette forte tête que Charles se retrouve envoyé dans les Antilles avec un bataillon disciplinaire.
D
urant son séjour en Guadeloupe, il est atteint par la "fièvre jaune" , mais sa robuste constitution lui permet de n'en garder aucune séquelle. Charles finit par gagner l'estime de ses chefs et monte en grade.

¤
Charles de Sarrauton se marie tardivement, comme beaucoup de militaires. Il a dans les 39 ans. Son épouse le suit probablement dans ses diférentes affectations. Les enfants tardent à venir. Il y a 12 ans qu'ils sont mariés quand enfin sa femme annonce à Charles qu'il sera bientôt père !
Mais un militaire n'est pas libre de son temps et de sa personne. En février 1854, il est appelé à quitter Angers, pour remplacer le maréchal de Saint Arnautd * à la tête du 2e régiment le la Légion Etrangère
, où il espère être bientôt nommé colonel. En effet, il en a la prestance, les moyens, le caractère et l'instruction. Il n'a pas encore 50 ans et jouit d'une excellente santé et d'un physique remarquable. Il a de plus participé à plusieurs campagne et a reçu la Légion d'honneur.
 
   (voir introduction page 1)
1 - 2 - 3  
.
 


  

 

  
Mémoires parallèles !
 
Probablement aimerait-il rester auprès de son épouse pour le grand évènement
, mais il doit suivre les ordres. Il s'embarque donc avec ses hommes pour l'Afrique , laissant sa femme à Besançon. C'est son oncle, Auguste Sarrauton, qui tient, à sa place, son fils Henri sur les fonds baptismaux quelques semaines plus tard.

     ERRATA
  Charles est à Gallipoli en juillet. Mais il succombe au choléra en août 1854
... Il n'a donc jamais vu cet enfant si désiré mais si tard venu.

 *  Nicole Morère-Lanfranchi,
  son arrière petite-fille,
  nous signale une
  ambiguïté. Ce Henri
  n'est pas le neveu
  mais le
petit-fils d'Auguste
  Sarrauton et le fils d'Estelle
  et Ferdinand Bonnin.
  Adopté par ses tantes
  Juliette et Amélie,
  c'est lui qui fait souche
  en Algérie sous
le nom de
 Henri Bonnin de Sarrauton.

 

 
¤
Henri de Sarrauton * a une postérité qui fait souche en Algérie.
Bien des années plus tard, en 1931, Jean Siben, arrière-petit-fils d'Alinska de Sarrauton 45/61, lui aussi installé en Afrique du Nord, y rencontre ses lointains cousins, descendants des Bonnin de Sarrauton (Mozerole) :
. A Alger, le ménage Léon Gauthier et leurs trois fils, eux-même mariés et pères de famille, ainsi qu'Estelle Morère de Sarrauton, ses enfants et petits-enfants.
. A Burdeau (?) le ménage d'Emile Bonnin de Saurrauton et leurs trois filles.
. A Oran, le ménage Henri Elford (?).

 

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Sources :
Auguste Sarrauton : 'Souvenirs d'une vie obscure' (manuscrit)
AD de l'Indres 3 E 052 Chouday
Jean Siben 'Notes et souvenirs' (manuscrit)
02/2008
Extraits de l'histoire du 2e régiment étranger (encyclopédie libre Wikipédia)      
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Histoire du 2e régiment étranger
À ses débuts, l'histoire du 2e Régiment étranger s'est confondue avec celle de son aîné, le 1er Etranger
mais rapidement, le 2e Etranger s'est forgé sa propre réputation, faite de gloire et de combats
.
 
     L'Algérie
À sa création, le régiment est immédiatement engagé dans la lutte contre les troupes d'Abd El-Kader. Durant plusieurs années, les légionnaires méneront de front, la campagne militaire de pacification et la mise en valeur du pays (construciton de route, de puits, etc.).
En 1849, le régiment, avec à sa tête le colonel Carbuccia participe à la bataille de Zaatcha.
En 1853, 200 légionnaires du régiment prennent part à une colonne chargée d'aller lutter contre les tribus sahariennes. Cette colonne est montée à dos de dromadaire. Ce moyen de transport avait été expérimenté efficacement par le colonel Carbuccia.

  La Crimée (1854-1856)
À Le 27 juin 1854, le Jean Bart embarque deux bataillons du régiment. Le 3e bataillon et le dépôt du régiment partent quant à eux s'installer en Corse, à Bastia afin d'y former le dépôt de guerre pour alimenter les deux régiments étrangers partis en Crimée.
  À Gallipoli
Débarqué le 7 et 8 juillet sur la presqu'île de Gallipoli en Mer Noire, le 2e Etranger est regroupé avec le 1er au sein de la 2e brigade de la 5e division de l'armée d'Orient. Mais celle-ci sera surnommée, dès lors, la Brigade étrangère et sera placée sous les ordres du général Carbuccia, ancien chef de corps du régiment.
Mais le choléra fait son apparition et ses premières victimes. Le général Carbuccia décède le 17 juillet
   Alma

Le 24 août, un bataillon formé des compagnies d'élite des deux régiments étrangers  débarque  à  Varna.  Il  est  placé  sous  les
 
ordres du général Canrobert. Sa mission sera de donner un coup d'arrêt aux colonnes russes.
La bataille a lieu le 20 septembre. La confusion sur place est totale, les erreurs de commandement, ordres contraires, etc. sèment la pagaille sur le champs de bataille. Les Russes, se replient et la victoire revient aux alliés.
  Sébastopol
Le siège de Sébastopol, durant l'hiver 1854-1855 est particulièrement éprouvant. Les hommes ne sont pas équipée pour supporter ces températures et le choléra frappe toujours le corps expéditionnaire. Néanmoins, les ventre de cuir (surnom donné aux légionnaires par les russes en raison de leur cartouchière sur le ventre), vont se montrer admirables. Notamment dans la nuit du 19 au 20 janvier, au cours de laquelle le 2e bataillon du 2e Étranger repousse une sotie ennemie, ce qui lui vaut d'être cité en exemple.
Le 21 juin, les compagnies d'élite du 3e bataillon et tous les effectifs disponibles laissés en Corse arrivent en Crimée.
Le 8 septembre, c'est l'assaut final et le 10, le 2e Régiment étranger, drapeau et musique en tête, défile dans les rues de Sébastopol.
   Retour en Algérie
 
En 1856, le régiment est de retour en Afrique du Nord. Il tient garnison à Sidi-Bel-Abbès. À l'automne il prend part à une grande opération de réduction de la Kabylie. En 1857, le maréchal Randon ouvre une route entre Souk-el-Arba et Tizi-Ouzou. Ce sera le plus long tronçon de route construit par les légionnaires.
Le 24 juin 1857, le régiment participe à la bataille d'Ischeriden où il enlève de manière admirable la place forte ennemie.