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IV.5.F voir aussi : arbre Raffeneau                                                                                                        Pour IMPRIMER cette fiche...
François Hilaire Brutus Gouzy 44/60
né 15 février 1793 à Paris (75) le 4 mars 1884 à Rabastens (81)
fils de Jean Paul Gouzy (1765-1848) 88/120 et de Claude Françoise Guibart (1762-1845) 89/121
épouse le 27 septembre 1828 à Paris (75)
Alinska (de) Sarrauton 45/61
née le 8 février1809 à Issoudun (36) le 4 janvier 1874 à Rabastens (81)
fille de Charles Josephde dit Auguste Sarrauton (1781-1860) 90/122
et d'Alexandrine de Montureux (17.. -1855) 91/123

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François Brutus dit Gouzynou ** et Alinska.
(Portraits
actuellement chez Antoine Seyrig, leur arrière-arrière-petit-fils)
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 E
nfants : 1) Paul Gouzy (1829 - 1831)
 Enfants : 2) Jules Paul Gouzy (18.03.1833 - 25.06.1919), 22/30
 Enfants : 2) il épouse en 1862 Delphine Rocaché (1837-1910) 23/31
 Enfants : 3) Georges 22/30c (1836 - 1... ), il épouse Irène Favarel

  
  
  
  

¤ François Hilaire Brutus Gouzy, François pour les uns, Brutus pour les autres (par allusion à Julien Junius Brutus, le héros de l'Antiquité latine qui a expulsé de Rome les Tarquins et institué la République), a toujours été appelé Gouzy ou Gouzynou par ses proches.
 

Prix d'application
à l'étude et de bonne conduite
donné, en 1819,
à Alinska Sarrauton (sic).

  LE CABINET DU JEUNE NATURALISTE
En plusieurs volumes
photographiés à Oléron, chez J.-L. Siben
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Alinska de Sarrauton doit ce prénom inusité (Alexandrine en polonais) à son parrain, M. d'Ideville, secrétaire de Napoléon Ier, qui la prénomme ainsi en souvenir de ses voyages en Pologne.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La terrasse de la maison Gouzy

 au dessus du Tarn à Rabastens.
(Aquarelle d'Ernest Siben,
chez Jean-Louis Siben).


 
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¤ Brutus est né à Paris où son père siège comme député du Tarn à la Convention. Tout petit il est attiré par la musique. On le voit, enfant, sur une miniature, jouant du tambour sur un petit instrument aux couleurs de la République, bleu, blanc, rouge**.
En 1797, il rentre avec sa famille à Rabastens, où ils habitent une belle maison qui surplombe le Tarn, un ancien presbytère.
 
V
ers 1800, encore très jeune, il a 7 ans, il part pour Albi suivre les cours du collège de cette ville. Il est mis en pension d'abord chez une Mme Bassine puis chez Mme Gailllard où le rejoint son frère Hercule. Souvent livrés à eux-mêmes ils assument très bien leur liberté tout en confiant le soin de leurs vaisselles à leur chien, au grand damne de leur mère qui découvre la chose un jour qu'elle vient rendre visite aux deux collègiens !
 
Pendant les "Cent-jours", il accompagne son père à Paris. Il est très déçu par l'attitude théâtrale et le costume ridicule de l'Empereur.
Au moment de la Restauration, il est soumis à toutes sortes de mesures vexatoires en tant que fils d'un régicide (son père, le Conventionnel, avait voté la mort du roi en 1793). En particulier, il lui faut se présenter chaque jour à la mairie, une cocarde blanche (symbole royaliste) au chapeau. En garçons effrontés, Gouzynou et son frère Hercule s'empressent de remettre ostensiblement cet insigne dans leur poche en sortant.
Le jeune Gouzy choisit finalement la carrière de musicien. Il s'installe à Paris en 1824, où il vit de son violon et de sa plume, en rédigeant pour les journaux des critiques littéraires.

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¤
Alinska est une élève studieuse. Et ses efforts sont récompensés par des prix.Elle est particulièrement douée en musique. Elle prend des cours de piano. C'est un gros sacrifice financier pour sa famille, mais il est tacitement convernu qu'elle fera profiter ses sœurs de son savoir en leur donnant gratuitement des leçons. Elle passe quelques années en pension avant que sa mère et ses sœurs la rejoignent dans la capitale. Alinska est une des meilleurs élèves du conservatoire de musique de Paris !

¤ Gouzy croise dans les rues de Paris, Madeleine, la fidèle domestique de la famille Sarrauton. Il est chaleureusement accueilli par Alexandrine et ses filles et sucombe sous le charme de l'aînée.
Gouzynou avait déjà eu l'occasion de fréquenter la famille Sarrauton à  Albi, quand il était collégien. Il avait dû être invité comme fils de collègue, car Charles Joseph Auguste (de) Sarrauton travaillait pour les Contributions indirectes et Jean Paul Gouzy était responsable des  finances du département sous l'Empire.

Ces beaux pistolets XVIIIe,
à décor de vermeil,
issus d'une manufacture
de Liège,
ont probablement appartenu
au baron de Rioûst
360/488 *,
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 ... ils ont vraisemblablement été
partagée après la mort d'Auguste
entre Alinska
et sa sœur Estelle.
Le second, modernisé au XIXe,
est toujours dans la famille
de Nicole Morère-Lanfranchi
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le premier, en état d'origine,
se trouvant chez Antoine Seyrig,
son arrière-arrière-petit-fils.

  
 

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Auguste Sarrauton se sent trahi par le départ de sa fille qui n'a pu terminer de transmettre son savoir à ses sœurs, alors qu'il avait misé tous ses investissements sur les études de sa fille aînée dans ce but précis.
 
¤
Le jeune couple gagne sa vie en donnant des leçons de musique et grâce au talent littéraire de Gouzy. En 1831-32, une terrible épidémie de choléra frappe la capitale. Leur petit garçon, Paul, âgé de trois ans est parmi les victimes de la maladie. La bourgeoisie aisée, qui constitue leur clientèle, fuit Paris. Gouzy et Alinska décident de rentrer dans le Tarn. Ils sont accueillis par Jean Paul Gouzy et sa femme. Ils achètent avec toutes leurs économies la métairie de Loupiac où ils passent tous leurs étés, elle leur apporte un petit revenu.
  
¤ Gouzynou, comme son père, est un passionné de lecture. Mais plutôt que pour Rousseau et les Modernes, il a une prédilection pour Voltaire et les Encyclopédistes. Régulièrement il va retrouver, avec Alinska, son frère Hercule, sa sœur, Mme Gaytou, et leur cousine Sophie Cabos, chez son père Jean Paul Gouzy pour une après midi de discussions sur des sujets divers.
 
¤ En 1848, au moment de la Révolution de février, on vient lui proposer d'être inscrit sur la liste des députés . Mais son amour de la tranquillité lui fait refuser cet honneur rendu à la notoriété de sa famille.

Voir aussi :
 
IV.5.Ff 44cb/60cb
 
Charles Auguste
de Sarrauton
 
IV.1.Ff 44bc/60bd
 
Charles Caillot de Montureux
 
 
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Sources : E. Siben : 'Notes et souvenirs (sous la dictée de Louise Gouzy) ;
Y. F. de F. (album Siben) ; AM Metz, Naissance 1824; traditions familiales
Auguste Sarrauton : 'Souvenirs d'une vie obscure' (manuscrit)  05/2006
 
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Geo                                      

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