| VI.21.F  | 
  
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          Prénommé 
          Louis dans l'acte de mariage de son fils Frédéric."Grand". 
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|   La 
        très gracieuse Catherine Félicité   
        ( à moins que ?  * 
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| Photo Antoine Seyrig | ||
  
 
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          C'est 
          un cadet de famille. Il a sept frères aînés. Il 
          ne peut donc pas espérer hériter d'un quelconque titre 
          ou des propriétés paternelles. Tout jeune, il part faire 
          fortune en France. Il entre au service du prince de Condé et 
          se fait naturaliser français. Il devient secrétaire des 
          commandements de ce gentilhomme. Il remplit différents emplois 
          intéressants, notamment celui d'intendant des domaines en Corse.  | 
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      Le 
        jeune homme demande et obtient la main de la seconde, Félicité. 
        Il a le double de son âge*. Joseph 
        Antoine n'a pas de fortune personnelle mais il a une bonne situation au 
        service du prince de Condé et la porte ouverte chez les grandes 
        familles nobles de France. L'argent, c'est Félicité qui 
        l'apporte, car elle a sûrement une magnifique dote. Ils se marient 
        à Paris vers 1771 (?). . ¤ Félicité donne 6 enfants à son mari, entre 1773 et 1787, 4 garçons et 2 filles. Un grand écart sépare la première née du second : 8 ans. Comme très souvent à l'époque, tous les enfants sont confiés dès leur naissance à une nourrice. En effet Félicité n'entend pas se priver des plaisirs de la vie mondaine. Auraient-ils eu des frères ou des surs morts en nourrice ? Mais le ménage ne semble pas très soudé. Le père de famille est rarement présent à la maison. Sans doute accompagne-t-il souvent le prince de Condé dans ses déplacements alors que la jeune femme reste à Paris où elle fréquente les grands salons. Elle possède aussi une propriété à Margency, au nord de la capitale.  | 
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   c'est à dire le 13 
  mai 1797.  . Divorce prononcé dans le 10e arrondissement de Paris .pour cause d'absence de son mari.  | 
       
         C'est là que sa fille aînée, 
          Rose, jeune fiancée de 15 à 16 ans, est victime d'une 
          attaque qui la laisse paralysée.  | 
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   Les difficultés financières des débuts de la Révolution ne semble pas la toucher. Elle mène la grande vie à Paris dans son hôtel particulier ou dans sa maison de campagne à Margency. Elle y accueille sa sur Rose, ruinée par le soulèvement des esclaves de St Domingue et les enfants de cette dernière.  | 
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    Signatures de  * 
     Cela évite peut-être 
    aussi aux  | 
      ¤ 
        Félicité Raffeneau se 
        lie avec Charles Joseph Guillaume Lamanière, de 10.ans 
        plus âgé qu'elle et s'installe avec lui. Il a une bonne fortune personnelle. C'est un beau parleur, «philosophe épicurien», mais d'une "probité sévère et à toute épreuve" et un "homme du Monde" ! Il s'entend très bien avec les fils de Félicité. Pour plus de simplification, le citoyen Lamanière a pris l'habitude de considérer les 5 enfants de sa femme comme les siens*. Ses derniers, qui n'ont pas vraiment de souvenirs de leur vrai géniteur, le prennent pour leur véritable père, et répondent au patronyme de Lamanière. Le citoyen Lamanière se voit confier le poste de directeur général des équipages militaires, d'abord de l'Armée de la Moselle, puis de celle de Sambre et Meuse, et enfin celle du Rhin. Pour pouvoir mieux suivre les approvisionnements de ces corps d'armées, d'importance cruciale en ces temps de menaces sur les frontières de l'Est, il s'installe à Metz avec sa femme et Déric, l'un des fils de celle-ci.  | 
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    C'est 
    là que naît leur petite fille Désirée, dite Zizette. 
    Les grands garçons, qui avaient été mis en pension, les 
    y rejoignent en 1795.  | 
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      ¤ 
        Le citoyen Lamanière, malgré 
        son poste haut-placé, est dénoncé par un membre de 
        la Société Populaire qui l'accuse de donner refuge à 
        la jeunesse dorée de Metz qui fuit les persécutions. Le 
        citoyen Duquesnoir, Représentant en Mission, veut donc l'arrêter. 
        En ces temps de suspicion, il n'est pas facile de se défendre contre 
        une telle accusation. Notre directeur des équipages trouve la parade 
        et évite l'arrestation en faisant valoir que s'il est mis en prison, 
        ce qui lui procurerait un peu de repos, il ne pourra être tenu pour 
        responsable des approvisionnements et livraisons, attendus par les armées 
        du Rhin, qui pourraient ne pas être assurés du fait de son 
        absence... Il n'est donc pas incarcéré, mais placé 
        en garde à vue. Les deux gendarmes qui assurent sa garde deviennent 
        très vite des espèces d'ordonnances d'appoints, tout heureux 
        de cette sinécure qui leur permet d'éviter, pendant plusieurs 
        semaines, la vie plus austère de la caserne. Curieusement, et contrairement à ce qui se pratique à l'époque, le citoyen Lamanière ne tire aucun profit de son poste d'administrateur. Au contraire sa fortune, dont il ne prend pas grand soin, s'amoindrit considérablement. En 1798, il démissionne de l'armée et rejoint son épouse à Paris, rue Montholon, où elle mène grand train, fait de grandes invitations, va au théâtre... . ¤ Au début du Premier Empire, la folle prodigalité des années précédentes a englouti la plus grande partie de leurs fortunes qui se constituaient essentiellement dans les intérêts de 100 000 francs placés dans une banque et les revenus d'une propriété dans le Berry. Il faut renoncer à l'hôtel parisien, et renvoyer les domestiques.  | 
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    La famille 
    s'installe à Chouday, dans l'ancien Berry, où ils possèdent 
    encore une belle propriété, "Le château".  | 
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  Son fils Auguste n'est 
  pas .. plus fiable, quand en 1805, .. il déclare à l'officier d'état civil .. qu'elle est âgée de 53 ans lors .. de son décès, alors qu'elle .. n'en a que 49, erreur qu'il .. rectifie dans ses 'Souvenirs' !  | 
       
         affirmant n'avoir que 40 ans.* 
           ¤ Catherine Félicité part faire un bref séjour à Paris en 1799 (vieux style).  | 
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         . L'église 
    de Chouday,  | 
       
         . Sources 
          : Y. F. de F. Louise Siben-Gouzy [ 
          in E. Siben : 'Notes 
          et souvenirs' ] 
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  ![]() Geo  | 
   
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     nous mettons à votre disposition deux pdf : Sur un format A4 :   imprimez 
          le 1e 
          sur un papier d'un grammage suffisant  Si votre imprimante le permet, inverser l'ordre de sortie, si non inversez-les manuellement. Retournez le paquet de feuilles ainsi traitées, et imprimez le 2e pour obtenir une impression « RECTO/VERSO »  | 
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